Un véhicule piégé neutralisé à New York
Publié le 2 mai 2010
Un véhicule piégé découvert hier soir à New York en plein Manhattan, dans le quartier de Times Square, a contraint la police d'évacuer le quartier des milliers d'habitants, employés et touristes qui s'y trouvaient. Un vendeur de T-shirts a remarqué un « véhicule suspect, inoccupé » et prévenu un agent de la police montée, alors qu'une odeur de poudre et de la fumée s'échappaient du véhicule. Ce dernier contenait précisément deux jerrycans de 5 gallons[1], des fils électriques, trois bonbonnes de propane et des feux d'artifice.
Pour le maire de la ville, Michael Bloomberg, l'attentat, s'il avait eu lieu, aurait pu être particulièrement meurtrier.
De son côté, le gouverneur de l'État de New York, David Paterson, a estimé que la présence d'explosifs à bord de ce véhicule relevait d'un « acte de terrorisme ». « Par chance, il n'y a pas eu de victimes, et maintenant, les forces de l'ordre vont tout faire pour traduire devant la justice les coupables de cet acte de terrorisme », a-t-il ajouté. Le président Barack Obama a, quant à lui, salué « la rapidité » avec laquelle la police newyorkaise[2] a réagi samedi soir et évoque également l'« excellent travail » des forces de l'ordre, a fait savoir la Maison Blanche dans un communiqué.
New York demeure en état d'alerte avancé depuis les attentats du 11 septembre 2001. L'an dernier, la police a déjoué un projet d'attentat contre le métro de la ville. Deux hommes ont plaidé coupables dans l'enquête sur cette affaire.
Sources
- ((fr)) – « Un événement meurtrier évité à New York ». Euronews, 2 mai 2010.
- ((fr)) – Reuters, « Une voiture piégée neutralisée à Times Square en plein New York ». Le Point, 2 mai 2010.
- ((fr)) – Leparisien.fr avec l'AFP, « Attentat déjoué en plein coeur de New York ». Le Parisien, 2 mai 2010.
- ((fr)) – Pauline Fréour, « Une bombe désactivée en plein coeur de New York ». Le Figaro, 2 mai 2010.
- ((fr)) – Nouvelobs.com avec AP et AFP, « Un engin explosif a été découvert à Times Square ». Le Nouvel Observateur, 2 mai 2010.