Chili : le gouvernement confirme 708 décès pour le séisme

Nouvelle info : 2 mars 2010 — Chili : fermeté de Michelle Bachelet face aux violences consécutives dues au séisme


Le musée d'art contemporain de Santiago abimé par le séisme.
La Cathédrale El Sagrario, à Rancagua

Publié le 1er mars 2010
708 victimes et un nombre indéterminé de disparus toujours croissant à la suite du séisme qui a eu lieu le 27 février 2010, a annoncé hier la présidente Michelle Bachelet. Les statistiques pourraient bien augmenter les prochaines heures, a-t-elle déclaré, dû au fait que des personnes ont été portées disparues à causes des vagues énormes qui balayent les côtes chiliennes.

Le gouvernement a décrété l'« État national de catastrophe », en accordant des moyens au gouvernement pour agir face à cette situation. Les zones où on dénombre le plus de victimes sont Maule (541) et Biobío (64). Jusqu'à présent, les regroupements massifs sont interdits par risque pour les personnes, et dans quelques villes on a décrété le couvre-feu après que des pillages eurent été enregistrés dans diverses villes, comme Concepción et Santiago, dans des supermarchés. Beaucoup de denrées alimentaires et des objets électroménagers ont été ainsi volé. À Santiago, des fusillades se sont produites en raison des pillages. En conséquence, la présidente Bachelet a annoncé l'envoi de dix mille effectifs militaire, ainsi que la livraison gratuite d'un panier de base de produits aux sinistrés.

Il y a une préoccupation pour des bâtiments qui, après inspection par des équipes d'architectes et d'ingénieurs, sont déclarés avec des piliers abîmés, et qui, face à une réplique d'intensité significative, pourraient s'effondrer. Ceci complique les tâches de sauvetage, surtout pour les grandes constructions, certaines ayant eu des éboulements directement liés au séisme, qui abritent toujours des personnes sorties des gravats, dans des espaces habitables, mais d'accès difficile.

Tsunami sur les côtes chiliennes

Il a aussi été confirmé que le même 27 février, s'est produit un tsunami sur les côtes chiliennes, de la septième à la huitième régions (affectant les localités comme Pichilemu, Iloca, Constitucion, Cobquecura, Dichato, Penco, Talcahuano et d'autres à confirmer). Il faut souligner que certaines villes sont importantes, et d'autres sont balnéaires qui, étant donné la saison d'été, se trouvaient avec une grande quantité de population.

Jusqu'à 16 heures (heure locale), aucune nouvelle alerte au tsunami n'a été lancée pour la zone.

 
Vue d'ensemble sur la côte de Pichilemu, peu après le séisme et le tsunami.

Appel à l'aide internationale

Les autorités chiliennes ont par ailleurs officiellement demandé « l'assistance internationale », a indiqué à Genève la porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), Elisabeth Byrs.


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Sources