« COVID-19 : prolongation du confinement jusqu'au 15 avril en France » : différence entre les versions

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Alors que le Conseil scientifique a quelques jours plus tôt préconisé la prolongation du {{w|confinement}} jusqu'au 28 avril, le Premier ministre {{w|Édouard Philippe}} a annoncé le 27 mars sa prolongation jusqu'au 15 avril, mais qu'un second prolongement pourra être décidé, tandis qu'un proche d'Édouard Philippe aurait confirmé : « tout le monde sait que c’est parti pour durer ».
Le 27 mars, le ministre de l'Economiel’Économie et des Finances, {{w|Bruno Le Maire}}, a annoncé que les entreprises qui reçoivent l'aide de l'État ne devront pas verser de dividendes à leurs actionnaires sous peine de devoir rembourser l'aide reçu et de payer une amende. De même, la BCE (Banque centrale européenne) a demandé aux banques qu'elle supervise de suspendre leurs dividendes et leurs rachats d'actions, jusqu'au 1er octobre.
 
Après trois séances de rebond, la Bourse de Paris a de nouveau reculé (4,23 %) conduisant la France vers une récession économique pire que celle de 2008, mais pour le gouvernement qui soutient les professionnels de santé, il n'y a pas mieux que le confinement contre le virus.
 
'''La question des masques'''
 
{{Voir dossier|Pandémie de maladie à coronavirus de 2019-2020}}
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Une circulaire du ministère de la Justice daté du 25 mars a précisé que tous les stocks de masque doivent être remis à l'État au profit des professionnels de santé jusqu'au 31 mai 2020 et donc les pharmacies ont l'interdiction d'en vendre à tout un chacun.
À Nice, une pharmacienne qui n'en a pas tenue compte a été dénoncée par un client à la police qui l'a interpellée. Le tribunal l'a placée le 26 mars sous contrôle judiciaire avec injonction de paraître à sa pharmacie et le payement d'une caution de {{formatnum:5000}} euros. Elle sera jugée le 27 avril prochain et risque deux ans d’emprisonnement et {{formatnum:300000}} euros d'amende pour {{citation|refus de déférer à une réquisition de l'autorité administrative en cas de menace sanitaire grave, mise sur le marché de substances dangereuses sans étiquetage, pratique commerciale trompeuse}}.
 
Le président de l'Ordre régional des pharmaciens qui a l'intention de déposer plainte au pénal a affirmé : {{citation|je n’aurai aucun état d’âme. Elle sera poursuivie par le conseil de discipline. J’ai la possibilité de la faire citer directement}}, tandis que de son côté, l'{{w|Agence régionale de santé}} de la région PACA a dit rédiger l'ordre de fermer de pharmacie, sans en avoir précisé la durée.
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Toujours sur France 2, {{w|Christophe Castaner}} a aussi déclaré que le confinement a augmenté les violences conjugales de 36 % : {{citation|les hommes violents sont plus brutaux, ils sont exaspérés par l'enfermement imposé}} a confirmé le 27 mars Fatima Benomar, militante féministe membre du collectif « Nous Toutes » qui a rappelé qu'il y a en France, il y a 200 000 femmes victimes de violences conjugales par an.
Du fait du confinement, le 3919, le numéro d’écoute pour les femmes victimes de violences conjugales, vient de passer de 22h à 19h. La secrétaire d'Etatd’État à l'Egalitél’Égalité entre les hommes et les femmes, {{w|Marlène Schiappa}} avait pourtant rassurée : {{citation|les femmes représentantes une écrasante majorité des personnels soignants et des enseignants, sur le front pendant l’épidémie. Comment faire en sorte qu’elles ne soient pas encore celles qui subissent le plus ?}}. De plus, le Huffingtonpost alerte sur la précarité des marchandes d'amour : {{citation|les putes meurent de faim. Nous n’avons plus de quoi payer notre loyer. Nous sommes chassées des hôtels où nous logeons}}.
 
Depuis le confinement, beaucoup de personnes tentent de sortir de chez elles. En France, certaines personnes ont demandé à la SPA des « adoptions provisoires » de chiens ou ont essayé de « louer » des animaux en ligne pour pouvoir sortir au cours de promenades. En Espagne, une personne est allée jusqu'à même marcher à quatre pattes dans la rué déguisée en chien.