Le lundi 5 avril 2021, le juge Essowé Batamoussi, magistrat et membre de la chambre des libertés et de la détention de la Criet, démissionne et s’exile du fait des pressions qu’il subit de la part du gouvernement à quelques jours de l'{{W|Élection présidentielle béninoise de 2021|élection présidentielle de 2021}}. Il dénonce cette situation dans un entretien diffusé par {{W|RFI}}. Du{{citation|(...) côtéles dudécisions gouvernementque nous avons été amenées à prendre l’ont été sous pression. Je citerai la dernière, lecelle ministrequi béninoisa vu le placement de Reckya Madougou, en détention donc. Dans ce dossier nous avons été sollicités par la Justicechancellerie, car le dossier ne comportait aucun élément qui pouvait nous décider à la mettre en détention. Ce n’était pas la première fois. Il y a eu sepas défendmal de toutedossiers manipulationoù dansnous l’{{W|Affaireavons Reckyareçu Madougoudes instructions de la chancellerie}}, etexplique dénonceEssowé uneBatamoussi manipulationlors politiqued'un entretien sur RFI.
== Quelques propos et citations ==
{{début citation}}.. les décisions que nous avons été amenées à prendre l’ont été sous pression. Je citerai la dernière, celle qui a vu le placement de Reckya Madougou, en détention donc. Dans ce dossier nous avons été sollicités par la chancellerie, car le dossier ne comportait aucun élément qui pouvait nous décider à la mettre en détention. Ce n’était pas la première fois. Il y a eu pas mal de dossiers où nous avons reçu des instructions de la chancellerie..{{fin citation|Essowé Batamoussi les antennes de RFI|entretien sur RFI}}
Du côté du gouvernement, Séverin Quenum, le ministre béninois de la Justice, se défend de toute manipulation dans l’{{débutW|Affaire citationReckya Madougou}} et dénonce une manipulation politique... {{Citation|Vous savez bien que Madougou et ses alliés politiques, dit de l’opposition radicale, jurent par tous les dieux que l’élection du 11 avril n’aura pas leulieu. Ils souhaitent provoquer une insurrection destinée à mettre un terme au mandat du président en exercice.{{fin}}, a soutenu citation|Séverin Quenum, le ministre béninois de la Justice sur les antennes de RFI|Rfi}}.▼
▲{{début citation}}...Vous savez bien que Madougou et ses alliés politiques, dit de l’opposition radicale, jurent par tous les dieux que l’élection du 11 avril n’aura pas leu. Ils souhaitent provoquer une insurrection destinée à mettre un terme au mandat du président en exercice.{{fin citation|Séverin Quenum, le ministre béninois de la Justice sur les antennes de RFI|Rfi}}
