Côte d'Ivoire : Amnesty International accable les deux parties

Les deux camps sont responsables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, indique le rapport de l'ONG après des mois d’enquête sur les violences post-électorales.

Publié le 26 mai 2011
Les forces loyales à l’ex-président Laurent Gbagbo comme celles soutenant son successeur Alassane Ouattara sont pointées du doigt dans un rapport d'Amnesty International intitulé Retour sur six mois de violences post-électorales en Côte d’Ivoire.

Ce document de plus de 70 pages contient des témoignages choquants de victimes et de témoins de violences.

Voici un extrait : « Des centaines de personnes ont été tuées illégalement, souvent uniquement sur la base de critères ethniques ou d’affiliations politiques présumées. Des femmes et des adolescentes ont été victimes de violences sexuelles, y compris de viols … Dans l’ouest du pays, des milliers de personnes ont fui leurs maisons et, au moment où le présent document est finalisé, beaucoup continuaient de vivre dans la brousse par crainte de rentrer chez elles…. Des atteintes aux droits humains sont toujours commises contre des partisans avérés ou supposés de Laurent Gbagbo à Abidjan et dans l’ouest du pays » précise le document dans son introduction.

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