« Zimbabwe : le régime de Robert Mugabe se radicalise, malgré la réprobation internationale » : différence entre les versions

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La police avait également procédé, le même jour, à une intervention musclée au siège du Congrès des syndicats du Zimbabwe (ZCTU), dont M. Tsvangirai est la cheville ouvrière, après que la centrale syndicale ait appelé à une grève générale de deux jours en protestation contre les événements de dimanche. Les policiers auraient perquisitionné les locaux et auraient saisi des documents, des fichiers et des bandes vidéo, non sans avoir menacé voire molesté certaines des personnes présentes dans les locaux et avoir arrêt le'administrateur financier de la ZCTU, Galileo Chirebvu.
 
[[Image:ZimbabweCoat coaof Arms of Zimbabwe.pngsvg|thumb|Armes du Zimbabwe]]
M. Tsvangirai avait finalement été présenté, mardi, devant un tribunal de Harare et, à cette occasion, il est apparu que, comme ses partisans l'affirmaient depuis dimanche, Morgan Tsvangirai avait été sévèrement battu durant sa détention : il est apparu au tribunal avec le visage tuméfié et une grande partie du crâne rasée, sur lequel lui avait visiblement été posés plusieurs points de suture. Aucune décision formelle d'inculpation n'avait été prise lors de cette comparution et, à l'issue de cette audience, le blessé avait été transféré dans un hôpital par des policiers, afin d'y recevoir des soins puis libéré dans la soirée.