La Cour constitutionnelle sud-coréenne confirme la destitution de la présidente

Publié le 10 mars 2017
Après avoir été suspendue de ses fonctions par le Parlement sud-coréen en décembre, les huit juges de la plus haute instance judiciaire de Corée du Sud ont confirmé, dans un verdict unanime, la destitution de la présidente Park Geun-hye, ce vendredi. « Les violations par Mme Park de la Constitution et des lois ont trahi la confiance du peuple » a déclaré Lee Jung-mi, président de la Cour. C'est la première fois qu'un dirigeant sud-coréen est limogé de la sorte. Une élection présidentielle est prévue pour le 5 mai.

Park Geun-hye

Pendant près de 2 mois, des manifestations monstres ont eu lieu tous les samedis à Séoul contre la chef de l’État, accusée de corruption et d'abus de pouvoir. Environ 77% des citoyens étaient favorables à son départ définitif selon divers sondages.

Manifestation violente

Des centaines de partisans de la présidente déchue ont tenté de pénétrer dans le tribunal mais ont été brutalement interceptés par les policiers anti-émeute. Deux manifestants ont alors été tués pour des raisons inconnues. « Je suis prêt à verser mon sang pour protéger la démocratie libre » a déclaré Bae Soo-rok, un soldat retraité de 58 ans. « La présidente Park est en train d'être sacrifiée par un tribunal fantôche », poursuit-il.

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