« Astronomie : Hubble précise la composition de l'atmosphère d'une exoplanète de la taille de Saturne » : différence entre les versions

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[[File:Exoplanet-WASP-39b-20180301.jpg|thumb|Vue d'artiste de l'exoplanète WASP-39b]]
{{Date|10 mars 2018}}
À 700 {{w|années-lumière}} de la Terre, dans la constellation de la Vierge, WASP-39b, une exoplanète classée dans la catégorie des "{{guil|saturnes chaudes"}}, s'est vue observée à de nombreuses reprises par les télescopes spatiaux Hubble et Spitzer. D'un rayon 1.27 fois supérieur à celui de Saturne, cette géante gazeuse orbite très près de son étoile : sept millions de kilomètres, soit 20 fois moins que la distance Terre - Soleil (150 millions de kilomètres). Il ne lui faut donc que quatre jours pour effectuer une révolution complète autour de son étoile.
 
;WASP-39b est une boule de vapeur d'eau
 
Dans leur article encore en pré-publication, Hannah R. Wakeford, chercheuse principale du {{lang|en|Space Telescope Science Institute}} de Baltimore (Maryland) et de l'Université d'Exeter (Devon, Royaume-Uni), et son équipe internationale détaillent leurs découvertes : WASP-39b contient trois fois plus d'eau que Saturne. Une eau sous forme de vapeur en raison de la température de {{unité|776,7|°C}} qui règne sur toute la planète, là où elle est sous forme de cristaux de glace pour la géante aux anneaux de notre système solaire. De plus, les scientifiques ont découvert la présence d'une grande quantité d'éléments lourds qui suggère un bombardement passé par des corps glacés (comètes ou astéroïdes).
 
;Une méthode éprouvée
 
Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont exploité plusieurs {{w|Spectre électromagnétique|spectres}} de lumière obtenus par l'étude des transits de WASP-39b devant son étoile. Appelée {{w|Méthodes_de_détection_des_exoplanètes#Les_transits|méthode des transits}}, il s'agit d'une méthode principalement exploitée pour découvrir des exoplanètes, même si elle présente quelques limites. En effet, il faut une configuration spatiale particulière (l'orbite de la planète doit passer "{{guil|devant"}} l'étoile) ainsi que des instruments très sensibles. Mais ces pré-requis n'ont pas vraiment fait peur aux astrophysiciens, puisqu'ils sont déjà parvenus en 2017 à déterminer la composition atmosphérique de GJ 1132 b, une petite exoplanète similaire à la Terre.
 
;De nouvelles mesures pour mettre au jour l'histoire de cette planète