France : 11e édition de Planete PME

Lors de la journée Planete PME, une centaine d'exposants ont accueilli 10300 visiteurs, dont près de 5000 chefs d'entreprises.

Remise du prix du concours Avenir-Métiers[1] lors de Planète PME
Source : Daniel Rodet.

Publié le 18 juin 2013
la CGPME a organisé sa onzième journée nationale Planète PME au palais des congrès de Paris sous le titre « Voyons grand, soyons PME ». L'événement s'est notamment organisé autour des partenariats renforcés avec la BPI France, la banque populaire, le ministère du commerce (MOFCOM) de la République populaire de Chine et KPMG.

En guise d'ouverture, un grand débat patrons-salariés a réuni les dirigeants des cinq grandes organisations syndicales de salariés en France : Laurent Berger, Secrétaire général CFDT ; Carole Couvert, Présidente CFE–CGC ; Thierry Lepaon, Secrétaire général CGT ; Philippe Louis, Secrétaire général CFTC et Jean-Claude Mailly, Secrétaire général FO sur le thème « comment expliquer le faible taux de syndication dans les TPE ? ». En effet, la DARES estime que le taux de syndicalisation des salariés de PME/PMI françaises de moins de 50 salariés est en baisse à moins de 3,5%[2].

xpx Il s'agit de poser les bonnes questions pour agir ensemble au service du bien commun. xpx

— Jean-François Roubaud, président de la CGPME.

A titre de comparaison, la CGPME représente 1,7 million de PME françaises, revendique 600 000 adhérents[3],[4] par le biais de ses 200 branches professionnelles ou syndicats de métier et ses 121 unions territoriales. En tant que président de la CGPME, Jean François Roubaud a rappelé que « bien que les PME de moins de 249 salariés représentent que 52% de l'emploi salarié en France, elles sont à l'origine de 82% des emplois créés sur longue période »[5]. Il convient de rappeler que l'économie française est particulièrement concentrée puisque 200 « grandes entreprises » emploient 30 % des salariés et réalisent un tiers de la valeur ajoutée marchande[6].

Arnaud Berger de la banque populaire a décrit le marché émergeant de l’efficacité énergétique[7] qui devrait être boosté par une hausse de 50% du prix de l'énergie[8] et l'explosion de la bulle spéculative sur les gaz de schiste d'ici cinq ans. Il a rappelé comment les grands comptes avaient fermé les marchés émergents des énergies éoliennes et photovoltaïques aux PME[9], dès que la rentabilité de ces filières a atteint un nombre à deux chiffres[10]. Contrairement à l'Allemagne où ces marchés sont restés ouverts aux PME-ETI, cette captation par des gros opérateurs se serait traduit par la perte de dizaines de milliers d'emplois en France.

Planete PME s'est terminée par l'assemblée plénière animée par Bruno Fuchs en présence de Jean-François Roubaud, Fleur Pellerin, Franck Mesnel, François Pérol, Thierry Marx[11], Gérard Mestrallet, Nicolas Dufourcq et Jean-Marc Ayrault.

Pour prolonger l'événement, une soirée de networking a été organisée à partir de 18h30 jusqu'à 22h, comprenant deux heures de speed meeting[12] ayant pour objectif de mettre en relation plus de 500 dirigeants d'entreprise.


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Notes


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