« Le candidat nationaliste du Kuomintang devient le nouveau président de Taïwan » : différence entre les versions
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Ma Ying-jeou, ancien maire de [[w:Taipei|Taipei]], a été élu président de [[w:République de Chine (Taïwan)|Taïwan]] après une quatrième élection présidentielle très contestée au sein de l'État indépendant. Sa victoire est écrasante puisqu'il recueille 58,45 % des suffrages exprimés (soit {{formatnum:7658724}} voix) contre 41,55 % des suffrages exprimés (soit {{formatnum:5445239}} voix) pour son adversaire Frank Hsieh. Les résultats de l'élection ont été confirmés par la commission électorale centrale.
Ma Ying-jeou est le représentant de la [[w:Coalition pan-bleue|Coalition pan-bleue]] qui est composée du [[w:Kuomintang|Kuomintang]]
Né à [[w:Hong Kong|Hong Kong]], le nouveau président a étudié à l'[[w:université de New York|université de New York]] et [[w:Université Harvard|celle d'Harvard]], et détient une [[w:carte de résident permanent aux États-Unis|carte de résident permanent aux États-Unis]]. Frank Hsieh avait sous-entendu pendant la campagne qu'en cas de crise, Ma Ying-jeou pourrait fuir le pays, estimant par ailleurs que ce candidat photogénique avait plus de style que de véritables idées. Malgré ses attaques, Ma Ying-jeou l'a remporté largement en préconisant des liens plus étroits entre Taiwan et la Chine continentale.
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Ma Ying-jeou deviendra officiellement président en mai 2008, avec Vincent Shew comme vice-président. Il succèdera à [[w:Chen Shui-bian|Chen Shui-bian]], lui-même assailli par la justice qui a déjà condamné sa femme pour corruption, mettant ainsi fin à huit ans de règne du Parti démocratique progressiste. Il a promis de développer les liens économiques avec la République populaire de Chine (y compris le tourisme et le transport aérien) et d'assouplir les règles qui régissent les investissements taiwanais sur le continent.
Il ne plaide par pour autant pour une union politique : il a qualifié de {{Citation|grossier, déraisonnable, arrogant, absurde
Plusieurs pays, dont notamment les [[w:États-Unis d'Amérique|États-Unis d'Amérique]] et le [[w:Japon|Japon]] ont déjà adressé leurs félicitations au nouveau président. Le président américain [[w:George W. Bush|George W. Bush]] a vu dans cette élection {{citation|''une nouvelle occasion pour les deux parties de se rapprocher et de s'engager dans la voie d'un règlement pacifique de leurs désaccords''}}.
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