« International : crise diplomatique entre la Bolivie et trois pays européens » : différence entre les versions

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[[Fichier:Morales 20060113 02.jpg|thumb|right|200px|Le président Morales est bloqué depuis plusieurs heures à Vienne]]
{{Date|3 juillet 2013}}
Rentrant d'une réunion des pays producteurs de gaz naturel à {{w|Moscou}}, l'avion du président bolivien [[w:Evo Morales|Evo Morales]] a été forcé d'atterrir à Vienne (Autriche) dans la soirée de mardi, vers 21h40, à la suite àde la décision de la France, de l'Italie et du Portugal de fermer leur espace aérien au passage de l'avion présidentiel. Le motif ? Des rumeurs selon lesquels l'ex-consultant de la NSA {{w|Edward Snowden}}, dont la Bolivie fait partie des 21 pays auxquels il a demandé asile, se trouverait à bord de l'appareil. Après vérification des autorités autrichiennes, il s'est avéré que le jeune américain n'avait pas pris place à bord de l'avion du président bolivien ; la France, le Portugal et l'Italie ont finalement autorisé le survol de leur territoire en fin de nuit. De son côté, l'Espagne a autorisé le survol de son territoire, ainsi qu'une escale dans les îles Canaries, dans la matinée de mercredi, à l'avion présidentiel qui est actuellement toujours bloqué en Autriche.
 
Cet incident a provoqué une crise diplomatique entre la Bolivie et les trois pays européens. Plusieurs dizaines de manifestants se sont regroupés devant l'ambassade de France en Bolivie pour afficher leur soutien envers le président bolivien et plusieurs communautés du pays proches de ce dernier ont annoncé des manifestations devant les ambassades des États-Unis, de la France, de l'Italie et du Portugal, qu'elles qualifient d'hostiles envers la Bolivie. Du côté des autorités boliviennes, le ministre de la Défense, {{w|Ruben Saavedra}}, soupçonne le département d'État américain d'être derrière ces décisions : {{Citation|Nous avons des soupçons sur le fait que ces deux pays, [la France et le Portugal], ont été manipulés par une puissance étrangère, en l'occurrence les États-Unis, afin d'intimider l'État bolivien et le président Evo Morales}}.