« L'offre d'achat d'Alitalia par Air France-KLM n'est pas négociable » : différence entre les versions

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[[Image:Alitalia.a321-100.i-bixk.arp.jpg|thumb|right|L'atterrissage risque d'être difficile pour Alitalia.]]
{{date|20 mars 2008}} [[w:Jean-Cyril Spinetta|Jean-Cyril Spinetta]], président d'[[w:Air France-KLM|Air France-KLM]], a confirmé mercredi son offre d'achat de la compagnie aérienne [[w:italie|italie]]nne [[w:Alitalia|Alitalia]], malgré l'opposition des syndicats locaux et d'une partie de la classe politique.
 
Lors d'une conférence de presse tenue à [[w:Rome|Rome]], il a répété que l'accord des syndicats d'Alitalia est une des conditions de l'offre de rachat. Un nouveau rendez-vous doit être organisé jeudi après que la réunion de mercredi se soitfut achevée sur un désaccord, certains syndicats ayant émis {{citation|un jugement très critique sur la rencontre}}, d'après le communiqué de presse, en particulier au vu de la suppression annoncée de nombreux postes au sein de l'entreprise. Si la direction d'Air France-KLM a annoncé originellement le chiffre de {{formatnum:1600}} postes supprimés avant de le faire passer à {{formatnum:2100}} au total, les syndicats, de leur côté, parlent de {{formatnum:6600}} suppressions d'emplois soit environ 35% des effectifs.
 
Au vu de la situation financière désespérée de la compagnie italienne, Jean-Cyril Spinetta a clairement fait savoir aux syndicats que {{citation|''les marges de manœuvres sont inexistantes ou très faibles''}}. Il a également indiqué que l'offre n'était valable que jusqu'au 31 mars, date à laquelle tous les acteurs doivent impérativement avoir donné leur accord. Il a enfin annoncé un recentrage des activités sur Rome, au détriment de l'aéroport de [[w:Milan|Milan]]-Malpensa, responsable selon une étude d'une grande partie des pertes de l'entreprise.
 
Si le conseil d'administration d'Alitalia a annoncé dimanche, à la suite du le gouvernement sortant de [[w:Romano Prodi|Romano Prodi]], avoir approuvé à l'unanimité l'offre d'Air France-KLM, l'homme d'affaires et politicien [[w:Silvio Berlusconi|Silvio Berlusconi]], en pleine campagne électorale pour les élections législatives, a qualifié l'offre d'Air France-KLM d'{{citation|inacceptable}}, tout en lançant un appel pour une offre proposée par des investisseurs italiens.
 
Selon [[w:Tommaso Padoa-Schioppa|Tommaso Padoa-Schioppa]], actuel ministre de l'Économie, un refus de l'offre d'Air France-KLM conduirait à la faillite de la compagnie. Dans unune interview accordéaccordée à un journal national, le ministre a annoncé que le gouvernement italien devrait avoir à nommer prochainement un administrateur pour gérer la compagnie italienne.
 
== Sources ==