Tour de France cycliste 2007 : 8e étape

Publié le 15 juillet 2007
La 8e étape du Tour de France 2007 se déroule entre les villes de Le Grand-Bornand située dans le département de la Haute Savoie à Tignes située dans celui de la Savoie. C'est une vraie course de montagne puisque sur les 165 km qui la composent, moins d'une dizaine sont considérés comme étant des plats, le reste n'étant qu'ascensions et descentes des 11 cols qui sont situés sur le parcours même si seuls 5 sont notés et comptent pour le classement du meilleur grimpeur. Il y a aussi 2 sprints de bonifications.
Michael Rasmussen ( Danemark, Rabobank) remporte une étape très mouvementée mais aussi le maillot jaune et le maillot à pois.

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Le parcours

 
Le profil de l'étape


En partant de Le Grand-Bornand, les coureurs se sont dirigés vers le sud passant par Thônes dans une descente d'une dizaine de kilomètres, ils sont ensuite remontés pour arriver au kilomètre 15,5 au sommet du col du Marais de catégorie 4 long de 3,8 km à 4,1 %, après un descente très courte, ils arrivent au 21e kilomètre au sommet de la côte du Bouchet-Mont-Charvin de catégorie 3, très brève puisque la route pour gravir la difficulté n'est longue que de 1,6 km mais très raide puisque la pente moyenne est de 7,6 %, ce qui est le plus gros pourcentage de la journée et vraisemblablement l'un des plus importants de l'édition 2007. Le col de l'épine est gravit 3 kilomètres plus loin mais il ne compte pas pour le classement du meilleur grimpeur.

Suit une descente technique, sur une route peu large qui amène les coureurs sur 4 km de plat et sur le sprint de bonifications de Faverges au 36e kilomètre, l'altitude est alors de 517 m. Sitôt après le sprint, les coureurs commencent l'ascension du col de Tamié qui culmine à 907 m, cette montée est de catégorie 2 avec ses 9,5 km de long pour une pente moyenne de 4 %. Au cours de l'ascension, les coureurs quitte la Haute Savoie pour entrer en Savoie. La descente large, peu technique mais où il ne faut pas se laisser piéger aboutit à Gilly-sur-Isère, le parcours se dirige alors direction est-nord-est vers Albertville au kilomètre 60 sur la seconde et dernière portion de secteur plat de 4 km où le second et tout aussi dernier sprint intermédiaire à été placé, l'altitude est alors de 317 m. La route s'élève pour gagner Queige située 8,5 kilomètres plus loin et 200 m plus haut, il faudra la même distance pour monter à 709 m afin de rejoindre Beaufort et le ravitaillement. La ville marque aussi le début de l'ascension du cormet de Roselend, dont la route culmine à 1967 m, de catégorie 1 avec une ascension longue de 19,9 km à 6 % de moyenne. Cette montée se fait en deux étapes, d'abord le col du Méraillet au kilomètre 91 qui culmine à 1605 m puis le Cormet de Roselend 8,5 kilomètres plus loin.

Une très longue descente d'environ 20 kilomètres permet de gagner Bourg-Saint-Maurice située au 118e kilomètre à 857 m d'altitude. Sitôt la fin de la descente, la montée d’Hauteville de catégorie 1 débute. Ses 15,3 km de long à 4,7 % permettent de remonter à 1639 m d'altitude où culmine le sommet du col qui se situe au kilomètre 136,5 sur le parcours. Le parcours redescend sur Sainte-Foy-Tarentaise au kilomètre 145 à 1097 m d'altitude. Enfin la montée finale sur Tignes est aussi de catégorie 1 avec ses 18 km à 5,4 %, cette montée finale permet d'arriver à 2068 m d'altitude et l'étape se termine 2 km plus loin.

La météo

Il a encore fait très beau et très chaud sur l'étape puisque la température n'est pas descendu en dessous de 22°C dans les cols et il faisait 32°C dans les vallées. Le vent de 20 km/h venait de l'ouest, il était donc plutôt favorable même si dans les montées cela a participé au manque d'air perçu par les coureurs.

La course

Le départ fictif a été donné à 12h45 (heure locale soit 10h45 UTC) et à 12h50, le départ réel a été donné pour les 180 partants ce matin. Dès le 2e kilomètre, Lilian Jegou (  France, La Française des Jeux) attaque, il est rejoint par 3 autres coureurs mais a moins de 100 m d'avance sur le peloton. À 13h00, Stefan Schumacher (  Allemagne, Gerolsteiner), Stéphane Augé (  France, Cofidis), Lilian Jegou (  France, La Française des Jeux), Marcel Sieberg(  Allemagne, Team Milram) et Alexander Efimkin (  Russie, Barloworld) arrive à compter 20 secondes d’avance. Dès le début de l'ascension du col du Marais, les sprinters lâchent prise et le peloton s'étire. Stéphane Goubert (  France, AG2R Prévoyance) contre-attaque comme beaucoup d'autres mais tous les contre-attaquants sont repris par les coureurs de l'équipe du maillot jaune Linus Gerdemann (  Allemagne, T-Mobile) qui imprime un cadence très élevé en ce début d'étape. Au sommet, Schumacher qui est le coureur qui fait avancer le plus l'échappée passe devant Efimkin et Sieberg, le peloton suit à 20 secondes.

Dans la côte du Bouchet-Mont-Charvin, Schumacher se dévoile et roule très vite pour faire cavalier seul. Seuls Efimkin et Augé arrivent à le suivre pendant très peu de temps puisque Augé et Efimkin lâchent l'un après l'autre, Schumacher passe le sommet seul Juan Manuel Gárate (  Espagne, Quick Step-Innergetic), Gorka Verdugo (  Espagne, Euskaltel-Euskadi) et Stéphane Goubert (  France, AG2R Prévoyance) suivent dans le peloton. Il est repris dans le début de la descente
Thomas Voeckler (  France, Bouygues Télécom) profite de la descente technique pour attaquer, il est suivit par quinze coureurs qui partent en contre-attaque, il s'agit de George Hincapie (  États-Unis, Discovery Channel), José Ivan Gutierrez (  Espagne, Caisse d'Épargne), Jens Voigt (  Allemagne , Team CSC), Mario Aerts (  Belgique, Predictor-Lotto), José Luis Arrieta (  Espagne, AG2R Prévoyance), Stéphane Goubert (  France, AG2R Prévoyance), Gorka Verdugo (  Espagne, Euskaltel-Euskadi), Marzio Bruseghin (  Italie, Lampre-Fondital), Stefan Schumacher (  Allemagne, Gerolsteiner), Bernhard Kohl (  Autriche, Gerolsteiner), Nicolas Vogondy (  France, Agritubel), Sandy Casar (  France, La Française des Jeux), Juan Manuel Gárate (  Espagne, Quick Step-Innergetic), Antonio Colom(  Espagne, Astana) et David Millar (  Royaume-Uni, Saunier Duval-Prodir) qui sont à 20 secondes de lui.

À 13h41, 16 autres coureurs entrent dans ce groupe de poursuivants, il s'agit des leaders d'équipes Michael Rogers (  Australie, T-Mobile), Cadel Evans (  Australie, Predictor-Lotto), Christophe Moreau (  France, AG2R Prévoyance), Haimar Zubeldia (  Espagne, Euskaltel-Euskadi), Andreas Klöden (  Allemagne, Astana) et Alexander Efimkin (  Russie, Barloworld), ils sont accompagnés de David Arroyo (  Espagne Caisse d'Épargne), Christian Vandevelde (  États-Unis, Team CSC), Jorge Azanza (  Espagne, Euskaltel-Euskadi), Patxi Vila (  Espagne, Lampre-Fondital), Markus Fothen (  Allemagne, Gerolsteiner), Christophe Le Mével (  France, Crédit Agricole), Egoi Martinez (  Espagne, Discovery Channel), Yaroslav Popovych (  Ukraine, Discovery Channel), Cristian Moreni (  Italie, Cofidis) et Frederik Willems (  Belgique, Liquigas). Au sprint de Faverges situé au kilomètre 36, Voeckler passe devant Jégou et Goubert placés dans le groupe de 31 coureurs de contre-attaquants qui pointe à 20 secondes, le peloton principal se trouve à 40 secondes de l'homme de tête. On peut noter l'absence des trois favoris Alexandre Vinokourov (  Kazakhstan, Astana), Alejandro Valverde (  Espagne, Caisse d'Épargne) et Denis Menchov (  Russie, Rabobank) dans le groupe d'intercalés. Dans le peloton principal, comme le leader de la T-Mobile Rogers se trouve dans la contre-attaque, seule l'équipe Rabobank roule.
Dans l'ascension du col de Tamié, 11 des coureurs intercalés se laissent distancés pour rejoindre le peloton dont les leaders d'équipes à l'exception de Rogers qui doit rester devant pour laisser l'équipe Rabobank rouler alors que la T-mobile porte le maillot jaune. Thomas Voeckler (  France, Bouygues Télécom) est repris par les 20 derniers intercalés. ce groupe est composé de Gutierrez, Rogers, Voigt, Aerts, Arrieta, Goubert, Azanza, Verdugo, Schumacher, Kohl, Le Mével, Hincapie, Voeckler, Augé, Moreni, Willems, Jégou, Vaugrenard, Colom et Millar.

À 13h52, l'abandon du sprinter Mark Cavendish (  Royaume-Uni, T-Mobile) est officialisé, il était tombé lors des 2 premières étapes et n'avait pas pu participer aux sprints finaux. Dans la première heure de course, 42,4 km ont été parcouru par le groupe de tête.

À 5 km du sommet, les échappés ont 50 secondes d'avance alors qu'ils ne sont plus que 19 puisque Jégou a été décroché et rattrapé par le peloton toujours emmené par les coureurs de la Rabobank. Au sommet, Voeckler passe devant Schumacher, Goubert, Millar, Kohl et Rogers. Le peloton est ensuite passé avec 1minute 30 de retard. Pendant la descente très roulante et peu dangereuse, Vincente Garcia Acosta (  Espagne, Caisse d'Épargne), Ruben Perez (  Espagne, Euskaltel-Euskadi), Daniele Righi (  Italie, Lampre-Fondital), Anthony Geslin (  France, Bouygues Télécom) et Lilian Jegou (  France, La Française des Jeux) s'échappent du peloton principal. Au sprint d'Albertville au 60e kilomètre, Willems passe devant Schumacher et Colom, les 5 coureurs intercalés ont 1’45’’ de retard et le peloton 2’05’’. Les contre-attaquants sont petit à petit repris par le peloton peu après le sprint intermédiaire. Colom a aussi été distancé par le groupe de tête.

À l'approche de l'ascension très longue du cormet de Roselend, l'équipe Rabobank a fourni un effort très important pour rester au contact du groupe de tête et le peloton pointe à 1 minute 50.
Dans le début de l'ascension, Millar doit changé de roue arrière et perd une minute sur les échappés, tandis que le peloton a repris 5 secondes et que beaucoup de coureurs sont déjà distancés dans les premiers kilomètres de l'ascension. Le groupe de tête a éclaté, Khol est en tête.
C'est à ce moment que Michael Rasmussen (  Danemark, Rabobank) accompagné de Juan Miguel Mercado (  Espagne, Agritubel), Amets Txurruka (  Espagne, Euskaltel-Euskadi) et David Arroyo (  Espagne Caisse d'Épargne).
Schumacher qui a beaucoup roulé aujourd'hui a été rattrapé par le peloton et est distancé. Et c'est maintenant l'équipe T-mobile qui roule pour son maillot jaune et pour rejoindre Rogers qui a été distancé à l'avant.
À 15h18, Rasmussen rejoint et justement Rogers, Hincapie et Voeckler et d'autres coureurs de l'ancienne échappée.

Kohl a 30 secondes d'avance sur Colom, vient ensuite Le Mével et le groupe Rasmussen, le peloton pointe à 3 minutes 10. Les trois premiers se rejoignent au kilomètre 93. À 6 kilomètres du sommet, le groupe est rattrapé par Rasmussen, Rogers, Aroyo et Goubert qui formaient le reste du groupe des poursuivants.

Moreni chute à 15h35 mais tente de rejoindre le premier groupe de poursuivants où il se trouvait. Le groupe principal composé des favoris du Tour est à 4 minutes du groupe de tête où se trouve toujours Rogers un autre favoris. Rasmussen passe le sommet en tête pour récupérer les 15 points du meilleur grimpeur, Koh, Goubert, Arroyo, Rogers, Colom suivent le grimpeur pur puis à 52’’ arrive Le Mével et à 1’25’ le groupe de poursuivant d'Hincapie. Le peloton a 5 minutes 10 de retard. Rogers montre dans la descente qu'il veut prendre le plus d'avance possible sur les autres leaders et distance même les autres échappés d'une cinquantaine de mètres. Mais à 15h57, Michael Rogers et David Arroyo heurtent tous deux la glissière de sécurité, ils remontent tout de même sur leurs vélos et rattrapent le groupe de tête dans la fin de la descente.
Dans la même descente piègeuse, Stuart O'Grady (  Australie, Team CSC) tombe en compagnie de Charles Wegelius (  Royaume-Uni, Liquigas) O'Grady est évacué par une ambulance.

Dans la montée d’Hauteville, Rasmussen attaque et seuls Arroyo et Colom arrivent à suivre, les autres sont distancés et Rogers est au plus mal puisque touché à la main, il n'arrive pas à tirer efficacement sur son guidont. Rasmussen fait sa course seul et ne demande aucun relais aux deux autres échappés.
À 16h31, un groupe de contre-attaquants rattrapent Rogers qui ne peut même pas tenter de prendre les roues.
Iván Parra (  Colombie, Cofidis) abandonne la course dans la montée. Et à 16h44, Michael Rogers (  Australie, T-Mobile), l'un des favoris de l'édition s'arrête en larmes, la tête dans le guidon et abandonne le Tour blessé à l'épaule et la main droite. L'équipe T-mobile, sans leader, défend maintenant le maillot jaune du jeune Linus Gerdemann.

Au sommet de la montée d'Hauteville, Rasmussen prend encore 15 points et passe devant Colom et Arroyo qui ne peuvent que suivre, le groupe Hincapie, Paulinho, Gutierrez, Txurrika et Le Mével a 4’55’’ de retard, le peloton passe lui à 6’15’’. Iñigo Cuesta (  Espagne, Team CSC) chute lui aussi mais remonte sur son vélo.

À 16h55, il reste 20 km à parcourir pour les 3 hommes de tête, il s'agit de la montée vers Tignes. Dès les premiers mètres, Arroyo puis Colom sont distancés. De son côté Christophe Moreau (  France, AG2R Prévoyance) attaque dans le peloton et prend rapidement 50 m d'avance, Alejandro Valverde (  Espagne, Caisse d'Épargne), Cadel Evans (  Australie, Predictor-Lotto), Stéphane Goubert (  France, AG2R Prévoyance), Andrey Kashechkin (  Kazakhstan, Astana), Alberto Contador(  Espagne, Discovery Channel) et Yaroslav Popovych (  Ukraine, Discovery Channel), Iban Mayo (  Espagne, Saunier Duval-Prodir) sont les seuls à suivre. Encore une fois, Alexandre Vinokourov (  Kazakhstan, Astana) ne peut suivre.
Alors que Mayo attaque et que personne n'arrive à prendre sa roue, Fränk Schleck (  Luxembourg, Team CSC) et Jens Voigt (  Allemagne , Team CSC) rejoignent le groupe des leaders, d'autres coureurs y arrivent aussi dont Vinokourov et Klöden. De nouveau, le groupe de leader éclate, les huit qui viennent de sortir rattrapent Mayo. Ce groupe est composé de Valverde, Kashechkin, Popovych, Schleck, Voigt, Evans, Contador, Moreau et donc Mayo.
Moreau et Valverde accélère une nouvelle fois et prennent 10 m sur les autres. Popovych est alors attardé. À toutes les attaques que Moreau lance, il est ensuite repris, de même pour Mayo.

À l'avant, Rasmussen a toujours 40 secondes d'avance et se trouve à 17h17 à 10 km de l'arrivée dont 8 d'ascension. Lorsque le groupe de leaders, sans le moindre équipier arrive sous la bannière des 10 km, les coureurs s'observent.

À 5 kilomètre de l'arrivée, Rasmussen a 4’10’’ d'avance sur le premier groupe de leaders et 4’25’’ sur le second composé de notamment de Vinokourov, Menchov, Sastre, Klöden, Cobo et Leipheimer. Arroyo est toujours intercalé entre Rasmussen et le groupe Moreau, il est récupéré par le premier groupe de leader à 17h37. De son côté Sastre attaque à 4 km du sommet alors qu'il était dans le groupe de Vinokourov, ce dernier ne peut toujours pas réagir.

Mayo attaque à 3 kilomètre du sommet et arrive a se maintenir à distance du groupe de leaders. Moreau, Evans, Kashechkin et Schleck distancent Valverde.

À 17h42, Michael Rasmussen (  Danemark, Rabobank) remporte la troisième étape de sa carrière sur le tour de France, qui fatiguait par l'étape reste couché sur son vélo même après l'arrivée. Iban Mayo (  Espagne, Saunier Duval-Prodir) garde toujours une peu d'avance et termine second à 2’47’’. De son côté, Alejandro Valverde (  Espagne, Caisse d'Épargne) rattrape le groupe et prend même dans les derniers hectomètres l'avance nécessaire pour terminer troisième à 3’12’’ avec les autres.

À l'arrière, les sprinters Robbie McEwen (  Australie, Predictor-Lotto) et Danilo Napolitano (  Italie tout comme Cédric Hervé (  France, Agritubel), Lampre-Fondital), sont Hors délais et Patrik Sinkewitz (  Allemagne, T-Mobile) chute grièvement en heurtant un spectateur en redescendant vers son hôtel, il a été contraint à l'abandon. De son côté, le spectateur est entré dans un coma puis a été déclaré hors de dangers par les médecins le lendemain.

Conclusion

Avec un vitesse moyenne de 34,177 km/h sur l'étape, Michael Rasmussen (  Danemark, Rabobank) remporte une étape très mouvementée, qui va faire très mal aux organismes. Il remporte aussi le maillot jaune pour 43 secondes sur Linus Gerdemann et le maillot à pois du meilleur grimpeur sur Sylvain Chavanel. Il reste 172 coureurs après cette journée, le lundi sera une journée de repos très importante pour rétablir les organismes des participants.

Les classements

Classements principaux

Classement étape
1. Michael Rasmussen   Danemark, Rabobank en 4h49’40’’
2. Iban Mayo   Espagne, Saunier Duval-Prodir + 2'46’’
3. Alejandro Valverde   Espagne, Caisse d'Épargne m.t.
4. Christophe Moreau   France, AG2R Prévoyance m.t.
5. Fränk Schleck   Luxembourg, Team CSC m.t.
6. Cadel Evans   Australie, Predictor-Lotto m.t.
7. Andrey Kashechkin   Kazakhstan, Astana m.t.
8. Alberto Contador   Espagne, Discovery Channel 3'31’’
9. Denis Menchov   Russie, Rabobank 3'35’’
10. Carlos Sastre   Espagne, Team CSC m.t.
Classement général
1. Michael Rasmussen   Danemark, Rabobank en 39h37’42’’
2. Linus Gerdemann   Allemagne, T-Mobile + 43’’
3. Iban Mayo   Espagne, Saunier Duval-Prodir 2'36
4. Alejandro Valverde   Espagne, Caisse d'Épargne 2'51’’
5. Andrey Kashechkin   Kazakhstan, Astana 2'52’’
6. Cadel Evans   Australie, Predictor-Lotto 2'53’’
7. Christophe Moreau   France, AG2R Prévoyance 3'06’’
8. Alberto Contador   Espagne, Discovery Channel 3'10’’
9. Fränk Schleck   Luxembourg, Team CSC 3'14’’
10. Denis Menchov   Russie, Rabobank 3'20


Classements annexes

Classement par points
Coureur Total
Tom Boonen   Belgique, Quick Step-Innergetic 147 pts
Erik Zabel   Allemagne, Team Milram 134 pts
Robert Hunter   Afrique du Sud, Barloworld 103 pts
Classement de la montagne
Coureur Total
Michael Rasmussen   Danemark, Rabobank 82 pts
Sylvain Chavanel   France, Cofidis 42 pts
David de la Fuente   Espagne, Saunier Duval-Prodir 30 pts


Classement du meilleur jeune
Coureur Total
Linus Gerdemann   Allemagne, T-Mobile 39h38'35’’
Alberto Contador   Espagne, Discovery Channel + 2'27’’
Kanstantsi Siutsou   Biélorussie, Barloworld 5'35’’
Classement par équipes
Équipe Total
Rabobank   Pays-Bas 119h02'30’’
Caisse d'Épargne   Espagne + 1'18’’
Astana   Suisse 2'37’’


Prix de la combativité

Sources