Gilets jaunes : samedi 29 décembre 2018

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Publié le 29 décembre 2018
Cette 43e journée des « gilets jaunes » du samedi 29 décembre 2018 a été promue sous l’appellation acte VII pour faire suite à l'acte VI (samedi 22 décembre) et tout au début à l'acte I (samedi 17 novembre). Le mouvement ne s'arrête pas pour autant en semaine en province où le mouvement qui se tasse reste quotidiennement plus suivi qu'à Paris, en France.

Prenant en compte la baisse de mobilisation à Paris la semaine précédente et la volonté des manifestants d'être présent à Paris, le ministère de l'Intérieur a supposé que les manifestants seraient moins motivés pour manifester à Paris ce samedi, mais a sensiblement maintenu la même sécurisation de la capitale.

Cette journée est encore une réussite pour l’exécutif car elle a baissé à la fois en nombre de personnes impliquées en France, ainsi qu'en blessé. Au total, elle a rassemblé 12 000 manifestants, fait 25 blessés dont 5 parmi les forces de l'ordre, au moins 161 interpellations et 33 gardes à vue.

À Paris, on a compté 800 Gilets jaunes, 57 interpellations, 33 gardes à vue et aucun blessé.

En province, les manifestations ont été plus violentes. Il y a eu 25 blessés dont 5 parmi les forces de l'ordre et au moins 104 interpellations.

À la suite de l'appel dans les médias sociaux à manifester ce samedi dans Paris et en Province, le ministère a sensiblement conservé le même dispositif policier que la semaine dernière avec 4 100 CRS déployés dans toute la France, dont une vingtaine d'unités (1 225 CRS et gendarmes mobiles) et au moins 500 de policiers de choc à Paris.

En région, les actions s'étiolent notamment à cause des évacuations de ronds-points par les agents de l'ordre. Ces derniers jours, 2 500 Gilets jaunes ont encore manifesté quotidiennement notamment sur une centaine de points de rassemblement qui restent à être évacués.

Dans un télégramme de ce samedi, Christophe Castaner demande aux préfets d’employer la manière forte, exigeant que soient poursuivies les « opérations d’évacuation de la voie publique afin de libérer les entraves et les gênes à la circulation, notamment aux abords des ronds-points et des zones d’activité économique ».

Le chef des députés PCF, André Chassaigne, a demandé ce samedi une amnistie présidentielle pour les Gilets jaunes condamnés pour des faits commis durant les manifestations.

À Paris

Vers 08h10, sur les Champs-Élysées, les agents de l'ordre se sont discrètement déployées le long de l'avenue. Aucun Gilets jaunes n'est encore présent sur les Champs-Élysées.

Vers 10h45, sur les Champs-Élysées, un premier groupe de Gilets jaunes est arrivé sur l'avenue.

Vers 11h00, sur les Champs-Élysées, les Gilets jaunes étaient moins de 40 sur l'avenue.

Vers 11h15, sur les Champs-Élysées, une quarantaine de Gilets jaunes étaient sur l'avenue qui a commencé à se remplir.

Vers 11h30, sur les Champs-Élysées, une petite centaine de Gilets jaunes ont tenté de descendre l’avenue, mais les CRS ont remonté l'avenue à pieds en repoussant les Gilets jaunes présents sur l'avenue. Pris en tenaille par les CRS, les Gilets jaunes sont partis dans les rues adjacentes et beaucoup ont retiré leur gilet pour ne pas se faire embêter. La circulation n'a pas été coupée, les véhicules ont pu circuler.

Vers 11h45, sur les Champs-Élysées, les CRS se sont positionnés pour contenir les Gilets jaunes, via des cordons de CRS.

À 11h50, place de l'Étoile, les Gilets jaunes étaient au pied de l’Arc de Triomphe. Le haut des Champs-Élysées était sous surveillance policière.

À la mi-journée, à proximité de l’Arc de Triomphe, une petite cinquantaine de Gilets jaunes était tout en haut de l’avenue des Champs-Élysées.

Vers 12h00, au quartier des Halles, un groupe de Gilets jaunes est parti des Halles pour rallier le Boulevard Haussmann en faisant des quenelles de Dieudonné et en entonnant des slogans anti-médias. Ils se sont affrontés avec les agents de l'ordre un peu avant midi.

Vers 12h25, près des Grands Boulevards, plusieurs dizaines de Gilets jaunes se dirigent vers la place de Clichy suivis par les agents de l'ordre.

Vers 12h30, sur l’avenue sur les Champs-Élysées, fortement encadrés par les agents de l’ordre, des Gilets commencent à arriver et déjà une petite centaine de manifestants se regroupent le long du trottoir. La circulation n'a pas été interdite pour le moment.

Vers 12h40, sur la partie haute de l’avenue des Champs-Élysées, les Gilets jaunes font face aux CRS qui commencent à remonter l'avenue. La circulation est interrompu.

Vers 13h00, répondant à l'appel Facebook de certains, plus de 300 Gilets jaunes ont commencé à converger vers le siège de BFM TV, dans le 15e arrondissement, en scandant des slogans hostiles à la chaîne.

Vers 13h10, rue d'Oradour-Sur-Glane (15e arrondissement), plusieurs dizaines de Gilets Jaunes commencent à se rassembler devant l'entrée principale du bâtiment de la chaîne BFM TV qui diffuse au même moment un documentaire sur Johnny Halliday, alors que la manifestation devant BFM est relayée en direct par la chaine concurrente LCI. Mais plusieurs vans de police sont déjà là.

Vers 13h20, près des Champs-Élysées, déjà huit Gilets jaunes interpellés, notamment rue Balzac, où un Gj, entravé avec un serre flex est séparé des autres.

À 13h23, Patrice Brunet‏ a twitté que « la Coordination Nationale des Gilets jaunes est fière de se réunir le 5 janvier 2019 » dans les locaux du journal La Provence à Marseille pour former une liste de députés Gilets jaunes.

Vers 13h30, rue d'Oradour-Sur-Glane, devant les locaux de la chaîne BFMTV (où se trouve aussi RMC Libération et l'Express), plusieurs camions de police ont encadré un rassemblement de plus de 300 Gilets jaunes qui ont scandé « BFM fake news », « Macron démission », « Journalistes collabos », « les journalistes on est là maintenant ! Vous allez devoir répondre de vos actes, de vos mensonges ! » a crié un porte-parole équipé d'un mégaphone, avant d'entonner La Marseillaise. Des manifestants ont envahi la voie de circulation du tramway T2. Les agents de l'ordre les ont expulsé au gaz lacrymogène et ont procédé à plusieurs interpellations. Au bout de 30 minutes, tous les Gilets jaunes étaient partis vers les nouveaux studios d'Europe 1, rue des Cévennes tandis que d'autres ont pris la route pour la Maison de la Radio, avenue du Président Kennedy.

Vers 13h45, avenue des Champs-Élysées, tout se passe dans le calme.

Vers 14h00, aux studios de BFM rue d'Oradour-Sur-Glane, la situation est rapidement revenue au calme.

Vers 14h00, rue des Cévennes, plusieurs Gilets jaunes commencent à arriver devant la radio Europe 1, mais se sont retrouvés bloqués à l'entrée du bâtiment. Après plusieurs minutes minutes, ils ont pris la route pour la Maison de la Radio, avenue du Président Kennedy.

Vers 14h10, dans le XVe arrondissement, une bonne centaine de Gilets jaunes est arrivée aux abords du centre commercial de Beaugrenelle. Les rideaux du centre commercial ont été baissés quelques minutes. Les agents de l'ordre ont expulsé les Gilets jaunes à coup de gaz lacrymogènes.

Vers 14h10, avenue du Président Kennedy, plusieurs centaines de Gilets jaunes ont commencé à arriver sur le parvis de France Télévisions. A la fenêtre de fr3, un homme à coté de la journaliste Nathalie Perez, a fait un bras d'honneur.

Vers 15h20, sur les Champs-Élysées, la situation était calme.

Vers 15h30, sur les Champs-Élysées, des Gilets jaunes ont demandé à Emmanuel Macron de réagir au plus vite.

Vers 16h00, des Gilets jaunes ont manifesté au Bon marché, un grand magasin parisien propriété de LVMH : « Justice sociale, justice fiscale », demandant de faire payer Bernard Arnault.

Vers 16h20, place de la République, des Gilets jaunes ont installée une urne pour une consultation citoyenne.

Vers 16h30, sur les Champs-Élysées, les Gilets jaunes ont commencé à être quelques centaines sur le milieu de la chaussée de l'avenue. La circulation a été coupée aux voitures sur une partie des Champs-Élysées par les Gilets jaunes. Les agents de l'ordre ont commencé à les expulser à coup de gaz lacrymogène vers les trottoirs au milieu des touristes en train de faire leurs courses. Les agents de l'ordre rétablissent la circulation.

Vers 16h35, sur les Champs-Élysées, après un premier tir de gaz lacrymogène, à genoux, des Gilets jaunes demandent aux CRS de les rejoindre.

Vers 16h55, dans le XVe arrondissement, des poubelles sont en feux, des barricades ont été construites face aux agents de l’ordre qui ont lancé du gaz lacrymogène.

Vers 16h55, aux Champs-Élysées, des Gilets jaunes ont scandé : « Macron, démission! » avant d'être expulsé du milieu de la chaussé par la police avec du gaz lacrymogène.

Vers 17h00, aux Champs-Élysées, un canon à eau, entouré de CRS, a commencé à descendre les Champs-Élysées pour expulser les 300 Gilets jaunes présents au milieu de la chaussée vers les trottoirs.

Vers 17h04, au Trocadero, des Gilets jaunes se sont regroupés, mais les agents de l'ordre se sont frayés un chemin entre les touristes pour les rejoindre. Les CRS courent parmi les touristes.

Vers 17h20, quelques Gilets jaunes sont parvenus à rejoindre le Champs de mars malgré le dispositif policier, et ont entonner la Marseillaise devant la Tour Eiffel.

Vers 17h25, au Trocadero, les agents de l'ordre ont expulsé les Gilets jaunes, mais restent en masse sur place.

Vers 17h10, avenue du président Kennedy, des Gilets jaunes se sont rassemblés devant le siège de Radio France, où un des Gilets jaunes est monté sur un poteau et en a arraché le drapeau européen sous les vivats de ses compagnons.

Vers 17h30, aux Champs-Élysées, la situation est sous contrôle sur l'avenue. Les agents de l'ordre ont expulsé les 300 de manifestant vers les trottoirs où se promènent des touristes en train de faire leurs courses. La circulation a déjà repris sur l'avenue.

Vers 17h45, aux Champs-Élysées, jeu du chat et de la souris entre les Gilets jaunes qui coupent la circulation et les agents de l'ordre qui la rétablissent.

Vers 17h55, 12 000 Gilets jaunes ont été recensés partout en France.

Vers 18h05, aux Champs-Élysées, des Gilets jaunes sont revenus sur le haut de l'avenue, les agents de l'ordre ont commencé à les expulser à coup de flashballs et gaz lacrymogènes.

À 18h10, la préfecture de police de Paris a twitté : « 800 personnes réparties dans plusieurs cortèges erratiques » dans les rues de la capitale, 57 interpellations dont 33 gardes à vue à 18h.

Vers 18h14, la préfecture de police de Paris a ajouté qu'elle ne compte « pas de blessé » ni « de dégradation ».

Vers 18h14, la police a interpellé une personne en bas de l'esplanade du Trocadéro.

Vers 18h15, sur les Champs-Élysées, les agents de l'ordre ont commencé à expulser les Gilets jaunes de l'avenue. Le calme commence à revenir.

Vers 18h45, en haut des Champs-Élysées, quelques Gilets jaunes sont de retour mais les agents de l'ordre ont commencé à les expulser à coup de flashball et gaz lacrymogènes.

À 18h59, boulevard de Grenelle, devant l'entrée de la rédaction du quotidien Le Parisien et Les Échos, huit véhicules et une moto ont été détruites par le feu. Intervention des agents de l’ordre et des pompiers sur place en cours.

Vers 19h00, en haut des Champs-Élysées, les Gilets jaunes ont été expulsé de l'avenue. La circulation est de nouveau fluide.

Vers 19h05, la place de la Concorde, où la mairie de Paris a installé un dancefloor de 450m², des Gilets jaunes ont rallié la place et tentent de bloquer la circulation.

Vers 19h40, boulevard de Grenelle, devant l'entrée de la rédaction du quotidien Le Parisien, le feu a été maîtrisé.

Vers 19h46, Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur, a tweeté que « le feu est maîtrisé. Sur la base des premières constatations (...) et d'après un témoin », le départ de feu « serait dû à une surchauffe moteur puis à la propagation vers les véhicules à proximité ».

Vers 19h50, quelques minutes après avoir tweeté, Christophe Castaner a effacé son tweet sans explication.

À 19h57, Christopher Castaner a renvoyé un nouveau tweet : une enquête est ouverte pour en « déterminer les causes ».

Vers 23h05, sur les 57 interpellations, 21 ont été levées et 30 sont toujours en cours.

En région

À Albertville (Savoie), les agents de l'ordre ont expulsé les gilets jaunes et ont interpellé 5 personnes au péage de Sainte-Hélène-sur-Isère de l'A43 et à un rond-point situé à l'entrée d'Albertville sur la RD1212.

À Amiens, une Gilet jaune, mère de famille de 32 ans, qui a « subi une palpation au corps, sur les seins et l’entrejambe de la part d’une policière, devant tout le monde », ainsi qu'une « plaie au niveau abdominal, de 2,5 sur 3,5 cm », constatée par l’hôpital d’Eu, a porté plainte contre Emmanuel Macron et son gouvernement.

Près d'Avignon, des Gilets jaunes ont pénétré dans la galerie marchande d'un supermarché Auchan qui a décidé de fermer ses portes avant l'intervention des agents de l'ordre.

À Bordeaux (Gironde), les agents de l'ordre ont expulsé 2 500 Gilets jaunes à coup de flashball et de gaz lacrymogènes cour Clemenceau, où des poubelles ont été incendiées. Une journaliste de Cnews a été expulsée place de la Bourse, le photographe mauléonais Pierre-Alex Barcoïsbide, frappé à terre, a été sauvé par des Gilets jaunes et les journalistes de France Bleu Gironde ont été empêchés de filmer. Au total, 25 personnes ont été interpellés et 3 personnes blessées dont un policier.

À Brest, 70 Gilets jaunes ont manifesté dans la zone commerciale du Froutven.

À Chambéry (Savoie), des Gilets jaunes ont bloqué l'accès de la nationale 201 à l'aéroport mais une déviation a été mise en place.

À Caen (Calvados), environ 1 500 Gilets jaunes ont manifesté dans les rues.

À Carpentras, un homme en gilet jaune, et connu comme faisant partie du groupe des gilets jaunes de Carpentras, a tenté de mettre le feu à la “tente”, composée d’une structure en palettes recouverte d’une bâche dans laquelle se trouvait la fille de la porte-parole des Gilets jaunes de Carpentras, Sarah Codon ainsi, ainsi qu’un jeune homme de 17 ans. Le feu a rapidement été éteint. Le pyromane a été placé en garde à vue.

Sur YouTube, les Gilets jaunes de Commercy (Meuse) ont publié une vidéo intitulée « Deuxième Appel des Gilets Jaunes de Commercy » pour réunir le 26 janvier une unique assemblée nationale de tous les groupes locaux de France fonctionnant en assemblée.

À Dijon (Bourgogne), les agents de l'ordre ont expulsé plusieurs centaine de Gilets jaunes des rues du centre-ville à coup de gaz lacrymogènes. Des feux de poubelle ont été allumés. Plusieurs interpellations ont eu lieu.

À Falaise (Calvados), une douzaine de Gilets jaunes se sont rassemblés sur le rond-point de Putanges.

À Fontainebleau (Île-de-France), une centaine de Gilets jaunes a manifesté à pied aux abords de l’Obélisque de Fontainebleau. La police a interpellé le conducteur du camion sono, Jonathan Rebut-Sarda et mis le camion en fourrière.

À Glisy (Somme), près de l'A29, les agents de l'ordre ont expulsé les 300 Gilets jaunes et ont interpellé une dizaine dont certains en possession de « barres de fer susceptibles d'être utilisées comme arme ». Les Gilets jaunes ont ensuite été manifester à Amiens (Somme) jusqu'à être expulsé par les autopompes à canons à eau et les gaz lacrymogènes des CRS. Au total 17 personnes ont été interpellées à Amiens (dont ceux de Glisy).

À Lamballe (Côtes d'Armor), une vingtaine de Gilets jaunes a marché vers la Préfecture de Saint-Brieuc.

À Lille (Nord), les agents de l'ordre ont expulsé 500 à 600 Gilets jaunes avec du gaz lacrymogènes au niveau d'un rond-point menant au commissariat central et à une bretelle d'autoroute. Au moins trois personnes ont été blessées et six interpellées. Une équipe de journalistes de CNews a été agressée par des Gilets jaunes. À Montpellier, les agents de l'ordre ont expulsé les Gilets jaunes qui occupaient les voix de la gare Saint-Roch, ainsi que devant la préfecture de Montpellier à coup de gaz lacrymogènes.

À Langeux (Côtes-d’Armor), les policiers ont expulsé une quarantaine de Gilets jaunes postés devant le magasin Boulanger de la zone commerciale de Langueux, et ont interpellé Tristan Lozach, le leader du mouvement.

À La Rochelle (Charente-Maritime), les gendarmes ont expulsé plus de 650 Gilets jaunes qui voulait aller interpeller le préfet. Deux gilets jaunes ont été placés en garde à vue.

À Lyon (Rhône), 200 Gilets jaunes se sont rassemblée place Bellecour, puis au centre commercial Confluence, à l'entrée du tunnel de Fourvière, le long des quais du Rhône et enfin place des Terreaux ou les agents de l'ordre ont expulsé les manifestants à coup de gaz lacrymogènes. Au total, une vingtaine de personnes ont été interpellées.

Au Mans, une centaine de Gilets jaunes ont manifesté dans les rues du centre-ville.

À Montceau-les-Mines (Bourgogne), la police a expulsé un petit groupe de Gilets jaunes sur la RCEA à l’échangeur du Magny. Le conducteur d'une camionnette a été interpellé.

À Nantes (Loire-Atlantique), les agents de l'ordre ont expulsé plus de deux mille Gilets jaunes. On a recensé quatorze interpellations, cinq blessés dont trois côté agents de l’ordre. Un Gilet jaune de 22 ans a été blessé à la tête par un tir de flash-ball.

À Metz (Moselle), les agents de l'ordre ont expulsé 1 200 Gilets jaunes des rues du centre-ville à coup de gaz lacrymogènes et ont interpellé huit personnes : trois personnes pour port d’arme prohibé (un canif, un couteau de cuisine et un flash-Ball) et cinq pour des dégradations. Une vitre de l’Arsenal a reçu un impact. Un peu plus de 500 manifestants se sont rendu sur l’A31 jusqu’à 17 h 20. À Marseille (Bouches-du-Rhône), Maxime Nicolle alias Fly Rider avec Priscilla Ludosky et 900 autres Gilets jaunes ont manifesté dans les rues. Une équipe de BFMTV a été agressée et expulsée dès le début du rassemblement sous les huées et les cris de « menteurs ».

À Nice, une centaine de Gilets jaunes ont manifesté dans les rues.

À Pau, 500 Gilets jaunes ont manifesté dans les rues.

À Rots (près de Caen), les gendarmes ont expulsé des centaines de Gilets jaunes de l’échangeur de la RN 13 entre le supermarché Cora et le magasin de bricolage Brico Dépôt. Les Gilets jaunes ont essayé de rentrer dans la grande surface dont les accès étaient gardés par des gendarmes dont six ont été blessés par des dizaines de pierres, des extincteurs et des chariots lancés par des manifestants.

À Reims (Marne), plus de 500 Gilets Jaunes ont défilé dans les rues et quatre manifstants ont été interpellés : trois personnes avaient tenté de brûler une poubelle et un homme avait menacé un policier.

À Rouen (Seine-Maritime), un millier de Gilets jaunes ont manifesté. Deux caméras ont été arrachées, des abribus ont explosé, des établissements bancaires ont été pris pour cible, des vitrines ont été dégradées ou taguées, de nombreuses poubelles ont été incendiées ainsi que la porte d'enceinte de la Banque de France. Les agents de l'ordre ont repoussé les manifestants à coup de gaz lacrymogènes. Six personnes ont été interpellées. Dix personnes ont été blessées dont un gendarme. Un vidéaste de 47 ans, a filmé son arrestation : un fonctionnaire de police, matraque à la main, a bondi sur le vidéaste et le mettant au sol. La victime affirme avoir reçu des coups alors qu’elle « manifestait paisiblement ».

À Rennes, 200 Gilets jaunes ont manifesté dans les rues. Les « Lapins jaunes », branche rennaise du mouvement ont bloqué l’entrée du Flunc, (groupe Mulliez) du Leclerc Cleunay à midi.

À Sens, près de 300 Gilets jaunes ont manifesté dans les rues.

À Strasbourg (Alsace), 50 Gilets jaunes se sont rassemblés place de la République.

À Tarbes, un millier de Gilets jaunes ont manifesté dans les rues.

À Toulouse (Haute-Garonne), les agents de l'ordre ont expulsé 1350 Gilets jaunes à coup de gaz lacrymogènes, un manifestant aurait eu l'œil crevé par un tir de flash-ball près de la Place du Fer à Cheval. 23 personnes ont été interpellées en possession d'armes de différentes catégories, pour des dégradations sur l'espace public ou pour des incendies de poubelles", trois personnes ont été blessées, les vitrines de deux établissements bancaires ont été dégradées".

À Valence, 700 Gilets jaunes ont manifesté dans les rues.

À Voreppe (Isère), les gendarmes ont expulsé 200 Gilets jaunes sur le rond-point du Minotaure près du péage de Voreppe de l'A48, blessant une manifestante qui a été plongée dans un coma artificiel pour pouvoir subir une opération de la tête.

En Haute-Saône, entre Gy et Fretigney, le radar de la rn474 a été masqué par un panneau de circulation. Au Merzer (Côtes-d'Armor), le radar du Croissant a été peinturluré en vert fluo.

En France, une vingtaine d'autoroutes ont été perturbées par des Gjs. Sur décision préfectorale, plusieurs échangeurs d'autoroutes sont partiellement ou complètement fermés non loin des points des Gilets jaunes :

  • l'A20 à Aussonne (n°60);
  • l'A50 au péage de Bandol;
  • l'A7 à Orange Sud (n°22), Avignon Nord (n°23) et Bollène (n°19);
  • l'A9 à Narbonne Sud (n°38);
  • l'A10 à Châtellerault Nord (n°26);

D'autres autoroutes sont filtrées ou coupées : A7, A9, A10, A11, A20, A62, A63, A64 (péage de Portet-sur-Garonne), A66, A72, A8 (les agents de l'ordre ont expulsé les Gilets jaunes au péage de La Barque), A50, A51, A54, A61, A81 (péage de La Gravelle en Mayenne), A89 et l'A430 (les agents de l'ordre ont expulsé les Gilets jaunes au péage de Saint-Hélène).

À l'étranger

Aux Pays-Bas, entre 150 et 200 Gilets jaunes hollandais ont manifesté à La Haye. Huit Gilets jaunes ont été arrêtés pour troubles à l'ordre public.

En Belgique, une soixantaine de Gilets jaunes ont mené une action à Namur. À 10h19, Jean Quatremer, le correspondant de Libération à Bruxelles a twitté : « Un mouvement de beaufs poujadistes et factieux, comme je le répète depuis un mois. On est au cœur maintenant #gillesetjohn ».

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