Yémen : Saleh ne négociera pas son départ

Publié le 8 avril 2011
Le président yéménite Ali Abdullah Saleh a rejeté vendredi l'invitation du Conseil de coopération du Golfe (CCG) à participer à des négociations à Riyad avec l'opposition qui réclame son départ, rapporte l'agence chinoise Xinhua.

Ali Abdullah Saleh en 2004.

« Merci pour votre attachement aux lois constitutionnelles […]. Nous tirons notre force de votre soutien sérieux […]. Nous rejetons cette offre qu'elle émane du Qatar, d'un autre pays du Golfe ou d'un État occidental », a déclaré le président Saleh devant ses partisans à Sanaa.

Les monarchies arabes du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Oman, Qatar et Koweït) tentent de convaincre le président yéménite Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, de quitter son poste, après plus de deux mois de puissantes protestations populaires contre son régime.

Ces derniers mois, plusieurs pays du Proche-Orient et d'Afrique du Nord sont parcourus par un vent de contestation populaire qui a déjà balayé les régimes tunisien et égyptien. Des manifestations antigouvernementales se sont aussi déroulées à Bahreïn, en Syrie et au Yémen, où des dizaines de personnes ont été tuées et des centaines d'autres blessées. En Libye, la confrontation entre autorités et insurgés a dégénéré en guerre civile dans laquelle la communauté internationale est intervenue pour protéger les populations civiles, en accord avec la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Cet article reprend la totalité ou des extraits de la dépêche de l'agence de presse RIA Novosti intitulée
«  Yémen: Saleh refuse de négocier son départ » datée du 8 avril 2011.

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