Espagne : les déficitits publics multipliés par 5 en un an

Publié le 1er septembre 2009
L'État espagnol a enregistré un déficit de 49,687 milliards d'euros jusqu'en juillet, soit, en termes de comptabilité nationale, 4,69 % du PIB[1]. Le déficit l'an dernier durant la même période se chiffrait à 9,912 miliards d'euros durant la même période. Telles sont les données publiées aujourd'hui par le Ministère de l'Économie et des finances.

Logo du ministère de l'Économie et des Finances

Ce résultat s'explique par des charges qui se sont élevées à 107,639 milliards d'euros, contre 57,952 milliards d'euros de recette. Ceci a eu pour effet de quintupler les déficits en un an lesquels ont augmentés de 28,7 % par rapport au mois de juin. En termes de trésorerie basée sur les recettes et les dépenses effectivement réalisées au cours de la période, l'État a atteint un déficit de 50,946 milliards d'euros contre 10,553 milliard de janvier à juillet 2008.

Les déficit obtenus doivent être analysés en tenant compte de la baisse des recettes, l'impact des mesures annoncées par le gouvernement, d'un montant de plus de 25,000 milliards € en réductions d'impôt. Il est encore tenu compte, des rendements plus élevés et les reports d'avances, et d'autres initiatives gouvernementales visant à promouvoir l'emploi et l'investissement.

Le produit net s'est élevé à 94,378 milliards d'euros jusqu'à juillet, soit 16,9 % en moins par rapport à 2008. Les impôts directs se sont élevés à 49,264 milliards d'euros, soit 14 % de moins. Les recettes des impôts indirects se sont chiffrées à 34,861 milliards d'euros, soit 27,5 % en moins.

En particulier, les recettes fiscales des revenus ont diminué de 12,9 % au cours des sept premiers mois de l'année en raison de l'accélération des remboursement et la déduction fiscale de 400 euros, bien qu'en juillet s'est améliorée l'évolution du maintien de l'emploi par rapport à juillet 2008, ce quo a concentré pour moitié les 400 euros.

Recettes d'impôts directs et indirects

La collecte de l'impôt sur le revenu, quant à lui, a chuté de 25,2 % par une rationalisation plus poussée des rendements et la baisse des bénéfices des sociétés en raison de la situation économique actuelle. Les recettes de la TVA sont élevées à 22 432 milliards d'euros entre janvier et juillet, soit une baisse de 36,1 % par rapport à la même période l'an dernier.

Aussi, les revenus fiscaux spéciaux passeront à 10,851 milliards d'euros, soit une baisse de 3 %, en notant en particulier la perception de la taxe sur l'alcool et les boissons, qui ont chuté de 13,3 %, tandis que les recettes fiscales ont diminué de 6,3 % sur les hydrocarbures.

Besoin de financement

Quant aux paiements financiers, ils s'élèvent à 108,703 milliards d'euros, soit une augmentation de 24,5 % en glissement annuel. Les transferts courants, quant à eux, ont augmenté de 24,5 % grâce au mois de juillet, avec 60,064 milliards d'euros, qui sont des transferts au Service public de l'emploi d'un montant de 9,508 milliards. Transferts en capital ont augmenté de 188,7 % pour les paiements du Fonds d'investissement local.

Enfin, fin juillet, l'État a obtenu un besoin d'emprunt de 61,529 milliards d'euros, ce qui signifie une multiplication par neuf le besoin de financement que celle obtenue dans la même période l'année dernière (6,837 milliards).

Cet article reprend la totalité ou des extraits de la dépêche du site d'information 20 Minutos.es, publiée sous la licence Creative Commons Deeds  , intitulée
«  El déficit del Estado se multiplica por cinco en un año y alcanza el 4,6% del PIB » datée du 1er septembre 2009.
Notes

Sources


  •   Page « Espagne » de Wikinews. L'actualité espagnole dans le monde.