« Reporters Sans Frontière publie son rapport 2008 » : différence entre les versions

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En premier lieu, l'élection de [[w:Nicolas Sarkozy|Nicolas Sarkozy]] est de nature à modifier les relations entre la presse et le pouvoir : ''{{Citation|les plus grands patrons de presse français sont des amis proches du chef de l’État. Des journalistes et leurs syndicats ont alors mis en avant les dommages que cette situation pouvait causer au pluralisme de l’information}}''.
 
En second lieu, certains rapports sont tendus entre la justice et la presse, notamment lors du traitement de certains sujets sensibles pour le pouvoir. Le rapport relève que ''{{Citation|la justice ne s’est pas comportée de manière exemplaire vis-à-vis des médias. Début mai, un juge s’est présenté à la rédaction du Canard enchaîné dans le cadre d’une procédure engagée pour “divulgation du secret de l’instruction”, à la suite àde l’affaire Clearstream, dans laquelle les plus hautes autorités de l’État ont été mises en cause. Les dirigeants de l’hebdomadaire satirique se sont déclarés “effarés” par une telle mesure et n’ont pas ouvert leurs portes, obligeant le magistrat à renoncer}}''. Reste aussi l'affaire de la garde à vue de ''{{Citation|du journaliste indépendant Guillaume Dasquié. Le 5 décembre, des policiers de la Direction de la surveillance du territoire (DST) ont fait irruption au domicile du journaliste, à l’aube, en présence de sa femme et de ses enfants. Ils ont procédé à une fouille complète et emporté des documents. Le journaliste a été interpellé et retenu dans les locaux des services de renseignement jusqu’au lendemain soir. Il n’a été libéré qu’après avoir révélé le nom d’une de ses sources concernant un article sur les attentats du 11 septembre 2001}}''.
 
Le rapport estime que ''{{Citation|Le secret des sources n’est pas suffisamment garanti en France}}''.