« Syrie : l'armée brise le siège de Deir ez-Zor, Daech en déroute » : différence entre les versions

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[[Image:Race_to_Deir_ezzor.svg|vignette|300px|« Course » vers Deir ez-Zor : le pouvoir syrien en rouge, les Kurdes en jaune et Daech en noir.]]
 
Le grande ville orientale de {{w|Deir ez-Zor}} sera restée durant toute la guerre civile un fief du pouvoir syrien, qui a su y maintenir des forces favorables, surtout issues de milices et de tribus hostiles aux factions rebelles. Dès 2013, ces dernières encerclent la ville mais ils sont rapidement remplacés en juillet 2014 par l'organisation {{w|État islamique (organisation)|État islamique}} (Daech), qui s'empare très rapidement de la région suite à la suite des ralliements rebelles, venant surtout du {{w|Front al-Nosra|Front al-Nosra}}. Subissant fréquemment des assauts du groupe djihadiste, les assiégés pro-régime ont tenu difficilement, subissant de lourdes pertes et perdant progressivement du terrain, jusqu'à perdre la moitié de la ville. Plusieurs massacres ont visé des familles des combattants pro-régime au fur et à mesure de l'avancée des djihadistes. En janvier 2017, les forces loyalistes sont coupées en deux par Daech, entre la ville et l'aéroport. Malgré tout, l'aviation syrienne et russe réussissent à ravitailler les combattants.
 
Profitant d'un nouveau cessez-le-feu durable avec les rebelles à l'ouest du pays, le régime syrien a fortement redirigé ses forces contre Daech et a rapidement progressé dans le désert syrien. Le 5 septembre, l'armée syrienne et ses alliés (milices et {{w|Hezbollah}} notamment) dirigées par le général {{w|Souheil al-Hassan}} ont brisé le siège de Deir ez-Zor en ralliant la brigade 137 puis la ville sous contrôle gouvernemental. Les combattants épuisés ont fêté la nouvelle mais les combats se poursuivent afin de briser cette fois le siège de l'aéroport. Ils réussissent leur opération le 8 septembre et consolident les routes menant à la ville, toujours prises en tenaille par les djihadistes retranchés dans le désert.