« Bénin : un juge démissionne, s'exile et dénonce le pouvoir » : différence entre les versions

[version vérifiée][version vérifiée]
Contenu supprimé Contenu ajouté
intégration des citations dans le texte
réécriture et mise en citation
Ligne 1 :
{{Date|7 avril 2021}}
Le lundi 5 avril 2021, le juge Essowé Batamoussi, magistrat et membre de la chambre des libertés et de la détention de la Criet, démissionne et s’exile du fait {{citation|des pressions}} qu’il subitdit subir de la part du gouvernement à quelques jours de l'{{W|Élection présidentielle béninoise de 2021|élection présidentielle de 2021}}. Il dénonce cette situation dans un entretien diffusé par {{W|RFI}}. {{citation|(...) les décisions que nous avons été amenées à prendre l’ont été sous pression. Je citerai la dernière, celle qui a vu le placement de Reckya Madougou, en détention donc. Dans ce dossier nous avons été sollicités par la chancellerie, car le dossier ne comportait aucun élément qui pouvait nous décider à la mettre en détention. Ce n’était pas la première fois. Il y a eu pas mal de dossiers où nous avons reçu des instructions de la chancellerie}}, explique Essowé Batamoussi lors d'un entretien sur RFI.
 
Du côté du gouvernement, Séverin Quenum, le ministre béninois de la Justice, se défend de toute manipulation dans l’{{W|Affaire Reckya Madougou}} et dénonce une manipulation politique. {{Citation|Vous savez bien que Madougou et ses alliés politiques, dit de l’opposition radicale, jurent par tous les dieux que l’élection du 11 avril n’aura pas lieu. Ils souhaitent provoquer une insurrection destinée à mettre un terme au mandat du président en exercice}}, a soutenu Séverin Quenum, le ministre béninois de la Justice sur RFI.