Sommet Europe-Asie : l'Ukraine et le gaz russe au cœur des discussions

Publié le 18 octobre 2014
Traditionnellement le sommet Europe-Asie est le lieu de la coopération économique, mais cette année les tensions internationales ont pris une large place dans les discussions. Avant même le début du sommet, à Belgrade, Vladimir Poutine, avait mis en garde les Européens sur des risques de perturbations des livraisons de gaz en absence d'accord entre Kiev et Moscou, « il n’y aura aucune crise causée par des responsables russes de la coopération avec l’Europe [...], mais de grands risques sur le transit existent » déclarait le président russe avant l'ouverture du sommet. La Russie accuse l'Ukraine de prélever illégalement du gaz lors de son transit vers l'Europe.

Angela Merkel, Petro Porochenko et Vladimir Poutine (de dos) en juin 2014.

Dans ce climat, le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, ouvrait jeudi le sommet par ces quelques mots « dans un monde interdépendant, nous sommes tous confrontés à l’insécurité et à l’instabilité » ce qui oblige les participants au sommet d'« unir [leurs] forces ».

Mais c'est une rencontre en marge du sommet qui a attiré toute l'attention internationale, une rencontre entre les présidents russe et ukrainien, avec la participation de François Hollande, Angela Merkel, David Cameron, Matteo Renzi, José Manuel Barroso et Herman Van Rompuy, a permis de dégager les premières lignes d'un accord sur le gaz. Si le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, s'est dit « vraiment positif » en précisant qu'il existe de « nombreuses divergences », de son côté le président ukrainien, Petro Porochenko, indique que « des détails doivent encore être discutés ».

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