« L’Agence européenne des médicaments approuve l’utilisation en cas d’urgence des pilules anti-Covid de Merck » : différence entre les versions

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{{citation|L’EMA a émis cet avis pour soutenir les autorités nationales qui peuvent décider d’une éventuelle utilisation anticipée du médicament avant l’autorisation de mise sur le marché, par exemple dans les situations d’urgence}}, observant {{citation|des taux croissants d’infection et de décès dus à la COVID-19 au sein de l’[[w:Union Européenne|UE]]}}, a souligné le régulateur européen dans un communiqué. Le médicament, connu sous les noms de {{w|Molnupiravir|Lagevrio}} ou {{w|molnupiravir}}, {{citationcitation1|doit être administré dès que possible après le diagnostic de Covid-19 et dans les 5 jours suivant le début des symptômes}}, précise l’agence. Le médicament, qui est disponible sous forme de gélules, doit être pris deux fois par jour pendant 5 jours.
 
Pour ce qui est des effets secondaires, l’agence rapporte des cas {{citation|tous légers ou modérés}} relatifs à des diarrhées, des nausées, des vertiges et des maux de tête.
 
En revanche, le régulateur ne recommande pas la pilule anti-COVID-19 {{citationcitation1|pendant la grossesse et chez les femmes susceptibles de devenir enceintes et n’utilisant pas de contraception efficace}}. De même que {{citationcitation1|l’allaitement doit être interrompu pendant le traitement et pendant 4 jours après le traitement}}. {{citationcitation1|Ces recommandations sont données car des études de laboratoire sur des animaux ont montré que des doses élevées de (la pilule Merck) peuvent avoir un impact sur la croissance et le développement du fœtus}}, a précisé le régulateur européen.
[[Fichier:Merck Research Laboratories.jpg|alt=Image d'un laboratoire de recherche de Merck|vignette|Laboratoire de recherche de Merck]]
 
Même si le médicament n’est pas encore approuvé totalement, l’EMA a donc ''« émis des recommandations »'' afin que les pays de l’Union européenne puissent individuellement décider de l’utiliser en cas de pic d’infections. La France a déjà commandé {{formatnum:50000}} doses de cette gélule, Clarisse Lhoste, présidente de MSD-Merck France, annonçait hier sur LCI travailler {{citation|étroitement avec les autorités pour la mettre à disposition mi-décembre}}, dans le pays ; {{citation|{{formatnum:50000}} doses de ce médicament vont être livrées à la France à compter des derniers jours de novembre ou des premiers jours de décembre, c’est-à-dire dès que les traitements sortiront des chaînes de production}}, déclarait {{w|Olivier Véran}} fin octobre, lors d’une audition au Sénat.
 
L’EMA a annoncé plus tôt dans la journée le lancement de l’examen pour l’utilisation, en cas d’urgence, de l’autre pilule anti-COVID-19, celle de {{w|Pfizer}}, par les États membres avant son autorisation au sein de l’UE. {{w|L’EMA commence cet examen pour aider les autorités nationales qui peuvent décider de son utilisation précoce pour la COVID-19, par exemple dans les situations d’urgence}}, a annoncé le régulateur européen dans un communiqué. [[w:Joe Biden|Joe Biden]] n’a pas attendu le feu vert du régulateur américain pour en commander 10 millions de doses, pour 5,29 milliards de dollars, dont les premiers comprimés devraient être livrés d’ici la fin de l’année et en 2022.