Écologie : des variations de la pesanteur permettent de quantifier l'évapotranspiration

Publié le 28 septembre 2016
Le phénomène d'évapotranspiration des plantes est au cœur de l'attention à l'Observatoire royal de Belgique depuis qu'une étude belgo-française met en corrélation des variations de pesanteur en fonction du volume d'eau rejetée dans l'atmosphère. En effet, à l'aide d'un gravimètre à supraconductivité, les chercheurs ont pu chiffrer la fluctuation de la pesanteur et corréler cette dernière à la perte de masse quotidienne en eau des plantes. Ceci a permis de mesurer la quantité moyenne d'évapotranspiration de la forêt.

Lieu de l'étude : la forêt ducale (« Hertogenwald ») dans l’est de la Belgique.

L'évapotranspiration est un phénomène capital en écologie, mais il est très difficile à mesurer. Les résultats de l'étude laissent croire que cette nouvelle méthode permettrait de mieux quantifier le phénomène. Il faut cependant voir si cette démarche est reproductible et peut être généralisée à la Terre entière.

Sources

• ((fr)) – Dr Michel Van Camp, « Des variations de la pesanteur causées par la transpiration des arbres ». Observatoire royal de Belgique, 20 septembre 2016.
• ((en)) – M. Van Camp, O. de Viron, Gwendoline Pajot-Métivier, Fabien Casenave, Arnaud Watlet, Alain Dassargues, Marnik Vanclooster, « Direct measurement of evapotranspiration from a forest using a superconducting gravimeter ». AGU.Publications, 13 septembre 2016.