« Attaqué par les rebelles, le Soudan rompt ses relations avec le Tchad » : différence entre les versions

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[[Image:Sudan Khartoum Palace 1936.jpg|thumb|right|Le palais présidentiel de Khartoum.]]
{{date|11 mai 2008}}
{{citation|''Nous rompons nos relations diplomatiques avec le régime du président [[w:tchad|tchad]]ien [[w:Idriss Déby|Idriss Déby]]''}} : c'est par ces mots que le président [[w:Soudan|soudanais]] [[w:Omar el-Béchir|Omar el-Béchir]], vêtu d'un uniforme militaire, a conclu son allocationallocution de dimanche matin sur la télévision nationale. Cette rupture diplomatique fait suite à l'attaque de [[w:Khartoum|Khartoum]] la veille par des rebelles du [[w:Darfour|Darfour]] qui sont soutenus, selon les dirigeants soudanais, par le Tchad. Selon un fonctionnaire soudanais aux Affaires étrangères, la police a mené une perquisition pendant la nuit de samedi à dimanche dans l'[[w:ambassade|ambassade]] du Tchad à Khartoum, afin de capturer l'un des points de contact des chefs rebelles qui se serait trouvé à l'intérieur de l'ambassade.
 
Samedi en effet, de violents combats ont opposé les troupes gouvernementales aux rebelles darfouri du [[w:Mouvement pour la justice et l'égalité|Mouvement pour la justice et l'égalité]] à [[w:Omdourman|Omdourman]], ville située en face de Khartoum, sur l'autre rive du [[w:Nil|Nil]]. L'attaque, menée personnellement par [[w:Abdel Aziz el-Nour Achr|Abdel Aziz el-Nour Achr]], l'un des principaux chef du mouvement rebelle. Bien que les insurgés n'aient jamais réussi à s'approcher aussi près de la capitale, ils auraient été repoussés et détruits par l'armée qui, selon le gouverneur de l'État de Khartoum, pourchasse maintenant les rebelles qui errent toujours dans la région. Le couvre-feu décrété dans la capitale samedi soir a été reconduit dimanche, pour une période non déterminée. Selon le secrétaire politique du Parti du Congrès national au pouvoir, le principal but de cette attaque aurait été {{citation|''de provoquer une couverture médiatique et de faire croire aux gens qu'ils étaient parvenus à pénétrer dans Khartoum''}}.