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Gilets jaunes : lundi 18 février 2019
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Publié le 18 février 2019
Cette journée des « Gilets jaunes » du lundi 18 février 2019 est la 94e journée qui fait suite à la journée du 17 février, et tout au début, celle du samedi 17 novembre 2018.

Plusieurs radars ont été neutralisés notamment à Saint-Pierre (59), Calais, Remanvillers, et Talmont-Saint-Hilaire.

À Pont-l'Abbé, la cabane des Gilets jaunes a été détruite par les services techniques.

Le journal Le Telegramme a publié une interview de la Gilet jaune Jacline Mouraud.

Alors que doit avoir lieu une marche demain mardi contre l'antisémitisme, l’association Europe Israël a annoncé sur son site internet europe-israel.org qu'elle rejoint l’UPJF, l’OJE, ainsi que des personnalités comme Gilles-William Goldnadel, Jean Claude Ghrenassia, Noémie Halioua et Gabriel Farhi, qui refusent « de participer à la marche contre l’antisémitisme aux côtés du PCF et de EELV qui célèbrent des terroristes tueurs de juifs ».

Une association de Gilets jaunes, le « Conseil national de la Résistance Gilets jaunes », dont est membre un retraité commerçant, Kamal Amriou, a appelé à manifester (déclaré) contre l’antisémitisme ce soir à 18h place de la République à Paris.

Dans le Figaro Vox, pour l'avocat Gilles William Goldnadel « faire porter le chapeau de l'antisémitisme aux gilets jaunes est une lâcheté face à l'islamisme » : ces antisémites-là, ne correspondent pas au portrait-robot de l'antisémite rêvé par la macronie et la gauche antifascistes.

Dans le journal Le Monde, le philosophe Gérard Bensussan s’insurge contre le discours du « pas d’amalgame » régnant : « Le spectre de l’antisémitisme hante les manifestations des Gilets jaunes ».

Sur RTL, la journaliste Alba Ventura a affirmé que « quand vous traitez quelqu'un de sioniste de merde et de sale race, ça revient à le traiter de sale juif ».

Sur Europe 1, le philosophe BHL a déclaré qu'on ne peut pas dire que l’antisémitisme est aux marges du mouvement, « c’est le cœur du mouvement » des « gilets jaunes ». "Il serait temps qu'ils se manifestent pour dire 'pas en notre nom', pas comme ils le font maintenant 'oui, d'accord, mais'.. Il n'y a pas de mais ".

Le site internet Slate a publié un article écrit par Jean-Marc Proust et intitulé « Le jaune, le rouge et le brun dessinent un sale drapeau tricolore » : les insultes subies par Alain Finkielkraut sont la goutte d’eau antisémite qui fait déborder le vase populiste des Gilets jaunes.

Dans le journal Ouest-France, le député du Sud-Manche LREM, Bertrand Sorre, a regretté que peu de jeunes soient investis dans le Grand débat national.

À Edern, les gendarmes ont expulsé une douzaine de Gilets jaunes qui bloquait un dépôt Bretagne de Leclerc.

À Surgères, les gilets jaunes sont toujours mobilisés au rond-point « Ronsard » , où ils se sont installés après avoir quitté le rond-point route de La Rochelle.

Le journal La Croix a publié deux articles :

  • « Les gilets jaunes représentent la part de rêve de la Révolution Française » écrit par l'historien Sudhir Hazareesingh : « Les gilets jaunes représentent la part de rêve de la Révolution Française » ;
  • « Les gilets jaunes, une forme d’individualisme extrémiste » écrit par le philosophe Gianni Vattimo : Dans le Mouvement des Gilets jaunes, comme dans le Mouvement 5 étoiles en Italie, les individus se révoltent, font masse, mais ne s’organisent pas.

Dans le journal le Parisien, le patron de la DGSI, Nicolas Lerner, dénombre quatre ultradroites :

  • les néo-populaires, survivalistes, complotistes, voulant s’attaquer à des imams, des femmes voilés ou des détenus islamistes;
  • les identitaires néo-nazis, antisémites à discours de haine;
  • les identitaires comme le Bastion social ou Génération identitaire investissant les champs politiques ou sociétaux;
  • les brigadistes violents constitués autour d’une personnalité charismatique.

Le journal Le Monde a publié deux autres articles :

  • un article intitulé « Antisémitisme : « Le reflux du mouvement des Gilets jaunes rend plus visible les ultras » et écrit par l'historien Laurent Joly : les dérives antisémites au sein des « gilets jaunes » rappellent la fin du mouvement boulangiste du XIXe siècle.
  • un article intitulé : « L’inquiétude des Gilets jaunes exprime une crainte de la perte d’une garantie sociale essentielle : celle du droit au logement » écrit par le directeur de recherche au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) Jean-Pierre Lévy : les accès à l’emploi, à la consommation et au logement sont remis en cause et avec eux l’ensemble des paravents contre la précarité sociale.

Comme chaque lundi, les tribunaux ont condamné (ou relaxé) les Gilets jaunes arrêtés samedi (moins de 48 heures de Gav) par les agents de l'ordre :

  • à Rouen :
    • un sans domicile fixe de 19 ans qui a lancé deux bouteilles de bière vide en direction d’une équipe de motards de la bac samedi, a été condamné à 6 mois ferme avec mandat de dépôt ;
    • un homme de 44 ans qui s'est rebellé à son arrestation en insultant deux gendarmes, notamment de « SS », a été condamné à quatre mois ferme ;
  • à Toulouse , deux individus ont été condamnés :
    • un trentenaire à 6 mois dont 3 avec sursis mais sans mandat de dépôt pour avoir jeté une bouteille sur les policiers;
    • un intérimaire de 27 ans à 10 mois de prison dont 5 avec sursis pas sans maintien en détention pour avoir jeter un plot de fumigène sur des policiers.
  • à Nancy, deux quadragénaires ont été condamnés :
    • relaxé car le DDSP (directeur départemental de la sécurité publique) qui l'accusait d'avoir dit « qu’est ce qu’il a à ramener sa fraise celui-là ? » était absent au tribunal ;
    • 500 € d’amende avec sursis pour avoir tenté de forcer un barrage de police et 38 € pour avoir violé l’interdiction de manifester;
  • à Montpellier, le Lodévois de 33 ans qui avait lancé samedi des pommes de terre sur les gendarmes, a été condamné à 6 mois prison avec sursis et devra régler 147 € de frais de justice.

À Nanterre, les deux amis, Arthur et Théo qui avaient été mis en garde à vu le samedi 8 décembre pour possession d'une bombe de peinture et une biellette de direction à Villeneuve-la-Garenne ont été relaxés et ont reçu une indemnisation de 500 euros par l’État.

À Chennevières, la députée MoDem Maud Petit qui a jugé que les propos du député Nicolas Dupont-Aignan tenus samedi dernier, n'était pas une blague mais une menace de mort sous condition, a annoncé sur BFM avoir porté plainte contre le président du parti Debout la France.

Sources

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