« Élections législatives turques de 2011 : l'AKP largement vainqueur » : différence entre les versions

Hier, se tenaient des [[w:élections législatives turques de 2011|élections législatives en Turquie]] afin d'élire les députés de la [[w:Grande assemblée nationale de Turquie|grande Assemblée nationale]]. L'[[{{w:|Parti pour la justice et le développement (Turquie)|AKP]]}}, le parti islamiste présenté comme {{citation|démocrate conservateur}} par {{w|Recep Tayyip Erdoğan}}, premier ministre turc depuis 2003 et président du parti, a remporté par {{formatnum:51 %}} des voies exprimées l'élection. L'AKP obtient ainsi 326 sièges sur 550, ce qui n'est cependant pas suffisant pour avoir les 2/3 du parlement pour faire changer la constitution turque comme le parti l'entend après la révision partielle par [[w:Référendum sur la Constitution turque de 2010|référendum en 2010]]. Le [[w:Parti républicain du peuple (Turquie)|CHP]], de gauche, obtient {{formatnum:25.8 %}} des suffrages.

Nafiz, comptable dans une grande entreprise, rapporte au site ''LeParisien.fr'', ne plus faire confiance à l'AKP qui {{citation|distribue des machines à laver, des lave-vaisselle ou encore des chauffages pour acheter le vote des pauvres}}. Dans chacune des villes où il y a euteu un meeting, Erdoğan rappelle son bilan, en brandissant une tablette électronique et en promettant qu'{{citation|il y en aura une pour chaque écolier}}. Ses adversaires lui reprochent son clientélisme. ''LeMonde.fr'' rapporte que l'adhésion au parti d'Erdoğan est gratuite, cela afin du constituer un {{citation|fichier de clientèle}}. Umut Özkan, avocat de 31 ans responsable du parti dans une municipalité, explique que {{citation|l'arrondissement comprend {{unité|300000|électeurs}}, et 21 % d'entre eux sont déjà membres de l'AKP. C'est l'objectif que nous voulons atteindre au niveau national}}. Ainsi, {{citation|avec 20 % des Turcs membres de l'AKP, nous serions assurés de remporter toutes les élections}}.