« États-Unis : le pays au bord du désastre face à la COVID-19 » : différence entre les versions

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{{Chapeau|Alors que les autorités font face à la crise de la COVID-19 dans la désunion, l'{{w|États-Unis d'Amérique|Amérique}} est confrontée à l'avancée galopante du nombre de personnes infectées par le {{w|SARS-CoV-2}} qui double maintenant à chaque 24h.}}
{{Date|25 mars 2020}}
Tandis que certains États tel que la {{w|Californie}} et l’{{w|Illinois}} ont décrété des confinements généralisés sur leur territoire, d'autres comme le {{w|Mississippi}} refuse de décréter un confinement, affirmant que son État {{citation|ne sera jamais comme la Chine}}. Ou encore la {{w|Floride}} qui tarde toujours à fermer ses plages publiques bondées.
 
À cela s'ajoute un président souvent en porte-à-faux avec les experts en santé publique américains. En effet, alors que le médecin en chef des États-Unis, {{w|Jerome Adams}}, sonnait l'alarme quant à l'aggravation imminente de la crise et implorait les gens à rester chez soi, le président {{w|Donald Trump}} s'interrogeait sur l’efficacité du confinement de la population et comparait le coronavirus à la grippe saisonnière, qui {{citation|ne met pas le pays à l’arrêt}}. {{citation1|Nous ne pouvons laisser le remède être pire que le problème lui-même}} a-t-il déclaré sur Twitter. Il espère d'ailleurs la levée des restrictions pour pâques, le 12 avril.
 
L'{{w|Organisation mondial de la santé}} (OMS) a prévenu que les États-Unis était en voie de devenir le nouvel épicentre mondial de la pandémie qui enregistre actuellement 827 morts et au moins 60 000 cas officiels. D'ailleurs, selon une projection transmise au {{w|Sénat des États-Unis|Sénat américain}}, l'épidémie pourrait bientôt causer la mort de 1,5 million de personnes au pays et toucher jusqu'à 150 millions de personnes.
 
;Plan de relance économique
Le gouvernement compte investir environ 2000 milliards de dollars pour soutenir financièrement les entreprises, les salariés et les hôpitaux. Le plan de relance doit toutefois être approuvé par le congrès, pressé par le président impatient de redémarrer l'économie, mais qui fait l'objet d'intense tractations, alors que le Sénat est contrôlé par les républicains et la chambre des représentants par les démocrates.
 
== Sources ==