« Reporters Sans Frontière publie son rapport 2008 » : différence entre les versions

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{{date|6 mars 2008}}
Reporters Sans Frontière a publié son rapport 2008 le 13 février 2008. Ce document dresse le bilan de la liberté de la presse dans le monde. Les situations très contrastées demeurent. D'une manière générale, l'Europe du Nord et le Canada, ainsi que le Portugal et la Nouvelle-Zélande, font partie des pays où la situation est {{guil|bonne}}. En revanche, beaucoup plus de pays se trouvent dans la catégorie où la situation est {{guil|très grave}} : La [[w:Chine|Chine]], l'[[w:Iran|Iran]], l'[[w:Iraq|Iraq]], la [[w:Syrie|Syrie]], le [[w:Viet-Nam|Viet-Nam]], la [[w:Birmanie|Birmanie]], la [[w:Corée du Nord|Corée du Nord]], la [[w:Somalie|Somalie]], le [[w:Bélarus|Bélarus]], la [[w:Tunisie|Tunisie]] ou encore [[w:Cuba|Cuba]]. Par ailleurs, la situation reste difficile dans les pays de l'ex-URSS, du Maghreb et quasiment au Moyen-Orient.
 
== Situation en Europe ==
Le rapport note une ''{{Citation|1=évolution inquiétante, les atteintes à la protection des sources se sont multipliées dans les grandes démocraties. En [[w:France|France]], en [[w:Allemagne|Allemagne]] et en [[w:Italie|Italie]], des mises en examen et des perquisitions de rédaction ou de domiciles de journalistes ont été observées. Les institutions judiciaires ont tendance à considérer ces pratiques comme une solution acceptable, particulièrement lorsqu’un secret a été violé.}}''
 
La situation est jugée plus satisfaisante Europe de l'Ouest. Toutefois celle de l'Est est loin d'être idyllique.
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Pour sa part, la France connaît plusieurs affaires d'atteinte à la liberté de la presse. En page 135 du rapport, RSF met en avant plusieurs faits :
 
En premier lieu, l'élection de [[w:Nicolas Sarkozy|Nicolas Sarkozy]] est de nature de modifier les relations entre la presse et le pouvoir : ''{{Citation|les plus grands patrons de presse français sont des amis proches du chef de l’Etat. Des journalistes et leurs syndicats ont alors mis en avant les dommages que cette situation pouvait causer au pluralisme de l’information}}''.
 
En second lieu, certains rapports sont tendus entre la justice et la presse, notamment lors du traitement de certains sujets sensibles pour le pouvoir. Le rapport relève que ''{{Citation|la justice ne s’est pas comportée de manière exemplaire vis-à-vis des médias. Début mai, un juge s’est présenté à la rédaction du Canard enchaîné dans le cadre d’une procédure engagée pour “divulgation du secret de l’instruction”, suite à l’affaire Clearstream, dans laquelle les plus hautes autorités de l’Etat ont été mises en cause. Les dirigeants de l’hebdomadaire satirique se sont déclarés “effarés” par une telle mesure et n’ont pas ouvert leurs portes, obligeant le magistrat à renoncer}}''. Reste aussi l'affaire de la garde à vue de ''{{Citation|du journaliste indépendant Guillaume Dasquié. Le 5 décembre, des policiers de la Direction de la surveillance du territoire (DST) ont fait irruption au domicile du journaliste, à l’aube, en présence de sa femme et de ses enfants. Ils ont procédé à une fouille complète et emporté des documents. Le journaliste a été interpellé et retenu dans les locaux des services de renseignement jusqu’au lendemain soir. Il n’a été libéré qu’après avoir révélé le nom d’une de ses sources concernant un article sur les attentats du 11 septembre 2001}}''.
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=== Canada ===
RSF relève que le [[w:Canada|Canada]] ''{{Citation|demeure une référence mondiale en matière de libertés publiques. La presse souffre néanmoins de la nouvelle disposition du code pénal sur le secret des sources, entrée en vigueur en 2004. L’agression d’un rédacteur de journal communautaire est également inquiétante.}}''
 
C'est le cas de ''{{Citation|Karine Gagnon, du Journal de Québec, a illustré une nouvelle fois les difficultés posés à la presse par la nouvelle disposition du code pénal du 15 septembre 2004, relative au secret des sources. Cette clause oblige les professionnels des médias à livrer leurs archives et le nom d’une source à la police, si celle-ci l’estime indispensable à la conduite d’une enquête criminelle. Rien de tel pourtant dans la présente affaire.}}'' L'affaire portait sur la publication du ''{{Citation|résultat de ses investigations sur la présence d’amiante dans certains édifices gouvernementaux. L’une des personnes citées dans l’article, Denis Petitclerc, avait été aussitôt licenciée par la Société immobilière du Québec qui l’employait. Plaidant devant la Commission des relations de travail au mois de juin, les avocats de Denis Petitclerc ont exigé que la journaliste leur remette les notes et les enregistrements qui avaient servi à ses reportages. La nature du contentieux et la qualité d’avocats des demandeurs n’entrant pas dans le champ du code pénal, Karine Gagnon n’a pas eu à s’exécuter. Elle est cependant la troisième journaliste à être inquiétée à l’appui de cette clause sur le secret des sources.}}''
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}}
 
{{DéveloppementPublication}}
 
[[Catégorie:Monde]]
[[Catégorie:Europe]]