« États-Unis : l'informateur du scandale des écoutes téléphoniques sort de l'ombre » : différence entre les versions

La semaine dernière, le ''Washington Post'' et le quotidien britannique ''The Guardian'' ont fait la lumière successivement sur deux programmes secrets de l'{{w|Agence nationale de sécurité}} (NSA). L'un concerne la récolte depuis 2006 des données d'appels téléphoniques aux {{w|États-Unis}} par l'opérateur Verizon, et vraisemblablement d'autres opérateurs. L'autre programme créé en 2007, appelé [[w:PRISM (programme de surveillance)|PRISM]], vise à intercepter les communications d'internautes étrangers, se situant hors des {{w|États-Unis}}, sur neuf grands réseaux sociaux dont {{w|Facebook}}, {{w|Yahoo}}, {{w|Apple}}, {{w|Microsoft}} et {{w|Google}}<ref>[http://fr.news.yahoo.com/labsence-twitter-programme-prism-d%C3%A9fense-libert%C3%A9s-manque-dint%C3%A9r%C3%AAt-172817476.html L'absence de Twitter du programme "Prism", défense des libertés ou manque d'intérêt ?]</ref>. En mars 2013, 97 milliards d'éléments de données étaient collectés sur les réseaux du monde entier ; près de 14% provenaient de l'[[w:Iran|Iran]], une grande partie du {{w|Pakistan}} et près de 3% de l'intérieur des états-unis. {{citation|Selon [[w:IBM|IBM]], 2.5 trillions d'octets de nouvelles données sont produites chaque année}} et 90% des données actuellement présentes dans le monde ont été créées ces deux dernières années. Jusqu'en 2020, [[w:en:Interactive Data Corporation|IDC]] estime que {{citation|l'univers numérique devrait doubler tous les deux ans}}<ref>''L'amérique affûte son renseignement'', The New York Times international weekly, James Risen & Eric Lichtblau, 18 juin 2013.</ref>.