Burundi : un recensement ethnique qui inquiète
Publié le 14 novembre 2016
Le Sénat du Burundi par la voix de son Président Révérien Ndikuriyo a demandé au gouvernement d'établir un recensement ethnique de la fonction publique du pays. Le caractère relativement secret de la demande provoque l'inquiétude dans un pays qui avait déjà vu une telle initiative s'interrompre du fait de l'opposition populaire, il y a de cela quelques années. Si l'accord de paix d'Arusha prévoit des quotas explicites (60 % Hutus vs 40 % Tutsi) il s'agissait exclusivement de la police et de l'armée et non de la fonction publique dans son ensemble. Un document-type du recensement circule sur les réseaux sociaux met clairement en évidence les options à cocher : Hutu, Tutsi ou Twa. Ce dernier à l'origine d'un certain émoi a provoqué la réponse suivante du Premier Vice-président Gaston Sindimwo :
- Burundi : la Chine promet de fournir 300 000 décodeurs numériques
- Burundi : cas présumés de torture à Muyinga
- Burundi : le mouvement jeunesse du CNDD-FDD à nouveau mis en cause par des observateurs internationaux
- Burundi : importante hausse des prix des biens de consommation courante
- Burundi : le ministre de l'environnement assassiné
- « Le Sénat joue bien le rôle car il veut simplement vérifier si les équilibres prévues par la Constitution sont respectées, comme le prévoit la loi. »
Sources
modifier- ((fr)) – « Burundi: un recensement ethnique des fonctionnaires civils inquiète ». Radio France Internationale, 11 novembre 2016.
- ((fr)) – « Tweet de Pacifique Nininahazw ». Twitter, novembre 2016.
- Page « Burundi » de Wikinews. L'actualité burundaise dans le monde.