« Résultats du second tour des élections municipales françaises de 2008 » : différence entre les versions
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;De nombreuses victoires pour la gauche
[[Image:Pierre Cohen - Cohen's rallye, Toulouse town election, 2008 - 2171.jpg|thumb|left|[[w:Pierre Cohen|Pierre Cohen]], le nouveau maire de [[w:Toulouse|Toulouse]], ici en meeting le 5 mars 2008.]]
À [[w:Toulouse|Toulouse]], quatrième ville de France, le socialiste [[w:Pierre Cohen|Pierre Cohen]] remporte les clés du Capitole avec 51 % face au maire sortant (centriste soutenu par l'UMP), [[w:Jean-Luc Moudenc|Jean-Luc Moudenc]] (49 %). En ballotage défavorable au terme du premier tour, l'actuel maire de [[w:Ramonville|Ramonville]] (au sud de Toulouse) met ainsi fin à un règne de 37 ans de la droite sur la ville rose, située dans une département et une région dirigées par la gauche. Le soutien
Le PS reconquiert la ville de [[w:Strasbourg|Strasbourg]], perdue en 2001. [[w:Roland Ries|Roland Ries]], qui avait déjà dirigé la ville pendant que [[w:Catherine Trautmann|Catherine Trautmann]] était ministre de la Culture, obtient plus de 58,3 % des voix face à la maire sortante [[w:Fabienne Keller|Fabienne Keller]] (41,7 %)
La gauche remporte d'autres villes jusqu'alors dirigées par la droite comme [[w:Metz|Metz]], [[w:Amiens|Amiens]], [[w:Saint-Etienne|Saint-Etienne]], [[w:Quimper|Quimper]], [[w:Blois|Blois]], [[w:Evreux|Evreux]] ou [[w:Reims|Reims]]. Elle conserve par ailleurs [[w:Paris|Paris]], [[w:Lille|Lille]] et [[w:Angers|Angers]], où
;Mais la droite conserve Marseille
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De même, [[w:Rachida Dati|Rachida Dati]], ministre de la Justice, remporte le [[w:7e arrondissement de Paris|7{{e}} arrondissement de Paris]]. En revanche, [[w:Christine Lagarde|Christine Lagarde]] et [[w:Jean-Marie Cavada|Jean-Marie Cavada]] échouent nettement dans le [[w:12e arrondissement de Paris|12{{e}}]], tout comme [[w:Christine Albanel|Christine Albanel]] dans le [[w:4e arrondissement de Paris|4{{e}}]]. Par ailleurs, [[w:Nadine Morano|Nadine Morano]], porte-parole de l'UMP, est battue à [[w:Toul|Toul]], arrivant en troisième position dans une triangulaire. Enfin, [[w:Gilles de Robien|Gilles de Robien]] perd la mairie d'Amiens (44 % contre 56 % pour son adversaire socialiste).
[[w:Éric Woerth|Éric Woerth]] ([[w:Chantilly|Chantilly]]), [[w:Xavier Bertrand|Xavier Bertrand]] ([[w:Saint-Quentin|Saint-Quentin]]), [[w:Jean-Louis Borloo|Jean-Louis Borloo]] et [[w:Valérie Létard|Valérie Létard]] ([[w:Valenciennes|Valenciennes]]), [[w:Michèle Alliot-Marie|Michèle Alliot-Marie]] ([[w:Saint-Jean-de-Luz|Saint-Jean-de-Luz]]) et [[w:Dominique Bussereau|Dominique Bussereau]] ([[w:Saint-Georges-de-Didonne|Saint-Georges-de-Didonne]]) avaient
[[Image:BayrouEM.jpg|thumb|left|150px|[[w:François Bayrou|François Bayrou]] (ici en 2006) ne parvient pas à conquérir la ville de Pau.]]
;Échec de François Bayrou à Pau
À [[w:Pau|Pau]], [[w:François Bayrou|François Bayrou]], en ballotage défavorable au terme du premier tour, ne parvient pas à conquérir la mairie : il obtient 300 voix de moins (38,81 %) que la socialiste [[w:Martine Lignières-Cassou|Martine Lignières-Cassou]] (39,76 %). Le maire sortant, ancien socialiste rallié à l'UMP, [[w:Yves Urieta|Yves Urieta]] ne recueille quant à lui que 21,42 % des suffrages. Reconnaissant sa défaite qu'il met sur le compte d'
;Réactions politiques
Alors que le Premier ministre, [[w:François Fillon|François Fillon]], estime qu'il serait {{Citation|malvenu de tirer de ce scrutin des leçons nationales}}, le député socialiste [[w:Laurent Fabius|Laurent Fabius]] a invité le gouvernement à {{Citation|corriger la trajectoire}}, estiment que la droite venait de subir une sanction {{Citation|extrêmement lourde}}. [[w:François Hollande|François Hollande]], le premier secrétaire du PS, s'est quant à lui
== Notes ==
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