Québec : le nouveau parc riverain de Lachine fera la part belle aux phytotechnologies

Publié le 30 septembre 2021
Le porte-parole du service des grands parcs de la ville de Montréal explique que les berges actuelles du lac Saint-Louis au port de plaisance et au parc René-Lévesque sont très sensibles aux crues, précipitations, vagues et aux effets de la glace. Ce sont principalement des structures anthropiques construites au 19e siècle.

La ville de Montréal souhaite utiliser des phytoécologies pour stabiliser les berges du parc René-Lévesque et du nouveau parc riverain de Lachine.
La nature à la rescousse

Afin de stabiliser les berges du parc René-Lévesque et du nouveau parc riverain de Lachine, la ville a déposé un avis de projet qui utilise les phytotechnologies, ces techniques dites du génie végétal sont utilisées pour épurer l’eau, réhabiliter les sols contaminés, séquestrer les gaz à effet de serre ou encore pour stabiliser les rives d’étendues d’eau.

Les spécialistes de la phytotechnologie utilisent leur compréhension des processus naturels pour résoudre des problèmes environnementaux.

Le Wiktionnaire possède une entrée pour « phytotechnologie ».

« L’une des particularités intéressantes des phytotechnologies est qu’elles deviennent plus efficaces avec le temps », explique Chloé Frédette, présidente du conseil d’administration de la Société québécoise de phytotechnologie.

Il y a plus de 5 km de rives à stabiliser au parc René-Lévesque et au nouveau parc riverain de Lachine. La ville se propose d'utiliser des techniques plus traditionnelles comme l'enrochement et de techniques hybrides, là où les forces érosives seront trop fortes pour les techniques phytotechnologiques.


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