RDC : la MONUSCO tente d'apaiser les inquiétudes suscitées par les combats à Kitchanga
Publié le 8 mars 2013
Vives inquiétudes des humanitaires, suite aux affrontements qui font rage depuis la fin du mois de février entre l'armée congolaise et l'Alliance des patriotes pour un Congo Libre et Souverain (APCLS), groupe armé rebelle opérant dans la zone de Kitchanga, dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
Ces combats ont déjà coûté la vie à près de 80 civils et fait une centaine de blessés, ainsi que des dizaines de milliers de déplacés, signale le Comité international de la Croix Rouge (CICR).
Pour sa part, la mission de l’ONU en RDC cherche à rassurer. Le porte-parole militaire de la MONUSCO, le lieutenant-colonel Félix Prosper Basse, a déclaré que les forces de la MONUSCO ont apporté leur soutien militaire aux FARDC pour bloquer l’avancée des miliciens de l’APCLS à Kitchanga.
« Présentement l’armée congolaise a récupéré, a reconquis la cité de Kitchanga, et aujourd’hui nous avons à peu près 5.000 à 6.000 déplacés, mais l’armée congolaise … contrôle toujours la cité et a pu quand même repousser les combattants de l’Alliance des patriotes pour un Congo Libre et Souverain vers le nord » a dit M. Prosper Basse.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a demandé mardi au Conseil de sécurité de renforcer rapidement la Mission de l’ONU en RDC, mais plusieurs pays s’interrogent sur l’opportunité de créer une brigade d’intervention rapide.
D’autant que le prochain président du Conseil, à partir du 1er avril, sera le Rwanda, alors même que Kigali est accusé par l’ONU de soutenir le M23, un des groupes armes actifs en RDC que la brigade est censée précisément combattre.
Selon des experts onusiens, les rebelles du M23 ont été aidés et armés par le Rwanda et l’Ouganda – même si ces deux pays ont démenti ces allégations.
Mouvement du 23-Mars
modifierLe Mouvement du 23-mars, également appelé M23, est un groupe créé à la suite de la guerre du Kivu. Il est composé d'ex-rebelles du Congrès national pour la défense du peuple réintégrés dans l'armée congolaise à la suite d'un accord de paix signé le 23 mars 2009 avec Kinshasa. Ils se sont ensuite mutinés en avril 2012. Leur nom provient des accords du 23 mars 2009, car les membres considèrent que le gouvernement congolais n'a pas respecté les modalités de celui-ci.
Cet article reprend la totalité ou des extraits de l'article de VOA News (placé dans le domaine public) « La MONUSCO tente d'apaiser les inquiétudes suscitées par les combats à Kitchanga » |
Cet article est un import pour tout ou partie de « Mouvement du 23-Mars », provenant de Wikipédia ((fr)) sous licence Creative Commons paternité partage à l’identique dans sa version du 8 mars 2013. |
Voir aussi
modifier- ((fr)) « RDC : le Conseil de sécurité de l’ONU impose des sanctions contre les leaders du M23 ». Wikinews, 22 novembre 2012.
- ((fr)) « RDC : Pourparlers de Kampala, Kinshasa et le M23 étudient le document de base ». Wikinews, 13 décembre 2012.
- ((fr)) « RDC : le M23 boycotte le deuxième jour des négociations ». Wikinews, 15 décembre 2012.
- ((fr)) « RDC : Discussions tendues à Kampala entre le gouvernement congolais et le M23 ». Wikinews, 15 décembre 2012.
- ((fr)) « RDC : le M23 renonce pour l’instant à exiger un cessez-le-feu ». Wikinews, 9 janvier 2013.
Source
modifier- ((fr)) – « La MONUSCO tente d'apaiser les inquiétudes suscitées par les combats à Kitchanga ». VOA News, 7 mars 2013.
Ce dossier permet de situer cet article dans son contexte.
- Page « République démocratique du Congo » de Wikinews. L'actualité zaïroise dans le monde.