Gilets jaunes : samedi 19 janvier 2019

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Publié le 19 janvier 2019
Cette 64e journée des « gilets jaunes » du samedi 19 janvier 2019 a été promue sous l’appellation acte X pour faire suite à l'acte IX (samedi 12 janvier) et tout au début, l'acte I (samedi 17 novembre 2018). Le mouvement ne s'arrête pas pour autant en semaine en province où le mouvement qui se tasse reste quotidiennement plus suivi qu'à Paris, en France.

Prenant en compte la ré-augmentation de mobilisation la semaine précédente et la volonté des manifestants d'être présent à Paris, le ministère de l'Intérieur a supposé que les manifestants seraient au moins égale à la semaine dernière pour manifester à Paris ce samedi, et a maintenu la même sécurisation de la capitale.

Cette journée est encore une réussite pour l’exécutif, car même si le nombre de personnes impliquées en France est resté identique par rapport à la semaine dernière, le nombre de blessés a baissé (51 blessés, dont un homme éborgné).

Le service de sécurité des Gilets jaunes a encore été activé notamment à Paris avec 150 « brassard blanc », comme Mathieu Blavier, Victor Lenta, ou Faouzi Lellouche ainsi qu'une cinquantaine de médics. Certains membres du service de sécurité sont déclarés et identifiés par la police, a expliqué Loïc Travers, secrétaire national adjoint du syndicat de police Alliance. Ces membres peuvent appeler les policiers pour signaler les casseurs a confirmé le porte-parole du syndicat SGP Police FO, Eddy Sid.

Au total, cette journée a rassemblé selon le ministère de l'Intérieur, 84 000 (=) manifestants dont 10 000 (+ 4000) manifestants à Toulouse et 7 000 (-1 000) à Paris.

Le collectif « Le Nombre Jaune » a recensé de son côté près de 147 365 manifestants, un chiffre selon lui a minima en raison d’un « manque d’informations et de référents locaux ».

Un maître de conférences à l'université Panthéon-Assas, Thomas Ehrhard, a souligné la fragilité des calculs du gouvernement et de ce collectif en raison du fait que tous deux utilisent une « méthode de projection ».

Au moins 108 personnes ont été interpellées en France, dont 42 à Paris (dont 36 gardes à vue selon le parquet).

Côté forces de l’ordre, 80 000 policiers et gendarmes étaient mobilisés en France, dont 5 000 à Paris qui a disposé en plus de 8 blindés VBRG et 35 membres de l'unité de détachement d'action rapide.

La radio Europe1 a interviewé un gendarme qui s'est plaint d'être un défouloir : aujourd'hui les projectiles peuvent tuer : « des pavés, des barres de fer extrêmement lourdes, des boules de pétanque, des bouteilles d'acide ».

La porte-parole de la gendarmerie nationale, Maddy Scheurer, s'est félicitée que « de plus en plus, les manifestations sont déclarées ».

Le journal Le Nouvel Obs a fait remarquer qu'avant la loi votée en 2014 sous François Hollande qui interdit aux députés d'être députés-maires, ces cumulards étaient ancrés dans le territoire et davantage populaire, les sauvant de la vindicte. Depuis, si certains subissent une vague de violences, d'autres sont snobés localement par les élus et même les préfets.

Le journal Le Point a publié un entretien avec Yassine Belattar qui espère que le Grand Gébat National ne va pas oublier les banlieues.

Selon un sondage OpinionWay pour LCI, 56% (-1) des Français soutiennent toujours les Gilets jaunes, 77% des lepénistes et 75% des mélanchonistes. 70% estiment que le "Grand Débat National" ne répondra pas à leurs préoccupations. Macron baisse à 30% de satisfait tandis que Edouard Philippe se maintient à 31%.

Dans le journal Le Huffington Post, Sophia Salmeron-Albert, avocate au barreau d'Avignon a affirmé qu'elle quittera sa profession si on veut la « museler ».

Le journal Vosges Matin a diffusé un article sur 1000 euros de dépense pour 950 € de recette de l'État :

  • 250 € : retraites;
  • 500 € : protection sociale;
  • 60 € : justice, santé et sécurité.
À Paris

Avant 9h00, les VRBG étaient déjà en place au pied de l'Arc de Triomphe.

Vers 10h30, en haut des Champs-Elysées, plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés, avant de se mettre en marche vers les Invalides, point de rendez-vous donné par le groupe de Eric Drouet.

Vers 10h59, plusieurs stations de métro sont fermées : Tuileries (L1), Concorde (L. 1, 8, 12), Champs Élysées Clemenceau (L.1, 13), Franklin D Roosevelt (L.1, 9), Miromesnil (L.9, 13), Assemblée Nationale (L.12), Varenne (L.13), RER Invalides (L.8, 13), Duroc (L.13) et Saint François Xavier (L.13).

Vers 11h00, Esplanade des Invalides, 7.000 Gilets jaunes commencent à se rassembler à l'initiative d'Eric Drouet et son groupe "La France énervée" avec une ambition: "Le million à Paris!".

Autour des Invalides, toutes les rues menant aux ministères ou autres grandes institutions étaient bloquées par les CRS.

À 11h47, place de la République, l'association Reporters sans frontières a organisé une manifestation avec une trentaine de journalistes qui ont sorti les pancartes et ont réclamé la « liberté d'informer » dénonçant les violences qu'ils subissent de la part des policiers et des manifestants. A 16h41, Christophe Castaner a twitté que l'auteur de l'inqualifiable agression d'hier sur Alain Morvan, le journaliste du Républicain lorrain à Longeville, « a été interpellé et placé en garde à vue » par la gendarmerie.

Vers 12h, esplanade des Invalides, le cortège est parti le long de la rive gauche, vers la place d'Italie, via la Tour Montparnasse au son de « Macron démission ! ». Eric Drouet, a défilé en marchant devant une bannière affichant "C'est l'heure du grand dégât".

"le peuple veut la chute du régime" ou "Elus vous rendrez des comptes" affirment des banderoles.

"Liberté, égalité, flashball", ou encore affirmait une affiche tandis que d'autres pancartes clament « Macron t'as du sang sur les mains », « le roi Macron et sa cour déconnent », « On n'arrête pas l'histoire avec des flashball » ou « 60 milliards d'euros par an d'évasion fiscale ».

Un militant « no border » du collectif Vérité et justice pour Adama Traoré a été pris à partie et violenté par des militants d’extrême droite qui lui ont arraché sa pancarte "Welcome à tous les migrants".

Il s’en plaint à son voisin : « plein de fachos ont infiltré la manif », tous les étrangers sont bienvenus en France mais le voisin affirme qu'il s’agit de « policiers infiltrés en civil ». C'est « le grand capital et les gens comme BHL, qui fomentent des guerres à l’étranger, sont responsables des migrations »

Les vieux slogans qui demandent plus de pouvoir d'achat et le RIC, font aussi placent aux nouveaux : "Le grand débat, j'm'en bas les coui****", "Macron en prison, Castaner en enfer", "Paris soulève toi!".

Vers 13h, le défilé est passé rue de Rennes devant la tour Montparnasse au cri de "Paris Debout, soulèves-toi !" et "Emmanuel Macron, on vient te chercher chez toi". Le RIC (référendum d'initiative citoyenne) revient particulièrement dans les revendications. "Qu'ils viennent me chercher" peut-on lire sur une pancarte flanquée d'un portrait d'un Emmanuel Macron.

Une Gilet jaune chanteuse lyrique a affirmé : « Il faut pas oublier que la France est ce qu'elle est grâce aux immigrés. Il y a des gens dans ce mouvement qui ne sont pas d'accord avec ça, donc moi j'en profite pour dire mes opinions ».

Une autre pancarte a dénoncé les violences policières, la foule entonne " Castaner nique ta mère", beaucoup de huées et de photos de blessés sont levées.

Le cortège se dirige vers la place d'Italie en passant par le boulevard Saint-Germain.

Sur le mur d'enceinte de l'hôpital Necker, une inscription a été faite à la bombe : "Pas de débat avec les ennemis du peuple".

Vers 13h00, un second cortège de Gilets jaunes a rejoint la place de la République.

Vers 14h30, le cortège a atteint la place d'Italie. Il retourne aux invalide en passant par la place Coluche où un hommage sera rendu à l'humoriste.

Peu avant 15 heures, place d'Italie, les manifestants sont repartis le long de la rive gauche, vers les Invalides.

Vers 15h06, le cortège passait rue d’Alésia, dans le XIVe arrondissement.

Vers 16h00, à l'esplanade des Invalides, la tête du cortège commence à arriver.

Vers 16h15, il pleut, il fait froid, certains craignent de se faire enfermer dans « la nasse par les flics » : "On aura bien attendu la queue du cortège" mais quatre femmes Gilets jaunes ont préféré rentrer chez elles.

Vers 16h25, "Ben on fait quoi, maintenant ? Faute d'idées d'autres craignant des tensions, se dirigent aussi vers le métro.

Vers 16h49, à l'esplanade des Invalides, une minutes de silence a été respectée en honneur des blessées et décédées devant une affiche des photos des victimes.

Vers 17h, à l'esplanade des Invalides, Éric Drouet a appelé les manifestants parisiens à se disperser comme prévu. De nombreux manifestants ont commencé à quitter les lieux plutôt que d'être pris dans la nasse des policiers.

De peur que son mari ne trouve pas de travail, une femme qui reviendra samedi prochain, a détourné son visage d'un photographe du Figaro.

Le Gilet jaune Jésus qui porte sa croix jaune dans tous les défilés parisiens a affirmé : « Monsieur Macron voudrait incarner le roi que tout le monde attend, mais il lui manque la spiritualité dans sa politique. Aux États-Unis, ils osent parler de Dieu. Ici il y a que du matérialisme ».

Mais pour certains, la révolution n'attend pas les horaires précises. Quelques dizaines scandent "C'est pas fini, on va aux Champs-Élysées!" Mais la voie est barrée par les forces de l'ordre.

"L'apéro chez Macron!", scandent des Gilets jaunes alors que les camions de CRS les repoussent toujours lentement vers les Invalides.

Une fois le cortège disloqué, les manifestants qui jetaient des bouteilles et des pavés sur les agents de l’ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène et de canon à eau. Avenue de Tourville, un feu de signalisation tricolore a été abattu à terre. La police a répliqué en envoyant du gaz lacrymogène. À proximité de l'esplanade des Invalides, une Golf a été vandalisée pendant plus d'une minutes avant que la police n'intervienne puis l'autopompe à canon à eau.

Vers 17h30, trois personnes ont été blessés "à l'instant", par des tirs de LDB40. L'un a été atteint au thorax, un autre dans la jambe pendant qu'il filmait.


Vers 18h00, les Invalides sont vides de monde. Vers 19h00, quelques manifestants ont tenté de bloquer quelques secondes les Champs-Élysées avant d'être délogé par la police.

En région

À Albert (Somme), ont été recensés une quinzaine de Gilets jaunes au rond-point vers Bapaume. Les Gilets jaunes ont démonté leur cabane suite à la demande du propriétaire du terrain qui les autorise d’y stocker les palettes de bois leur permettant de se réchauffer.

À Albi, ont été recensé 200 personnes.

À Alençon, ont été recensés une cinquantaine de Gilets jaunes.

À Amiens, ont été recensés 140 gilets jaunes.

À Angers, ont été recensés 2.500 Gilets jaunes. Devant le rideau baissé de Monoprix, une dame s'est inquiété de pas pouvoir faire ses courses : « mais comment je vais manger ce soir, moi ? », souffle-t-elle. Des manifestants ont tenté d’incendier la Banque de France. Les Gilets jaunes qui cherchaient à s'approcher de la préfecture ont été dispersé par les grenades lacrymogènes et au canon à eau des agents de l'ordre. Quatre personnes ont été interpellées. Quelques agents de l'ordre ont été légèrement blessés et deux manifestants ont été incommodés par les émanations de gaz lacrymogènes. En raison de ces violences, le député LaREM du Maine-et-Loire, Matthieu Orphelin, a annoncé suspendre ses échanges « avec les représentants des Gilets jaunes ».

À Angoulême, ont été recensés 300 gilets jaunes.

À Arles, ont été recensés une centaine de Gilets jaunes. Quatre personnes ont été interpellées.

À Argentan, ont été recensés 400 Gilets jaunes.

À Avignon, un millier de personnes ont marché à l’intérieur des remparts. Parmi les protestations, on entend des "Macron démission", "Ferry en procès" et des slogans à l'encontre d'Alexandre Benalla. Boulevard Saint-Roch, des casseurs ont enfoncé le portail cadenassé du commissariat et ont été accueillis par les gaz de lacrymogènes puis ont tenté de mettre le feu à l'hôtel de ville, avant de prendre la fuite en cassant tout sur leur passage, dont la banque Palatine. Huit personnes ont été interpellées. Une cinquantaine de Gilets jaunes ont mis en place une opération gratuite au péage n°23 sous surveillance d'une dizaine de gendarmes.

À Bandol et La Ciotat, les Gilets jaunes ont manifesté sur les deux péage de l’A50 en direction de Toulon.

À Bagnols-sur-Cèze, les Gilets jaunes se sont séparés en deux groupes :

  • une quinzaine de Gjs est allée à Avignon ;
  • une trentaine de Gjs s’est rassemblée sur le parking de la gare ferroviaire puis ont entamé leur tour de ville.

À Bazas, ont été recensés une centaine de Gilets jaunes. Un rassemblement a été organisé en soutien au pompier blessé toujours hospitalisé.

À Bayonne, ont été recensés 400 Gilets jaunes.

À Belfort, ont été recensés 2 000 Gilets jaunes. "Macron t'es foutu, le peuple est dans la rue", pouvait-on lire sur certaines banderoles ou au dos des gilets jaunes. Les tensions ont été canalisées par les "brassards blancs", le service d'ordre propre aux Gilets jaunes. Un homme a été légèrement léger par un coup de matraque sur le crâne en tentant de s'interposer alors que des jeunes lançaient des projectiles vers les forces de l'ordre.

À Bettignies, 70 Gilets jaunes ont réinvesti la frontière franco-belge où ils ont immobilisé plusieurs dizaines de camions.

À Besançon, ont été recensés 900 Gilets jaunes. Les gendarmes ont contrôlé les sacs à l'entrée de la place de la Révolution. Le mouvement a été minoritairement traversé par un courant hostile à la déclaration de la manifestation en mairie.

À Béziers (Hérault), ont été recensés selon la police, 2500 Gilets jaunes, 3 000 selon les organisateurs. Contrôles et fouilles ont été systématiques en amont du rassemblement. Les Gilets jaunes ont manifesté en scandant "Emmanuel Macron, on va venir te chercher chez toi", "Macron démission" ou encore "Macron en prison". "Nous on déconne pas, on fait l'effort d'être là" ou encore "Laissez-nous vivre pas survivre", pouvait-on lire sur des banderoles. Maria, une Gilet jaune a affirmé avoir « une petite pointe au cœur parce que sur Bessan, il y a beaucoup d'arrestations, qui nous semblent arbitraires, injustifiées et il y a des personnes qui dorment en prison et nous on n peut pas dormir correctement parce que ces gens-là sont en prison. C'est injuste, juste parce qu'ils se battaient pour du mieux pour tout le monde ». Devant la préfecture, les gendarmes ont été copieusement hués par la foule. Ils ont délogés les manifestants des voies de la gare. Sept personnes ont été interpellées.

À Bordeaux, ont été recensés de 5 000 à 6 000 manifestants – 4 000 selon la préfecture. Aux cris désormais habituels de "Macron Démission", le cortège a emprunté les rues commerçantes. Les manifestants veulent « aller chercher Juppé ». Sur les pancartes, banderoles ou au dos des Gilets jaunes, on pouvait lire : "Suppression du Sénat, vieillards séniles profiteurs de la nation", "sans Frexit, pas de RIC", "2005, trahison, le peuple avait raison", ou encore "Acte 10, le grand débat dans la rue". Sept voitures ont été incendiées et une agence du Crédit agricole a été vandalisée. De très jeunes hommes en tenue de camouflage ont utilisé des disqueuses et marteaux pour déterrer des pavés qui étaient jeté sur les agents de l'ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes, de LDB (lanceur de balles) et de l'autopompe à canons à eau.

Le photographe Thibaud Moritz montra son brassard à un policier lui expliquant qu'il est photographe, mais le policier lui répondit "rien à foutre" et lui donna un coup de matraque. Son collègue photographe, Ugo Amez se décala, mais pris un coup de bouclier de la part d'un autre policier et se retrouva au sol. D'autres photographes ont été victimes de tir de LDB, comme Fabien Cottereau qui a posté la photo d'un projectile lui ayant abîmé le genou. 49 personnes ont été interpellées.

À Boulogne-sur-Mer, 300 Gilets jaunes ont pris part au cortège. Des affrontements ont eu lieu entre Gilets jaunes et forces de l’ordre. Un Gilet jaune a été blessé par l’éclat d’une bombe lacrymogène et une autre a été victime d’un malaise suite à l’inhalation de gaz.

À Boulou, un Gilet jaune a été interpellée sur la barrière de péage du Boulou où un barrage a été interrompu par l’arrivée des gendarmes. Trois autres Gilets jaunes ont été arrêtés, lors des manifestations nocturnes en ville.

À Bourg-en-Bresse (Ain), les agents de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène après qu'un cortège de 400 manifestants soit venu devant la préfecture. Quatre personnes ont été interpellés. Une manifestante souffrant d'une entorse de cheville a été évacuée par les pompiers. Cinq policiers équipés de LBD (lanceurs de balles de défense) ont été équipés de caméras. La police de Bourg-en-Bresse n'a reçu qu'une seule plainte pour une blessure de LBD depuis le début du mouvement, mais plusieurs manifestants ont affirmé en avoir été victimes.

À Bourges (Cher), 130 Gilets jaunes se sont rassemblés. Les agents de l'ordre ont fait usage de grenades lacrymogènes et de tirs de flah-ball pour protéger les lieux et répondre aux jets de pavés : 12 personnes ont été interpellées dont huit sont en garde-à-vue.

À Brest, ont été recensés 500 Gilets jaunes.

À Brioude, ont été recensés 400 Gilets jaunes.

À Caen, ont été recensés 3 000 Gilets jaunes défilant derrière une banderole jaune sur laquelle on peut lire : "Macron impose, La France explose". Certains manifestants, chargés d'assurer la sécurité du cortège, portent un brassard blanc. Des jets de projectiles ont été lancé sur les agents de l'ordre qui ont répondu aux gaz lacrymogènes avant de lancer une charge. La gare a été fermée et le trafic interrompu car des Gilets jaunes étaient présents sur les voies. Les pompiers ont procédé à l'extinction de treize incendies, 26 personnes ont été interpellées et 19 personnes ont été mises en garde à vue.

À Charleville-Mézières, ont été recensés 900 Gilets jaunes.

À Chamonix (Haute-Savoie), une petite poignée de Gilets jaunes ont pris place au rond-point de la Vigie, situé devant le tunnel du Mont-Blanc.

Entre Cluses et Chamonix (Haute-Savoie), des Gilets jaunes ont manifesté sur l'A40.

À Châteauroux, ont été recensés 130 Gilets jaunes. Des Gilets jaunes ont déposé des bougies devant la mairie de Châteauroux en hommage aux personnes blessées et décédées depuis le début du mouvement.

À Châtellerault (Vienne), 300 manifestants se sont rassemblés au péage de l'A10 de Châtellerault Nord.

À Cherbourg, une quarantaine de personnes se sont rassemblés.

À Cholet, ont été recensés une trentaine de Gilets jaunes.

À Clermont-Ferrand, ont été recensés 1 500 Gilets jaunes selon les organisateurs, 1 300 selon la police. les Gilets jaunes se sont arrêtés devant la permanence de la députée LREM Valérie Thomas et l'ont tapissée de jaune. Tout se passe dans le calme grâce au service d’ordre.

À Dax, ont été recensés 250 Gilets jaunes.

À Die (Drôme), dans la nuit de vendredi à samedi, la cabane du rond-point à l’entrée Est de la commune à proximité du quartier de Chanqueyras est partie en fumée. Une pancarte désignant les auteurs comme des ‘’locaux’’ a été installée en bordure du rond-point.

A Dieppe, ont été recensés 175 personnes. Les Gilets jaunes ont été reçu en mairie.

À Dijon, ont été recensés 2 500 Gilets jaunes, une cinquantaine se sont séparés du cortège principal, ont passé le grand portail, et ont pénétré dans le périmètre de la prison à Dijon pour demander la « libération de leurs camarades » avant de repartir d'eux-mêmes. « Stop aux massacres » affichait une pancarte à Dijon. Plus d'une centaine de personnes sont descendues sur les voies dans la gare SNCF, interrompant momentanément la circulation des trains en scandant "Macron démission". Des manifestants ont jeté des projectiles, notamment du ballast ramassé à la gare, et tiré des fusées de détresse et des feux d'artifice à hauteur d'hommes sur les agents de l'ordre qui ont riposté avec des gaz lacrymogènes et interpellé une personne. Deux personnes avaient été interpellées avant le début de la manifestation. Bilan de la manifestation cet après-midi : 5 interpellations et un blessé léger du côté des manifestants.

À Dole, ont été recensés entre 500 et 700 Gilets jaunes.

À Flers, ont été recensés 300 Gilets jaunes.

À Fleurines, dans la nuit de vendredi à samedi, après minuit, le radar sur la D1017 a été incendié.

À Flixecourt, les Gilets jaunes ont annoncé qu’ils démonteraient leur campement ce soir.

À Foix, un millier de Gilets jaunes se sont rassemblés devant la maison d'arrêt pour soutenir deux d'entre eux, incarcérés pour la dégradation d'un péage.

À Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence), des tensions ont éclaté entre 900 Gilets jaunes et les agents de l'ordre lorsque les premiers ont tenté d'atteindre le domicile du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. Les agents de l’ordre ont usé des gaz lacrymogènes pour faire reculer les manifestants, qui a répondu par des lancers d'œufs.

À Fougères, ont été recensés 70 Gilets jaunes.

A Gundershoffen, suite à un arrêté préfectoral, les Gilets jaunes du rond-point de la Hardt ont déménagé un kilomètre plus loin, au rond-point de la RD 1062/D 662, à l’entrée sud du village.

À Grenoble, ont été recensés entre 2 000 et 3 000 Gilets jaunes, des gaz lacrymogènes ont été tiré pour bloquer l'accès à la permanence d'élus LREM située rue de Belgrade. Quatre personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.

À La Flèche, ont été recensés une trentaine de Gilets jaunes.

À La Rochelle, ont été recensés un millier de Gilets jaunes.

Au (Le) Havre, ont été recensés 600 Gilets jaunes encadrés par la CGT.

Au (Le) Mans, ont été recensés 500 Gilets jaunes. Les grilles du palais de justice avaient été aspergées de ketchup. La vitrine du Barouf a été vandalisée par des manifestants. Policiers et gendarmes ont dégainé de gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes pour disperser les manifestants et procéder à quelques interpellations.

À Lacrost, le radar a fait long feu.

À Laval, ont été recensés une soixantaine de Gilets jaunes.

À Lille, ont été recensés entre 1 500 et 3 000 Gilets jaunes qui ont scandé "Macron démission", "Benalla en prison", "Tout le monde déteste la police". "Le pouvoir au peuple", pouvait-on lire sur une banderole. "Pas de vraie démocratie sans banque nationale", "stop la dictature financière", "de Pompidou à Macron, 50 ans de paupérisation", pouvait-on aussi lire sur des pancartes. Une dizaine de « Marianne » avec de faux hématomes et ecchymoses, des bandages, le bras en écharpe ou la jambe enveloppée d'une attelle, ont défilé dans le cortège. Seize personnes ont été interpellées (Douze placées en garde à vue) notamment pour « outrage », « jets de projectiles » et « maintien dans un attroupement malgré les sommations d'usage ».

À Limoges, une partie des manifestants a bloqué les quais de Vienne tandis qu'une bonne centaine ont bloqué le McDonald's, en scandant : "McDo, paye tes impôts", "BigMac, big arnaque".

À Lormont, des Gilets jaunes et des salariés de l’usine Ford de Blanquefort (Gironde) ont manifesté à la concession Ford Palau. « C’est les journées portes ouvertes », indique le porte-parole du NPA (Nouveau parti anticapitaliste), Philippe Poutou.

À Lyon, plus d'un millier de personnes de Gilets jaunes ont été empêchés d’accéder à l’hypercentre à coups de grenades lacrymogènes et assourdissantes lancés par les CRS qui barraient les grandes rues commerçantes comme la rue de la République et la rue Victor Hugo. "Soyons responsables, ne payons pas la dette Banque nationale" pouvait-on lire sur une pancarte. Trois manifestants ont été interpellés.

À Marseille, 2500 Gilets jaunes, selon la préfecture de police ont manifesté. Voulant approcher la préfecture, les forces de l'ordre ont répondu aux jets de projectiles par l'usage de gaz lacrymogène. Le cortège est reparti dans les rues et a rejoint la gare Saint-Charles. Douze personnes ont été interpellées. Un policier a été blessé.

À Metz, ont été recensés une cinquantaine de Gilets jaunes.

À Montchanin, deux cents Gilets jaunes se sont réunis aux abords du rond-point Jeanne-Rose. En face, des gendarmes restent près à intervenir en cas d'invasion de la chaussée.

À Montpellier, ont été recensés plusieurs 1300 de Gilets jaunes. En fin d'après-midi des heurts ont éclaté devant la préfecture : des projectiles ont été lancé contre les agents de l'ordre qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène. Un tir de LBD40 a fracturé le crâne, juste au dessus des yeux d'Axel P., 25 ans qui a été recousu par un interne au CHU de Lapeyronie (Signalement 325 de David Dufresne). Une personne a été interpellée.

À Mont-de-Marsan, ont été recensés 200 Gilets jaunes.

À Montmarault, ont été recensés une trentaine de Gilets jaunes.

À Nancy, 2 500 Gilets jaunes ont défilé en scandant « Macron démission ! ». La foule a été dispersée par les agents de l'ordre par des gaz lacrymogènes. Au moins six personnes ont été interpellées.

À Nantes, ont été recensés un millier de Gilets jaunes. Les agents de l'ordre ont lancé du gaz lacrymogènes et tiré au LBD40 pour disperser les manifestants. 9 interpellations ont eu lieu. Des antifas ont protesté contre la venue de Dieudonné pour son spectacle ce soir "à moins de 20 km de Nantes".

À Narbonne, ont été recensés plus de 1 000 Gilets jaunes.

À Nice, 300 à 400 Gilets jaunes sont partis de la gare Thiers et ont rejoint la place Masséna par les voies du tramway.

À Nîmes, ont été recensés plus de 350 Gilets jaunes. "Même si Macron ne veut pas, nous on est là !", chantent les manifestants.

À Niort, ont été recensés plusieurs centaines de Gilets jaunes.

À Noyon (Oise), ont été recensés entre 150 et 200 Gilets jaunes.

À Orléans, ont été recensés 200 Gilets jaunes.

À Pau, ont été recensés 500 Gilets jaunes.

À Perpignan, ont été recensés 300 Gilets jaunes.

À Poitiers, la France insoumise, Europe Ecologie les Verts et la CGT se sont joints aux Gilets jaunes qui ont manifesté en ville où des gaz lacrymogènes ont été lancés.

Au Puy-en-Velay, ont été recensé 200 personnes.

À Rennes, ont été recensés 2 000 Gilets jaunes. Dans la foule, le dos d'un manifestant prévient : « Injustice fiscale, colère sociale ». Des personnes ont cassé des blocs de béton pour les jeter avec bouteilles en verre, pavés, pétards et bombes agricoles sur des CRS qui ont chargé de temps et temps et procédé à des tirs de gaz lacrymogènes. Une Gilet jaune a fait un malaise. Elle est asthmatique et les lacrymogènes ont déclenché une crise de panique. Elle a été transportée à l'hôpital. Deux policiers ont été légèrement blessés par des jets de projectiles. La préfecture a recensé 16 blessés dont six parmi les forces de l'ordre.

D'après le photojournaliste Vincent Feuray, une grenade de désencerclement a explosé au pied d'un Querrien de 27 ans qui a perdu un œil mais sa mère l'attribue « à un tir de flash-ball ». La mère, une enseignante qui n'a pas peur se se faire virer de l'éducation national, a demandé au Président de venir au chevet des blessés. « L’œil était délogé » a confirmé un street médic. Il a été opéré par un interne sans succès.

Le photographe Jean-Claude Moschetti qui portait un casque et des lunettes de protection a vu un « truc » rebondir et heurter son œil et sa tempe, suite à un "tir horizontal" de grenade lacrymogène. Sept points de suture et une vue diminuée qui revient "doucement". "Les manifestants ne représentaient pas une menace, moi non plus, cela reste délibéré, pour faire peur ou pour faire mal" a conclu le photographe.

À Romilly-sur-Seine, ont été recensés une soixantaine de Gilets jaunes.

À Rosporden, ont été recensés 250 Gilets jaunes.

À Rouen, ont été recensés 2 500 Gilets jaunes, le rassemblement a dégénéré, donnant lieu à 13 interventions pour incendies sur la voie publique. Les CRS ont dispersé la foule à coups de matraque, de lacrymo et de deux canons à eau : une vingtaine d'interpellations ont eu lieu et cinq blessées.

Une grenade Gli-F4 a explosé à trois mètres d'une non-manifestante de 38 ans, qui a été touchée à la jambe gauche, et la fait tomber a terre. Un ancien sapeur-pompier volontaire de 37 ans est allé lui porter secours, mais lorsqu'il a voulu la dégager vers la place de l’Hôtel-de-Ville, il a été touché à son tour par une grenade Gli-F4 alors qu'il n’y avait pas de casseurs autour de lui. Il a eu trois morceaux de plastique dans le mollet droit et 12 jours d’interruption temporaire totale de travail (ITT), tandis que Sabrina a un ulcère à la cheville à cause des corps étrangers.

Suite aux agressions, la chaîne France3 n'aura pas d'images de la manifestation de Rouen, la rédaction ayant choisi de poser les caméras ce samedi.

À Sablé-sur-Sarthe, ont été recensés une cinquantaine de Gilets jaunes. La démission du Président de la République est demandée en faisant référence à la fameuse chanson de Renaud : « casse toi tu pues et marche à l'ombre ».

À Saint-Avold (Moselle), un millier de GJ se sont rassemblés sur le rond-point devant la mairie. Le service de sécurité "maison" des GJ a empêché les plus virulents d'arriver jusqu'au CRS qui ont droit au slogan "CRS -SS !" et autres provocations. Les agents de l'ordre scindent les manifestants en deux : un groupe est allé vers Longeville-lès-Saint-Avold, tandis que d'autres GJ sont allés vers l'avenue Clemenceau. À Longeville, les manifestants sont refoulés par une pluie de gaz lacrymogènes qui a fait un blessé par suffocation pris en charge par les Street medic. Un homme muni d'une caméra a été molesté. Des manifestants ont jeté des pavés et des plaques d'égouts sur les agents de l'ordre qui ont répliqué par des balles de défense.

À Saint-Étienne, ont été recensés 600 Gilets jaunes. Les manifestants ont tenté de bloquer la gare de Châteaucreux. Un groupe a poursuivi un policier qui a couru sous les projectiles avant que les grenades lacrymogènes des CRS dispersent les émeutiers.

À Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), ont été recensés 800 Gilets jaunes.

À Saint-Lô, ont été recensés 150 Gilets jaunes. Dans la nuit du vendredi à samedi, le centre de tri postal a été bloqué pendant environ quatre heures par des Gilets jaunes empêchant la distribution des courriers et colis. Le blocage a été levé à la suite de l'intervention des forces de l'ordre. Le service a pu reprendre vers 7h30. La livraison de journaux de La Presse de la Manche a été perturbée dans plusieurs secteurs.

À Saint-Quentin, ont été recensés 80 Gilets jaunes.

À Segré, ont été recensés une vingtaine de Gilets jaunes.

À Solignac-sur-Loire, vers 22 h 15, la cabane des Gilets jaunes installée à quelques mètres du rond-point des Fangeas a été incendiée.

À Spicheren, 11 Gilets jaunes ont été interpellés au rond-point de la Brême d'or à Spicheren, près du supermarché Auchan.

À Strasbourg, 300 Gilets jaunes selon la police, 500 selon les manifestants, ont été recensés derrière la banderole : "Non à la vie chère, augmentation des salaires." "Macron, démission !" ou encore "Les vaches à lait se révoltent !" a-t-on pu entendre sur leur parcours. Une personne se revendiquant des Gilets jaunes est montée jusqu'à la plateforme de la cathédrale par les échafaudages. Elle aurait été appréhendée par les agents de l'ordre à l'issue de son escalade. Quatre autres personnes ont été interpellées : deux pour avoir caillassé des policiers et deux autres pour avoir copieusement outragé des agents de police.

À Tarbes, 1500 Gilets jaunes ont manifesté dans la journée. La marche nocturne de 20h40 à 00h30 a réuni 800 personnes selon la police, plus d'un millier selon les Gilets jaunes. Devant les grilles de la préfecture, les jets de pétards et fumigènes du gaz ont déclenchés les lacrymogènes utilisés pour disperser la foule. Il y a eu plusieurs dizaines de contrôles routiers et plusieurs interpellations musclées. Un homme a été blessé à l'arcade sourcilière par un coup de matraque. Certains Gilets jaunes se sont même battus entre eux.

À Toulon (Var), ont été recensés 3.000 Gilets jaunes avant que n'éclatent des échauffourées. Devant le commissariat de Toulon, des manifestants ont crié « Andrieux, en prison ! ».

À Toulouse, 10 000 personnes ont manifesté selon la préfecture sans déclaration a-t-elle précisée. En tête, derrière une banderole, se trouvait Maxime Nicolle/Fly Rider. Quelques dizaines de syndicalistes CGT ont participé au défilé. Une des banderoles de tête du cortège proclamait "Tes hauts et débats, on n'en veut pas, Macron dégage". Une autre affichant une vingtaine de photos de manifestants blessés notamment au visage et aux mains, avec pour légende "Regarde et souviens-toi", des pancartes comme : « Macron, regarde ta Rolex, c'est l'heure de la révolte » ou « non à Benallisation de la violence » et des tagues comme "Grand dégât national", "Vive la commune" ou "Vous capitolerez". Les slogans sont toujours les mêmes : « Toulouse, soulève-toi », « Castaner le boucher, France mutilée », "Police partout, justice nulle part" ou encore l'habituel "Macron démission". La façade de la mairie a été taguée, avec le message "Macron Bolsonaro, Non" et "Alors Moudenc, tu viens plus en manif ?". La vitrine de l'agence immobilière ORPI a été détruite. Rue Alsace, deux banques ont été pillées, tels que l'agence de la banque. Un manifestant a tenté de briser les vitres d'une banque mais des Gilets jaunes s'interposent pour l'arrêter. Des commerçants se sont physiquement opposés à des casseurs. Des manifestants ont essayé de repeindre l'entrée du bâtiment du Capitole en y lançant des billes de peinture noire. Deux VRBG y étaient en faction. Avec un laser, un Gilet jaune a tenté d’endommager la caméra de l'hélicoptère de la gendarmerie qui survolait la place du capitole à Toulouse. Les agents de l'ordre ont reçu divers projectiles lancés par des manifestants : des pavés de près d’un kilo, de la peinture, des écrous, des vis, des piles bâtons, des bouteilles de verre, et même des bouteilles d’acide et des cocktails Molotov, qui ont atteint des policiers, ou encore des charges contre les policiers. Une autopompe à aqua-canon a repoussé les manifestants, après que les agents de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes. Un homme voyant des policiers a levé les bras, et a pris un coup de matraque dans les côtes, dans les dents (11 dents cassées) et un vidage de lacrymo dans la bouche. Les policiers ont continué leur chemin et en ont envoyé deux autres à l’hôpital (fracture du crâne pour un, nez et front cassé pour l’autre, laissé à terre).

Dans la station de métro Jeanne d'Arc, une trentaine de voyageurs ont été confinés suite à l'ordre donné par la préfecture. Les voyageurs ont pu s'échapper des fumées venus de la surface grâce à l'intervention de casseurs.

Au total, 13 blessés légers ont été recensés (8 parmi les policiers, 5 parmi les manifestants) et 24 personnes ont été interpellées.

Au Touquet, alors que les Gilets jaunes manifestaient, la maire Lyliane Lussignol a voulu entrer dans un magasin du centre-ville, mais s’en est fait interdire l’accès par un CRS.

À Tour-du-Pin (Isère), un groupe des Gilets jaunes a été conduit par un cheval en tête de cortège.

À Tours (Indre-et-Loire), ont été recensés 500 à 800 Gilets jaunes. « Bienvenue en lacrymocratie », pouvait-on lire sur une affiche. Des manifestants ont voulu affronter la police qui a répondu aux gaz lacrymogènes. Bilan: 4 personnes ont été interpellées, 1 majeur de 49 ans, 2 mineurs de 15 et 17 ans pour jets de pierres sur les agents de l’ordre, enfin un autre majeur de 26 ans pour violences sur les policiers, outrage et incitation à l’émeute.

À Troyes, ont été recensés 70 Gilets jaunes.

À Uzès (Gard), plusieurs centaines de Gilets jaunes ont manifesté.

À Valence (Drôme), ont été recensés 2 000 Gilets jaunes. Une quarantaine de volontaires comme Alexandre Compère s'occupent de la sécurité de cette manifestation déclarée. Dans la soirée, plusieurs dizaines de Gilets jaunes se sont rassemblés à l’échangeur Valence-Sud (n°15). Des manifestants ont jeté des projectiles en direction des forces de l’ordre. Plusieurs personnes ont été interpellées.

À Vitry-le-François, ont été recensés 600 Gilets jaunes.

À l'étranger

En Belgique, 300 Gilets jaunes ont défilé à Bruxelles et quelques centaines de Gilets jaunes à Namur où du matériel appartenant à des journalistes de RTL a été endommagé.

Sources modifier

Voir aussi modifier

 

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19 janvier 2019

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