« France : ne pouvant payer le gaz, l'aciérie Ascometal met 1200 salariés au chômage » : différence entre les versions

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{{Date|3 septembre 2022}}
 
L'augmentation folle du {{W|prix du gaz}} et de l'[[:Catégorie:Prix de l'éléctricitéélectricité|éléctricitéélectricité]] a rendu le coût de production de l'usine d’aciers spéciaux {{W|Ascometal}} « plus cher que de ne pas produire ». Avec les verrerie {{W|Duralex}} et {{W|Arc internationnalInternational}}, le groupe sidérurgique Ascometal a annoncé lui aussi le rallentissementralentissement de sa production. Pour cet hiver, Ascometal va mettre en veille deux sites, {{W|Fos-sur-Mer}} ({{W|Bouches-du-Rhône}}) et {{W|Hagondange}} ({{W|Moselle}}).
 
Ascometal va placer une partie de ses {{formatnum:1200}} salariés au chômage partiel, pendant six semaines avant la fin de l'année : trois semaines en novembre, puis trois autres en décembre.
 
À l'usine Ascometal de Fos-sur-Mer, le coût annuel de l’électricité est passé de 7 millions d’euros en 2022 à 80 millions d’euros en 2023. Le [[:Catégorie:Prix de l'éléctricité|prix de l'éléctricité]]l’électricité est passé de 50 euros le mégawattheure (MVh) à plus de 850 euros. Ascometal n'a pas la trésorerie pour produire les commandes déjà payés par les clients.
 
Un délégué CFE {{W|CGC}}, Ugur Yagiz, s'inquiète pour l'avenir : {{citation|on ne sait pas si on va être arrêté ou pas, beaucoup de personnes se posent de questions sur ce qui va arriver après, si on s’arrête sur des périodes aussi longues}}. Le secrétaire CGT Ascometal, Gazi Yildiz, a affirmé que depuis le 1er août 2022, un salarié en chômage partiel ne touche que 72 % de son salaire net.
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