« La France ébranlée par l'assassinat d'un enseignant » : différence entre les versions

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{{chapeau|La {{w|France}} est sous le choc après une nouvelle attaque terroriste - la décapitation horrible d'un enseignant de la région parisienne quelques jours après avoir montré à sa classe des caricatures controversées du prophète Mahomet.}}
{{Date|17 octobre 2020}} Les médias identifient le suspect comme un immigrantimmigré de 18 ans né à {{w|Moscou}} et d'origine {{w|tchétchénie|tchétchène}}. Le suspect a demandé à des étudiants dans la rue de désigner la victime, a déclaré samedi le procureur de la lutte contre le terrorisme Jean-François Ricard. S'exprimant lors d'une conférence de presse, Ricard a également noté que l'attaquant avait publié une photo du corps de l'enseignant sur {{w|Twitter}}, avec une note disant qu'il avait commis le meurtre.
[[File:Charlie Hebdo 2006-02-08 gendarmes mobiles dsc07403.jpg|250px|thumb|La gendarmerie surveillant les locaux de Charlie Hebdo.]]
Cet assassinat marque une nouvelle attaque contre la France, moins d'un mois après qu'un homme a brutalement poignardé deux personnes devant les anciens bureaux du magazine satirique {{w|Charlie Hebdo}}. Encore une fois, le gouvernement traite l'incident comme une attaque terroriste.
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S'exprimant vendredi soir, le président {{w|Emmanuel Macron}} a déclaré que le meurtre portait les marques d'une attaque terroriste islamiste. Il a dit que ceux qui tentaient d'attaquer la liberté d'expression ne gagneraient pas.
 
Les habitants de {{w|Conflans-Saint-Honorine}} sont sous le choc. S'adressant aux médias français, certains des élèves de l'enseignant ont déclaré qu'il leur avait dit que ceux qui pourraient être mal à l'aise avec les dessins animés de Charlie Hebdo étaient libres de quitter la classe. La leçon portait sur la liberté d'expression, mais plusieurs parents auraient été bouleversés par cela et l'ont signalé sur les réseaux sociaux.
 
Les représentants des syndicats d’enseignants se disent dévastés. L'un d'eux, Jean-Rémi Girard, a déclaré à la radio française qu'il était choquant qu'un enseignant puisse être tué simplement pour avoir fait son travail.