« France : la crise de la pêche s'étend aux autres professions » : différence entre les versions

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{{date|30 mai 2008}}
Alors que le conflit de la pêche perdure depuis 15 jours, la contestation gagne désormais d'autres professionprofessions tributaires de la flambée du prix des carburants. Les professions agricoles et les routiers ont commencé à embrayer le pas sur des revendicationrevendications similaires.
 
Ainsi, ce sont plusieurs dépôts de carburants qui sont bloqués à l'intérieursintérieur des terres, comme ceux de Longvic, en périphérie de Dijon.
 
== Bruxelles veut abaisser les quotas de pêche ==
Alors que certaines voix se sont élevées en matière du relèvement des quotas de pêches, la Commission européenne s'apprête à imposer la démarche inverse. Selon le commissaire européen Joe Borg, ''{{Citation|La situation des stocks halieutiques européens reste alarmante}}'' en l'absence de ''{{Citation|résultats tangibles}}''.
 
La position ainsi adoptée se situe aux antipodes des revendications de marins-pêcheurs dont les finances sont asphyxiées par la hausse des carburants. UneCette attitude pourrait être perçue comme une provocation par une profession particulièrement sinistrée.
 
== Bruxelles dit NON aux gelgels de la TVA ==
Dans un [[Crise de la pêche : la France n'est pas maître du jeu|précédent article]] de Wikinews, il a été évoqué le fait que Paris n'était nullement maître du jeu pour résoudre le conflit actuel. Paris avait souhaité qu'une discussion s'engage sur le gel de la TVA sur les produits pétroliers.
 
La Commission européenne a rejeté sans discussion une telle proposition expliquant que l'Union européene avait adopté une décision tendant à ne pas réduire ''{{Citation|les taxes sur le carburant dans un contexte d'inflation élevée<ref>Dixit l'agence Reuters</ref>}}''.
 
Cette fin de non-recevoir de Bruxelles a provoqué la colère de [[w:François Fillon|François Fillon]], Premier ministre. Il a notamment déclaré à {{Reuters}} que ''{{Citation|la proposition qui a été faite par le président de la République française, ce n'est pas une diminution de la TVA. (…) À partir d'un certain niveau, est-ce qu'il est normal que les États, d'une certaine façon, s'enrichissent à travers la TVA sur le pétrole ? (…) En attendant que ces décisions structurelles aient des effets sur la vie quotidienne de nos concitoyens, il y a un certain nombre d'Européens, et en particulier un certain nombre de professions qui sont placésplacées, du fait de la hausse du baril du pétrole, devant de très graves difficultés}}''.
 
== Voir aussi ==