France : la classe politique commence à dénommer le parti Les Républicains
Publié le 1er juin 2015
Entre samedi et lundi, à la suite de la (re)naissance du parti « Les Républicains », la classe politique s'adapte et cherche un vocabulaire adapté pour parler de ce nouveau mouvement.
Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, considère que ce nouveau parti est « le parti républicain ».
Eric Coquerel, coordinateur général du Parti de Gauche, considère qu'il pourrait appeler ce nouveau parti « le parti sarkozyste », (PS) du nom de son président fondateur. « C'est bien, ça ferait un seul 'PS' pour deux partis du système » ajoute-t-il.
« Ce qui est certain, c'est que cela va m'arracher la bouche de devoir les appeler 'les Républicains' »
— Eric Coquerel, coordinateur général du Parti de Gauche
Florian Philippot, vice-président du Front national, considère que l'UMPS (contraction de UMP-PS) est devenu l'RPS (herpés), contraction de l'R-PS. LR ou R sont en effet l'acronyme de « Les Républicains » ou encore de « Républicains ».
« Bienvenue à l'RPS [l'herpès] ! Ça gratte ça démange c'est mauvais pour la France. »
— Florian Philippot, vice-président du Front national
Les membres de ce parti refondé sont eux-même confrontés à la question de leur dénomination. Si dans ses statuts ce parti se nomme « le mouvement », Nathalie Kosciusko-Morizet se considère comme « la députée des Républicains », alors que Nadine Morano se présente sous le titre de « députée européenne Les Républicains ».
Sources
modifier- ((fr)) – Arthur Berdah, « Les subterfuges des politiques pour renommer «Les Républicains» ». Le Figaro, 1er juin 2015.
- ((fr)) – Yann Thompson, « Les politiques aussi ont bien du mal à nommer les Républicains ». France Tv Info, 2 juin 2015.
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