Baisse exceptionnelle de la dette de la zone euro : une première depuis 2007

Publié le 24 janvier 2014
La dette publique de la zone euro a baissé, pour la première fois depuis le début de la crise économique de 2007, a annoncé Eurostat pour le troisième trimestre de 2013, passant à 92,7 % du PIB contre 93,4 % le trimestre précédent. Le montant brut de la dette s'est également réduit d'environ 33 milliards d'euros, passant de 8 875,1 milliards d'euros à 8 841,8. Cependant, par rapport au troisième trimestre 2012, le niveau de dette publique a augmenté, de 90,0 % à 92,7 %.

Depuis le début de la crise de la dette dans la zone euro en 2010, les pays se sont engagés dans de vastes programmes d'austérité afin de rétablir leur comptes publics, entrainant dans certains pays récession et hausse du chômage.

À la fin du troisième trimestre 2013, les taux d’endettement public les plus élevés se trouvent en Grèce (171,8 %), au Portugal (128,7 %) et en Irlande (124,8 %), trois pays sous assistance du mécanisme européen de stabilité en raison de leur fort déficit public et de leur difficulté à se financer sur les marchés. L'Irlande a quitté avec succès ce programme fin 2013, après avoir retrouvé une croissance économique et des financements sur les marchés.

Les taux les plus faibles de la zone euro ont été enregistrés en Estonie (10,0 %), au Luxembourg (27,7 %) et en Lettonie (38,0 %), qui a adopté l'euro ce 1er janvier 2014. La France se situe exactement dans la moyenne de la zone euro, à 92,7 % du PIB.

Huit des dix-huit pays ont cela dit enregistré une hausse du niveau de leur dette publique par rapport au deuxième trimestre, notamment Chypre (+11,0 points), le Luxembourg (+4,6) et la Grèce (+3,0). D'autres pays ont observé des baisses, au Portugal (-2,6 points), en Finlande (-2,5), en Belgique (-1,5), en Allemagne (-1,4), en Slovaquie (-0,9), en Lettonie (-0,7) en France (-0,6), en Irlande (-0,6), en Italie (-0,4) aux Pays-Bas (-0,3).

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