« France : ne pouvant payer le gaz, l'aciérie Ascometal met 1200 salariés au chômage » : différence entre les versions

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L'augmentation folle du {{W|prix du gaz}} et de l'[[:Catégorie:Prix de l'éléctricité|éléctricité]] a rendu le coût de production de l'usine d’aciers spéciaux {{W|Ascometal}} « plus cher que de ne pas produire ». Avec les verrerie {{W|Duralex}} et {{W|Arc internationnal}}, le groupe sidérurgique Ascometal a annoncé lui aussi le rallentissement de sa production. Pour cet hiver, Ascometal va mettre en veille deux sites, {{W|Fos-sur-Mer}} ({{W|Bouches-du-Rhône}}) et {{W|Hagondange}} ({{W|Moselle}}).
 
Ascometal va placer une partie de ses {{formatnum:1200}} salariés au chômage partiel, pendant six semaines avant la fin de l'année : trois semaines en novembre, puis trois autres en décembre.
 
À l'usine Ascometal de Fos-sur-Mer, le coût annuel de l’électricité est passé de 7 millions d’euros en 2022 à 80 millions d’euros en 2023. Le {{W[[:Catégorie:Prix de l'éléctricité|prix de l'électricité}}éléctricité]] est passé de 50 euros le mégawattheure (MVh) à plus de 850 euros. Ascometal n'a pas la trésorerie pour produire les commandes déjà payés par les clients.
[[:Catégorie:Prix de l'éléctricité|éléctricité]]
Un délégué CFE {{W|CGC}}, Ugur Yagiz, s'inquiète pour l'avenir : {{citation|on ne sait pas si on va être arrêté ou pas, beaucoup de personnes se posent de questions sur ce qui va arriver après, si on s’arrête sur des périodes aussi longues}}. Le secrétaire CGT Ascometal, Gazi Yildiz, affirme que depuis le 1er août 2022, un salarié en chômage partiel ne touche que 72 % de son salaire net.
 
Un délégué CFE {{W|CGC}}, Ugur Yagiz, s'inquiète pour l'avenir : {{citation|on ne sait pas si on va être arrêté ou pas, beaucoup de personnes se posent de questions sur ce qui va arriver après, si on s’arrête sur des périodes aussi longues}}. Le secrétaire CGT Ascometal, Gazi Yildiz, affirmea affirmé que depuis le 1er août 2022, un salarié en chômage partiel ne touche que 72 % de son salaire net.
L'arrêt aura des répercussions sur les 300 sous-traitants du groupe sur le reste de la chaîne de production. Une partie des 1200 salariés pourraient être placés en chômage partiel.
 
L'arrêt de la production aura des répercussions sur les 300 sous-traitants du groupe.
 
Le président de l’{{W|Union des industries et métiers de la métallurgie de Lorraine}}, Hervé Bauduin, a déclaré : « si rien n’est fait, je crains que nous allions vers une catastrophe ».