« Affaire Sarkozy-Azibert : Nicolas Sarkozy interjettera appel de sa condamnation » : différence entre les versions

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<div style="text-align:justify;">[[Fichier:Nicolas Sarkozy in 2010.jpg|thumb|Nicolas Sarkozy en 2010.]]
{{Chapeau|Déclaré coupable de corruption et de trafic d'influence dans l'{{w|Affaire Sarkozy-Azibert}}, dite aussi affaire des {{citation|écoutes}}, {{w|Nicolas Sarkozy}} a été condamné ce 1{{er}} mars en première instance par le tribunal correctionnel de Paris à trois ans de prisonsprison, dont un an ferme. L'ancien président de la République française a décidé de faire appel de sa condamnation, comme Thierry Herzog et Gilbert Azibert.}}
{{Date|1er mars 2021}} La décision a été lue dans un très grand silence au tribunal correctionnel de Paris, rapporterrapporte le quotidien {{w|Le Monde}}. Après lale décisionverdict, Nicolas Sarkozy a quitté le tribunal sans faire de commentairecommentaires.
 
Son avocate, Maître Jacqueline Laffont, a fait une déclaration et a trouvé le {{citation|jugement extrêmement sévère}} et {{citation|totalement infondé et injustifié}}. Elle a expliqué que Nicolas Sarkozy {{citation|est[était] calme mais déterminé à poursuivre la démonstration de son innocence}}.
 
Pour rappel, les faits reprochés datent de 2014. Son avocat, {{w|Thierry Herzog}}, auraientaurait corrompu un des magistrats de la {{w|Cour de cassation (France)|Cour de cassation}}, {{w|Gilbert Azibert}}, pour qu'il les renseigne sur les affaires judiciaires en cours les concernant, et notamment l'{{w|Affaire Woerth-Bettencourt|affaire Bettencourt}}.
 
MM. Azibert et Herzog ont été condamnés, comme Nicolas Sarkozy, à trois ans de prison, dont un an ferme. Thierry Herzog a écopé d'une interdiction d'exercer son métier d'avocat pendant de 5 ans. {{citation|En plus du délit de corruption passive par magistrat, Gilbert Azibert est reconnu coupable du délit de recel de violation du secret professionnel. Tout comme Thierry Herzog, en plus des délits de corruption par particulier sur un magistrat et de trafic d'influence}}, note {{w|LCI}}.
 
La présidente de la 32{{e}} chambre correctionnelle de Paris, Christine Mée, a estimé que Nicolas Sarkozy, qui a été {{citation|garant de l'indépendance de la justice, s'est servi de son statut d'ancien président pour gratifier un magistrat ayant servi son intérêt personnel}}. Elle a considéré que le {{citation|pacte de corruption}} était constitué. Après {{w|Jacques Chirac}} en 2011, ilNicolas Sarkozy devient le deuxième ancien président condamné sous la V{{e}} République.
 
== Sources ==