Fonds monétaire international : l'Israélien Stanley Fischer rejoint la course pour la direction

À la suite de la démission de Dominique Strauss-Khan du FMI, afin de se défendre dans l'affaire de l'agression présumée d'une femme de chambre d'hôtel de New York, l'appel à candidature pour l'élection du nouveau directeur du Fonds monétaire international a été lancé. Le nouveau directeur sera élu le 30 juin 2011.

Typologie selon Morgan Stanley Capital International[1], 2006██ Marchés émergents██ Marchés développés
Stanley Fischer en 2000.

Publié le 12 juin 2011
L'Américano-Israélien, Stanley Fischer, directeur de la banque centrale d'Israël, rejoint la course pour la direction du Fonds monétaire international (FMI). Il annonce ainsi sa candidature à la dernière minute et rejoint la ministre de l'Économie française Christine Lagarde, qui effectue bon nombre de déplacements pour promouvoir sa candidature depuis ces dernières semaines dans les pays émergents, et le Mexicain Agustín Carstens.

Dans un communiqué de presse, Fischer explique que cette candidature est « une opportunité unique, non planifiée et qui n'arrive qu'une fois dans la vie […], après l'avoir examinée, j'ai décidé que je voulais la saisir ».

Le ministre israélien des Finances Youval Steinit trouve que « le poste de directeur du FMI va à M. Fischer comme un gant, aussi bien en raison de son éducation et de l'énorme expérience qu'il a acquise au sein du FMI (poste de directeur exécutif du FMI de 1994 à 2001, ndlr), la Banque mondiale, que des six ans au cours desquels il est devenu un atout pour l'économie israélienne en tant que gouverneur de la Banque centrale ».

Sa nationalité

Stanley Fischer, américain, a pris la double nationalité américano-israélienne lors de sa prise de pouvoir à la tête de la banque centrale d'Israël où il a débuté son second mandat en mars 2011.

Son âge

Le règlement du FMI fixe à 65 ans l'âge maximum pour être élu à la direction, et 70 ans l'âge maximum pour occuper la fonction. Or, Fischer aura 68 ans au mois d'octobre 2011.

Notes

Sources