« Porte-avions Charles-de-Gaulle : « il y a eu des erreurs dans l'appréciation des mesures à prendre pour combattre le coronavirus », juge la ministre française des Armées » : différence entre les versions

[version vérifiée][version vérifiée]
Contenu supprimé Contenu ajouté
m Corrections
Orthotypographie
Ligne 1 :
[[File:Charles De Gaulle mg 5449.jpg|thumb|Le Charles-de-Gaulle à quai en 2009.]]
{{chapeau|Près d'un mois après le retour à {{w|Toulon}} du {{W|porte-avions}} {{w|Charles-de-Gaulle}} de la {{w|Marine nationale (France)|Marine nationale française}} et la contamination de marins français par le de SRAS-CoV-2 à son bord, la {{W|Ministère des Armées|ministre française des Armées}} Florence Parly était auditionnée ce lundi 11 mai par la {{W|Commission de la Défense nationale et des Forces armées|commission de la Défense}} de l'{{w|Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale}}.}}
{{Date|11 mai 2020}} {{Citation|J'avais pris devant vous l'engagement de la transparence sur les enquêtes que j'ai demandéedemandées concernant l'épidémie survenue à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle. Je suis venue aujourd'hui vous présenter les principales conclusions de ces enquêtes}}, a expliqué Florence Parly ce lundi 11 mai devant la commission de la Défense de l'Assemblée nationale. {{citation|Tous les marins sont désormais guéris et onont rejoint leursleur famillesfamille, à l'exception d'un marin toujours hospitalisé après être sorti de réanimation.}}
 
La contamination de marins par le coronavirus est révélée dans la presse le 8 avril 2020 et elle est rapidement confirmée par un communiqué de presse du ministère des Armées.
Ligne 9 :
Soupçonnée d'être la cause de la première introduction du SRAS-CoV-2 à bord du Charles-de-Gaulle, l'escale à {{W|Brest}} du 13 au 16 mars 2020 {{citation|n'est donc pas la cause de la première introduction du virus}} sur le navire a expliqué aux députés Florence Parly. {{citation|Mais l'enquête révèle qu'elle a été l'occasion de la réintroduction de celui-ci et qu'elle a été un facteur d'accélération de sa propagation.}}
 
Après l'escaladeescale à Brest, les gestes barrières et une quarantaine de 14 jours est organisée au sein du bâtiment, mais, le 30 mars, ces mesures de restriction sont {{citation|assouplies en l'absence de cas confirmés}}, a détaillé Florence Parly. La ministre dénonce {{citation|un excès de confiance du commandement ainsi que de son service médical dans sa maîtrise de la situation}}. Elle explique que l'assouplissement des mesures a {{citation|accéléré la propagation du virus}}.
 
Les premières apparitions à bord du navire remonteraient à février 2020. À ce moment -là, des marins développent des symptômes qui {{citation|ont été interprétés comme le fait d'états grippaux}}. Les symptômes étaient {{citation|dans cette saison (février, NDLR) dans les taux habituels}}. {{citation|Le seul cas qui fait naître un doute}}, prévient la ministre, {{citation|est celui qui a donné lieu à un scanner pulmonaire le 21 mars. Scanner envoyé à l'{{w|Hôpital d'instruction des armées Percy|hôpital d'instruction des armées à Percy}} pour analyse et qui s'est avéré négatif}}.
 
;Jusqu'à 85 marins en isolement
Le 5 avril, le commandement du porte-avions apprend qu'un officier débarqué au {{W|Danemark}} le 30 mars a été testé positif au COVID-19. C'est ainsi que {{citation|le doute s'installe}}, explique la ministre. [[wikt:concomitamment|Concomitamment]], le nombre de personnes qui se présenteprésentent à l'infirmerie du Charles-de-Gaulle {{citation|augmente par rapport aux jours précédents}}. Les mesures strictes sont immédiatement rétablies. Le 6 avril, trois marins, {{citation|les plus vulnérables}}, sont évacués. Jusqu'à 85 marins ont été mis en isolement dans des {{citation|conditions précaires dans les tranches avant du navire}}, ce qui {{citation|n'a été pas bien vécu}}.
 
{{citation|La propagation de la maladie a surpris le commandement et a momentanément pris de court l'organisation logistique du bâtiment}}, juge la ministre. {{citation|Il y a eu des erreurs dans l'appréciation des mesures à prendre pour combattre le coronavirus. La principale erreur a été de persister dans une stratégie qui était fondée sur le retour d'expérience de la pandémie de H1N1 (...). Nous l'avons constaté à nos dépens, le coronavirus, ce n'est pas la {{W|grippe H1N1}}.}}
 
== Voir aussi ==