Canada : trois bandes algonquines réclament leurs droits territoriaux

Publié le 24 janvier 2013
Ce mercredi, les chefs des nations algonquines de Timiskaming, WolfLake et Eagle Village se sont rendus à Ottawa pour informer les gouvernements fédéral et provincial de l'Ontario qu'ils comptent réclamer leurs droits sur leurs territoires ancestraux. Ce territoire couvre une superficie de plus de 34 000 kilomètres carrés et se situent au Québec et en Ontario, un territoire aussi vaste que la Belgique, et inclue des mines de la région de Rouyn-Noranda. Le chef de la nation de Timiskaming, Terence McBride, a affirmé que leur droit ancestral sur ces terres n'est pas éteint et qu'il n'a jamais été cédé par traité. Les chefs affirment que les traités signés avec les Britanniques en 1760 et 1764 confirment leurs droits sur ce territoire.

Le territoire des Algonquins (en vert) vers 1800 (tiré de Wikipédia)

Les trois chefs rencontreront, ce jeudi, des représentants des gouvernements pour leur faire part d'études montrant l'étendue du territoire.

La nation algonquine de Golden Lake en Ontario a également effectué une réclamation formelle pour son territoire sans consulter les autres nations. Le territoire réclamée par la bande de Golden Lake est également touché par la réclamation que feront les bandes de Timiskaming, WolfLake et Eagle Village. D'autres bandes du Québec réclament également une partie du territoire visé par les trois bandes.

Cette réclamation s'ajoutera aux nombreuses réclamations territoriales de la part des Autochtones au Canada. Généralement, les négotiations territoriales incluent des demandes sur le partage des revenus tirés des ressources naturelles, la gestion du territoire et la protection de l'environnement.

 

  Jour précédent

24 janvier 2013

Jour suivant