« France Télécom : un salarié se suicide sur son lieu de travail » : différence entre les versions
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La position adoptée par Laurence Parisot semble battue en brêche par Dominique Decèze, auteur d'un ouvrage sur France Télécom intitulé ''{{Citation|La Machine à broyer}}''. En 2004, il avait répondu aux questions de Témoignages. Il avait indiqué que ''{{Citation|plusieurs études ont établi un lien scientifique entre les restructurations et la souffrance physique et psychique des employés (…) De nouvelles méthodes de gestion ont été brutalement introduites : recherche de la performance, compétition entre salariés, conquête des clients. (…) La direction a systématiquement cherché à détruire tout collectif de travail qui pouvait faire obstacle à la montée de l’individualisme.}}''. Plusieurs exemples ont été cités à ce sujet : ''{{Citation|Des personnes sans affectation parce qu’on leur refusait toujours des postes, un cadre muté six fois de suite en cinq ans sans raison, des couples séparés par mutation professionnelle… On a vu des services déménager à répétition dans un département, contraignant les employés à suivre.}}''. Selon l'intéressé ''{{Citation|France Télécom a servi de laboratoire à la première grande remise en cause de la fonction publique. Cela préfigure ce qui risque d’arriver à La Poste ou à EDF-GDF. La direction avait parfaitement conscience de ce qui se passait. Elle estimait que c’était le prix à payer. Il y a 6.000 départs par an à France Télécom ; se débarrasser des fonctionnaires par tous les moyens est une priorité}}''.
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