Sport : Laure Manaudou quitte son entraîneur et la France

Publié le 11 mai 2007
La nageuse française Laure Manaudou, championne olympique du 400 mètres nage libre aux JO de 2004 à Athènes, décide de quitter son entraîneur Philippe Lucas pour rejoindre l'Italie pour se rapprocher de son compagnon italien Luca Marin.

Laure Manaudou

Cette décision surprenante à un an et demi des Jeux Olympiques de Pekin où elle défendra son titre olympique met dans l'embarras les fédérations françaises et italiennes de natation et remet en question la chance de la française de rééditer ses exploits.

Dans cette histoire, Manaudou désire privilégier sa vie sentimentale que les raisons professionnelles, en effet autant le choix de sa vie ne regarde qu'elle et ceci est incontestable, autant sa décision de rallier l'Italie semble devenir un handicap pour son futur dans sa carrière sportive tant les obstacles seront nombreux. Tout d'abord, elle sera suivi par le médecin Fabrizio Tencone qui fut l'adjoint de Ricardo Agricola (mis en cause et condamné en 2004 à un an et dix mois de prison pour avoir administré de l'érythropoïétine (EPO) aux footballeurs de la Juventus de Turin entre 1994 et 1998) et alimentera de nombreux soupçons autour de la nageuse, par conséquence il sera bien difficile pour la Fédération française de natation de contrôler régulièrement Manaudou, ensuite il semble qu'elle a décidé de quitter son entraîneur français car elle ne supportait plus le rythme des entraînements qu'on lui imposait (bien qu'il lui permirent de réaliser tous ses exploits), enfin Philippe Lucas n'hésite pas à affirmer qu'« En Italie, c'est les “ritals” (italiens) qui vont tout maîtriser, c'est une question d'argent s'ils l'ont prise » et ainsi pense qu'ils ne souhaitent qu'« essayer de faire cinq millions d'euros (sur Laure Manaudou) ».

De son côté, Manaudou affirme avoir mûrement réfléchi à sa décision après avoir signé en mars dernier un contrat avec la holding Artemis (détenue par François Pinault) pour un montant de 5 millions d'euros sur les cinq prochaines années.

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