« Un site critiquant la censure finlandaise sur Internet a été fermé » : différence entre les versions

{{date|29 février 2008}} La police finlandaise a ajouté le site internet de Matti Nikki, critiqueopposant deà la censure de l'Internet en [[w:Finlande|Finlande]], à leur nouveau filtre de sites pédophiles. LEn effet, depuis le début 2008 les fournisseurs d'inclusionaccès dufinlandaises lien versbloquent certains sites d'après une liste noire fourni par la police. Il a été remarqué que le site de Matti Nikki ([[w:lapsiporno.info|lapsiporno.info]], au filtre Internet) a été remarquécensuré lorsque l'un des plus grands fournisseurs d'accès du pays a commencé deà bloquer leson site. Il est attendu que les autres fournisseurs suivent sous peu, lorsqu'ils mettront à jour leur liste noire., coupant l'accès au site de Nikki pour tous les finlandais.

Le magazine finlandais Tekniikka & Talous a demandé au commissaire Lars Henriksson du [[w:Keskusrikospoliisi|bureau national d'investigation]] pourquoi une telle opération. Sa réponse fût qu'il ne pouvait discuterparler de sitescas particuliers, mais que les sites qui comportent des liens vers des sites pédophiles entraient dans le cadre de la loi. Cette interprétation semble pourtant en contradiction avec la législation finlandaise, qui est supposée ne s'appliquer uniquement à des sites comportant des images illicites., Lasitués listehors dedu sitespays. censurés de NikkiLapsiporno.info ne pouvait, en rien, permettre l'accès à un contenu pédophile.

Mercredi, le NBI a confirmé que le site de Matti Nikki aavait été mis à l'indexbloqué car il contenaiténumérait une liste desles sites en questionbloqués. La liste de Matti Nikki comportait les noms d'environ trois-quarts dedes cessites sitecensurés en Finlande, et démontrait que cellela liste noire de la police ne contenait pas uniquement des sites pédophiles. La liste noireNikki a étéidentifié crééeles parsites Nikkicensurés en scannant un grand nombre d'adresses pour voirdéterminer lesquellessi étaientl'accès y avait été bloquéesinterdit.

LaLe listesite de Matti Nikki montrait que les trois premiers résultats d'une recherche [[w:Google|Google]] pour ''{{Citation|pornographie gay}}'' étaient censurés par la police, dontet que la plupart des sites bloqués sont hébergés dans l'Union européenne ou aux États-Unis.

Leena Romppainen de l'Electronic Frontier Finland, organisation de défense des libertés individuelles, a précisé que les sites hebergéshébergés dans l'Union européenne auraient dû faire l'objet d'une action directe par les autorités locales, s'ils contenaient véritablement un contenu illicite, au lieu de faire l'objet d'une censure. Elle a admis être déconcertée par lesle deuxfait possibilitésque : quesoit son gouvernement censure illégalement des sites Internet, ousoit que certains pays de l'Union européenne restent dans l'inaction devant des sites pédophiles.

Selon Matti Nikki, la majorité des sites bloqués sont des sites adultes légaux, et la police ne fait pas assez de recherche quand ils décident de les bloquer.