Aviation : record battu pour le Paris-Toulouse !

Publié le 5 janvier 2011
12 heures ! C'est le nouveau record de lenteur établi par la compagnie low cost EasyJet dimanche pour couvrir les 600 km de la distance Paris-Toulouse. Néanmoins, la compagnie britannique à bas coups ne compte pas rembourser les billets : elle s'est défendue d'un quelconque manquement et a invoqué les ennuis qui n'étaient pas de son fait à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle ainsi que les circonstances météorologiques défavorables au-dessus de Toulouse. Une version contestée par les autorités aéroportuaires.

Les conditions météorologiques seraient-elles seules responsables de ce retard ?

L'appareil devait décoller de Charles-de-Gaulle à 8 h 50 mais n'a pris son envol qu'à 11 heures à cause de problèmes de maintenance imputables à la compagnie, et non aux services aéroportuaires comme avait d'abord annoncé son service de presse.

Après 90 minutes de vol, l'appareil arrive en approche sur la ville Rose. Le pilote décide alors de ne pas atterrir en raison de « la combinaison du problème technique et des conditions météorologiques », le vent d'Autan balayant l'aéroport. « Le problème technique n'avait aucune incidence sur la sécurité du vol » a ajouté le service de presse, sans en préciser l'origine. À l'intérieur de l'avion, les passagers sont inquiets alors que l'avion ne cesse de tourner autour de la ville rose, rapporte la Dépêche du midi.

L'appareil s'est alors dérouté vers Montpellier où il s'est posé aux alentour de 12 h 30. Les passagers quitteront la ville trois heures et demie plus tard à bord d'autocars affrétés par easyJet, à destination de Toulouse. « Les gens étaient très énervés et surtout mécontents » témoigne un client. Il s'irrite également du « manque d'information » et du silence « incompréhensible » du personnel. Acheminer ses passagers en car, ce n'est pas « dans la politique de la compagnie, (...) si le commandant de bord a décidé d'atterrir à Montpellier, c'est que c'était le mieux pour la sécurité de tout le monde » a objecté easyJet.

Les passagers sont finalement arrivés à destination plus de 10 heures après l'horaire prévu. D'après la DGAC[1], les passagers sont en droit de se faire indemniser par la compagnie, au même titre qu'une annulation de vol. Rappelons qu'actuellement, ce sont les compagnies à bas coût comme easyJet qui enregistrent les meilleures performances.

Notes

Sources



  •   Page « Transports » de Wikinews. L'actualité des transports dans le monde.