France : François Fillon convoqué en vue d'une possible mise en examen

Publié le 1er mars 2017
François Fillon, le candidat de la droite (LR) à la présidentielle française d'avril-mai prochain, a été convoqué devant le juge le 15 mars, dans le cadre de l'affaire des emplois présumés fictifs de sa famille, en vue d'une possible mise en examen pour « détournement de fonds publics, abus de biens sociaux, complicité et recel, ainsi que trafic d'influence et manquement aux obligations déclaratives ». En effet, une information judiciaire a déjà été déclenchée vendredi dernier.

Dans la conférence de presse qu'il donnée ce mercredi, après avoir reporté sa visite au Salon de l'agriculture, il a précisé qu'il « se rendra à la convocation des juges » mais a malgré tout confié vouloir « continuer le combat jusqu'au bout », alors qu'il avait un temps annoncé qu'il se retirerait en cas de mise en examen. Il a également dénoncé un « assassinat politique », y voyant une manœuvre politique qui « fauche » l'élection présidentielle. « Il est sans exemple qu’une convocation aux fins de mise en examen soit lancée quelques jours à peine après la désignation des juges sans qu'ils n'aient pris connaissance du dossier, (...) sur la simple base d'un rapport de police manifestement à charge. », a-t-il ainsi fustigé, tout en affirmant « [ne pas reconnaître] les faits, [ne] pas [avoir] détourné d'argent public, [et avoir confié] comme près d'un tiers des parlementaires des travaux à des proches [qui l]'ont effectivement assisté ». Je le « démontrerai », a-t-il conclu, ajoutant avoir le sentiment de ne pas être traité « comme un justiciable comme les autres ».


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