« Gilets jaunes : samedi 16 février 2019 » : différence entre les versions

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Les Gilets jaunes se sont immédiatement désolidarisés de cette agression qu'ils ont condamné :
*la Gilet jaune Ingrid Levavasseur a twitté : « l’antisémitisme est une maladie française à guérir. M. Finkielkraut n’a pas à subir des insultes et des intimidations en pleine rue »;
*le Gilet jaune Benjamin Cauchy a twitté : « soutien à Finkielkraut. L'ignominie de l'antisémitisme et de l'islamisme radical sont du venin sur notre république »;
*le collectif « Conseil national de la Résistance des Gilets jaunes » a appelé à manifester lundi à 18h place de la République à Paris : « Antisémitisme et tout racisme pas en notre nom »;
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À Bordeaux, en chantant « Tout le monde déteste la police », 5.000 personnes ont emprunté les rues des quartiers cossus où des tags proclamaient notamment « Mort aux riches ». Les masques à l’effigie d’Alexandre Benalla et les pancartes demandant la démission d’Emmanuel Macron ou le RIC ont remporté un franc succès. Une voiture a été incendiée. La police a répondu à coups de aqua-canons et de gaz lacrymogènes à des jets de projectiles. 19 personnes ont été interpellées.
 
À Caen, entre 1.500 et 2.000 personnes e sont réunies dans le centre-ville. Le périphérique sud a été envahi au niveau du rond-point bleu à Ifs par une quinzaine de manifestants qui ont été rapidement chassés par les forces de l’ordre. troisTrois personnes ont été interpellées.
 
À Castres, 2000 personnes se sont réunies au parc des expositions pour la conférence d'Étienne Chouard et Priscilla Ludoski.
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À Créancey, une centaine de Gilets jaunes ont interpellé à la porte de chez lui le sénateur de Côte-d'Or François Patriat.
 
À Ensisheim, le radar sur la RD20 entre a une nouvelle fois été neutralisé dans la nuit de vendredi à samedi.
 
À Lille, plus d'un millier de personnes ont battu le pavé.
 
À Lyon, plus d’un millier de manifestants se sont rassemblés et ont tenté de bloquer la circulation dans un sens de l'autoroute A7 pendant deux heures à la sortie sud de la ville. Deux véhicules de police de la CRS autoroutière ont été attaqués.
Un premier fourgon a été attaqué sur une bretelle de l'autoroute A7, le chauffeur a été légèrement blessé après que la vitre côté gauche a explosé, a été brisée par dedes jets de projectiles.
Trente minutes plus tard, une seconde fourgonnette, non loin de la première, a été prise dans l'embouteillage et a été également la cible de jets de projectiles pendant deux minutes avant l'intervention des renforts policiers à pied. Sous le choc, la conductrice a pleuré tandis que son collègue brigadier a essayé de la rassurer. Le lendemain, le brigadier a expliqué sur France 3 avoir filmé la scène afin de pouvoir retrouver ces « casseurs » : "avant que ça ne commence, j’ai sorti mon portable et j’ai dit à ma collègue de filmer aussi afin d'identifier les personnes". « On sait très bien que ce ne sont pas des Gilets jaunes ». Heureusement que les véhicules se sont écartés pour nous laisser passer, « sinon ça aurait pu dégénérer encore plus ». Sa collègue adjointe "va bien" et " a repris le travail dimanche : « je lui ai dit que de toute façon il fallait sortir de là, c'est normal de pleurer ».
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À Marseille, 2.000 manifestants se sont rassemblés.
 
Au Mans, 400 gilets jaunes se sont retrouvés. Une quarantaine de vitrines ont été saccagées en centre-ville du Mans, jamais la ville du Mans n'avait connu autant de dégradations. La permanence du député de la Sarthe Damien Pichereau (LaREM) a été complètement saccagée : matériel informatique, mobilier et la vitrine. Les vitrines de la rédaction du quotidien régional Ouest-France ont également été prises pour cible. Deux manifestants y sont même entrés alors que des journalistes y étaient présents. Des affrontements ont éclaté près du palais de justice du Mans. Un policier a été légèrement blessé par un jet de pavé. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène. Au total, dix personnes ont été interpellées d'après la police, notamment dans la nuit de samedi à dimanche.
 
À Mantes-la-Jolie (Yvelines), des manifestants ont réussi à forcer un barrage de CRS malgré les coups de matraque.
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À Montpellier, 2.000 personnes ont manifesté : deux caméras de vidéosurveillance et une voiture de police municipale ont été dégradées. Huit personnes ont été interpellées dont un Lodévois de 33 ans, qui a lancé des pommes de terre sur les gendarmes, cinq policiers ont été légèrement blessés.
 
À Nantes, 1.600 manifestants se sont rassemblérassemblés, certains ont jeté de pavés, des bouteilles, des fusées et de la peinture. La statue de Philippe Ramette a été tagué d’un autocollant « antifa ». Quatorze personnes ont été arrêtées.
 
À Pau, près de 600 personnes ont défilé jusqu’à 22 heures et 200 ont continué et ont jeté des pétards, des pierres et des bouteilles en verre sur les forces de l'ordre : cinq manifestants ont été interpellés. Un des interpellés s'est blessé lors de son arrestation : son visage a heurté le sol alors que les policiers l'aientavaient plaqué au sol.
 
À Pontivy (Morbihan), 2000 manifestants s’étaient rassemblés puis trois heures plus tard, se sont séparés sous les gaz lacrymogènes qui ont répondu aux insultes, jets de projectiles (pierres, bouteilles en verre, et même sabrage de mousseux) envers les gendarmes.
 
À Rouen, quatre Gilets jaunes ont été légèrement blessés par uneun automobiliste qui s'est présenté au commissariat. Des lacrymogènes et coups de matraque ont été utilisés pour disperser un groupe.
 
A Strasbourg, les 110 Gilets jaunes sont allés rejoindre les manifestants kurdes du PKK.