« Résultats du premier tour des élections municipales françaises de 2008 » : différence entre les versions

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;Taux de participation :
Selon le [[w:Ministère de l'Intérieur (France)|Ministère de l'Intérieur français]], le taux de participation s'élevait, à midi, à 23 % pour les municipales (contre 20,57 % à la même heure en [[w:Élections municipales françaises de 2001|2001]]) et à 22,25 % pour les cantonales (contre 19,26 % en 2001 et 16,98 % en 2004).
 
Alors que le taux de participation avait atteint 67,29 % en 2001, il n'a atteint cette fois-ci que 66,5 %. Le taux de participation aux cantonales (54,53 %) est lui aussi inférieur à celui de [[w:Élections cantonales françaises de 2001|2001]] (55,55 %) mais supérieur à celui de [[w:Élections cantonales françaises de 2004|2004]] (52,64 %).
 
;La gauche en position de force
Comme cela était attendu, les listes conduites par la gauche sont globalement en position de force au terme de ce premier tour. La gauche conserve ainsi dès le premier tour [[w:Tourcoing]], [[w:Le Mans]], [[w:Dijon]] et [[w:Lyon]]. Elle conquiert même les villes de [[w:Nantes]], [[w:Rouen]], [[w:Laval (Mayenne)|Laval]] et [[w:Alençon]] et est en très bonne position pour l'emporter dimanche prochain à [[w:Lille]], [[w:Caen]], [[w:Rennes]], [[w:Brest]] et [[w:Strasbourg]].
 
Cependant, la droite conserve certains bastions : à [[w:Bordeaux|Bordeaux]], [[w:Alain Juppé|Alain Juppé]] est réélu dès le premier tour avec 56,62 % des suffrages face à [[w:Alain Rousset|Alain Rousset]] (34,14 %). Parmi les membres du gouvernement, [[w:Éric Woerth|Éric Woerth]] ([[w:Chantilly|Chantilly]]), [[w:Xavier Bertrand|Xavier Bertrand]] ([[w:Saint-Quentin|Saint-Quentin]]), [[w:Jean-Louis Borloo|Jean-Louis Borloo]] et [[w:Valérie Létard|Valérie Létard]] ([[w:Valenciennes|Valenciennes]]), [[w:Michèle Alliot-Marie|Michèle Alliot-Marie]] ([[w:Saint-Jean-de-Luz|Saint-Jean-de-Luz]]) et [[w:Dominique Bussereau|Dominique Bussereau]] ([[w:Saint-Georges-de-Didonne|Saint-Georges-de-Didonne]]) conservent leur fauteuil, tout comme [[w:Jean-François Copé|Jean-François Copé]], président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, à [[w:Meaux|Meaux]]. À [[w:Périgueux|Périgueux]], le ministre [[w:Xavier Darcos|Xavier Darcos]] est à égalité avec la liste du PS (46 %).
 
;La gauche en tête à Paris
[[w:Bertrand Delanoë|Bertrand Delanoë]] arrive largement en tête à [[w:Paris|Paris]], recueillant 42 % des voix contre 28 % pour sa rivale [[w:Françoise de Panafieu|Françoise de Panafieu]]. [[w:Marielle de Sarnez|Marielle de Sarnez]] (Modem) et ''Les Verts'' obtiennent respectivement 9 et 7 % des suffrages.
 
;Gérard Collomb conserve son fauteuil à Lyon
A [[w:Lyon|Lyon]], le socialiste [[w:Gérard Collomb|Gérard Collomb]] remporte dès le premier tour six des neufs arrondissements de la capitale des Gaules, récoltant 52,96 % des voix contre 32 % pour le candidat UMP [[w:Dominique Perben|Dominique Perben]].
 
;Résultats serrés à Marseille comme à Toulouse
Dans la [[w:Marseille|cité phocéenne]], [[w:Jean-Claude Gaudin|Jean-Claude Gaudin]], le maire UMP sortant et le socialiste [[w:Jean-Noël Guérini|Jean-Noël Guérini]] obtiendraient respectivement 41&nbsp;% et 39&nbsp;% des voix. Avec 9&nbsp;% des voix, la liste du FN est en mesure de se maintenir dans certains arrondissements de la ville tandis que le Modem dépasse tout juste la barre des 5&nbsp;%.<br />
À [[w:Toulouse|Toulouse]], le maire sortant (centriste soutenu par l'UMP), [[w:Jean-Luc Moudenc|Jean-Luc Moudenc]] a quelques points d'avance sur son rival socialiste [[w:Pierre Cohen|Pierre Cohen]] (42,6&nbsp;% contre 39&nbsp;%) mais dispose de très faibles réserves de voix. Dans la ville rose, ni le candidat du Modem, [[w:Jean-Luc Forget|Jean-Luc Forget]] (6&nbsp;%), ni la liste LCR (5,07&nbsp;%), ni la liste altermondialiste de François Simon (5,42&nbsp;%) ne pourront se maintenir.
 
== Notes ==